Henri Lozé
Henri Lozé, né le au Cateau-Cambrésis[1] et mort le à Paris 8e, est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Henri Lozé | |
Fonctions | |
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Sénateurs du Nord | |
– | |
Prédécesseur | Félix Chatteleyn (Républicains progressistes) |
Successeur | - |
Député de la 2e circonscription de Cambrai | |
– | |
Prédécesseur | Louis Morcrette-Ledieu |
Successeur | Eugène Fiévet (Socialiste) |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri, Auguste Lozé |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Cateau-Cambrésis (Nord) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris (Seine) |
Nationalité | français |
Parti politique | Union républicaine |
Profession | Préfet |
Biographie
Il fait ses études au collège Sainte-Barbe à Paris, obtient une licence en droit et devient avocat à la cour d’appel de Paris[1].
Sous-préfet de Commercy (), il est remplacé le , puis nommé de nouveau le . Il est ensuite sous-préfet à Béthune () puis à Brest ()[1].
Il est préfet du Cantal en 1884[1], puis secrétaire général de la préfecture de police de Paris ()[1].
Préfet de la Somme () puis préfet de police de Paris (), il démissionne le , à la suite des émeutes après la mort du jeune Antoine Nuger, simple témoin d'une manifestation estudiantine réprimée trop brutalement par la police, le 1er juillet, au Quartier latin[2]. Il est remplacé par Louis Lépine.
Il est nommé ambassadeur de France à Vienne le .
Il est ensuite nommé gouverneur général de l’Algérie le et mis à la disposition du ministère de l’Intérieur le [1].
Chargé de mission le il est mis en disponibilité le [1].
Aux élections législatives de 1902, il se présente dans la 2e circonscription de Cambrai. En deuxième position à l'issue du premier tour de scrutin derrière Lefebvre, il bénéficie alors du désistement des autres candidats, ce qui lui permet de l'emporter au second tour avec 12.619 voix sur 22.375 votants.
Le , il vote contre le projet de loi de séparation des Églises et de l'État. Henri Lozé se présente aux élections sénatoriales du . Il est élu au troisième tour par 1.217 voix contre 1.163 à Charles Debierre, son principal adversaire, sur 2.442 votants.
Il mourut à Paris le .
Distinctions
Références
- Notice biographie Henri Lozé, sur le site sfhp.fr, consulté le 7 novembre 2014
- Jean-Marc Berlière, « Aux origines d'une conception "moderne" du maintien de l'ordre », dans Madeleine Rebérioux, Fourmies et les premier mai, Éditions de l'Atelier, , 460 p.
- http://www.culture.gouv.fr/LH/LH134/PG/FRDAFAN83_OL1670043v001.htm
Sources
- René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets : à , Paris, Archives nationales, 1994.
- Jean-Marc Berlière, L'institution policière sous la IIIe République, thèse, Dijon, 1991
- Jean-Baptiste Duroselle, Clemenceau, Paris, ed. Fayard, 1988, p. 358.
- Gaston Falaricq, Trente ans dans les rues de Paris, p. 78-153, ed. Perrin, 1934
- Bernard Hautecloque, Juillet 1893, le Mai 68 de la III° République, Paris, éditions du Félin, 2020, p.58-60, 90 et suivantes.
- Pierre Miquel, La main courante : Les archives indiscrètes de la police parisienne 1900-1945, p. 21-36, Paris, ed. Albin Michel, 1997
- « Henri Lozé », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice biographique sur le site de la Société française d'histoire de la police
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