Le Cateau-Cambrésis

Le Cateau-Cambrésis est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Le Cateau-Cambrésis

L'hôtel de ville datant du milieu du XVIe siècle et le beffroi construit en 1705.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Serge Siméon
2020-2026
Code postal 59360
Code commune 59136
Démographie
Gentilé Catésiens
Population
municipale
7 030 hab. (2019 )
Densité 258 hab./km2
Population
agglomération
7 384 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 22″ nord, 3° 32′ 31″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 157 m
Superficie 27,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Cateau-Cambrésis
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Cateau-Cambrésis
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
(bureau centralisateur)
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Cateau-Cambrésis
Géolocalisation sur la carte : France
Le Cateau-Cambrésis
Géolocalisation sur la carte : Nord
Le Cateau-Cambrésis
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Le Cateau-Cambrésis
Liens
Site web www.lecateau.fr

    La célébrité de la cité tient essentiellement aux traités du Cateau-Cambrésis qui y furent signés, en 1559, entre les souverains de France, d'Angleterre et d'Espagne et qui mirent fin à un demi-siècle de guerres.

    L'entreprise de filature et de tissage de la laine de Charles Seydoux, créée au XIXe siècle et fermée en 1981, participa à la notoriété de la commune ; elle alla jusqu'à employer plusieurs milliers d'ouvriers.

    Le Cateau est également connue pour son musée consacré au peintre Henri Matisse, natif de la ville, créé en 1952 par le peintre lui-même et installé aujourd'hui dans l'ancien palais Fénelon.

    Géographie

    Le Cateau-Cambrésis : le beffroi et le clocher de l'église Saint-Martin.

    Situation

    Le Cateau-Cambrésis, localement connue comme Le Cateau, est située dans la région Hauts-de-France, dans le sud du département du Nord, au contact des plaines céréalières du Cambrésis et du bocage de l'Avesnois. À vol d'oiseau, la ville est à 9,5 km de Caudry, 22,8 km de Cambrai, 28,2 km de Valenciennes et 33,8 km de Saint-Quentin. La capitale régionale, Lille, est à 67,8 km[Note 1].

    Le Cateau-Cambrésis est située dans la vallée de la Selle, affluent de l'Escaut, à l'est du Cambrésis, région historique et naturelle qui borde le Bassin Parisien au nord, entre les collines de l'Artois à l'ouest et la Thiérache à l'est. Autour du Cateau s'étendent des paysages d'openfield parsemés d'un réseau dense de gros villages. Les terres labourables sont consacrées principalement aux céréales, aux cultures fourragères et à la betterave. À quelques kilomètres à l'est de la ville commence le bocage de l'Avesnois[1]. Le territoire de la commune est limitrophe, à l'est, du Parc naturel régional de l'Avesnois.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie, géologie et relief

    La Selle au Cateau-Cambrésis.

    Le Cateau est sur la Selle, qui prend sa source à Molain dans l'Aisne au sud de la ville et se jette dans l'Escaut à Denain. Le ruisseau du Cambrésis, affluent de rive droite de la Selle, coule d'est en ouest à environ km au nord du Cateau et se jette dans la Selle au lieu-dit Le Tordoir[2].

    Le Cateau est située sur une nappe de craie du Crétacé qui forme la limite septentrionale du Bassin parisien, entre, à l'est, les collines de la Thiérache et de l'Avesnois, contreforts des Ardennes, et au nord-ouest, les collines de l'Artois. La ville est dans la zone de transition entre les paysages d'openfield du Cambrésis, à l'ouest, et les paysages bocagers de la Thiérache qui commencent à l'est, en même temps que l'altitude augmente d'ouest en est.

    Climat

    Le climat du Cateau-Cambrésis est peu différent de celui de Cambrai, ville distante de 22 km à l'ouest. On y observe les caractéristiques du climat océanique. Les précipitations sont réparties également toute l'année, avec des maximums au printemps et en automne, le mois de février étant le plus sec. Contrastant avec l'image pluvieuse de la région, le total annuel des précipitations est relativement modeste avec 642 mm à Cambrai-Épinoy ; identique à la station de Paris-Montsouris, qui est à la même altitude, il est inférieur à ceux de Toulouse (656 mm) ou Nice (767 mm). Cependant, le nombre de jours de pluie (63 à Nice, 120 à Cambrai) confirme le caractère océanique du climat. L'amplitude thermique moyenne entre l'hiver et l'été ne dépasse pas 15 °C.

    Si on compare les données de Cambrai et celles de villes côtières comme Dunkerque ou Boulogne-sur-Mer[3], on constate des températures minimales plus froides et des maximales plus chaudes à Cambrai, l'écart étant d'environ 2 °C, ainsi qu'un plus grand nombre de jours de gel et des précipitations moins fortes : il s'agit d'un climat océanique dit « de transition », avec quelques influences continentales. Celles-ci sont légèrement plus marquées au Cateau-Cambrésis qu'à Cambrai, en raison d'une situation un peu plus éloignée de la côte et d'une altitude plus élevée d'une cinquantaine de mètres[4].

    Relevé météorologique de Cambrai-Épinoy
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,3 2,1 4,1 7,6 10,4 12,3 12,1 10,1 7,2 3,2 0,9 6,4
    Température moyenne (°C) 2,5 3,3 5,8 8,6 12,4 15,3 17,3 17,3 14,8 11,1 6 3,4 9,8
    Température maximale moyenne (°C) 4,9 6,3 9,5 13 17,2 20,2 22,3 22,4 19,5 14,9 8,9 5,8 13,7
    Précipitations (mm) 47,5 39,7 51 46,2 59,1 66,3 57,4 52,4 51,3 58,1 60,9 52,1 642

    Réseau ferré

    La gare des chemins de fer du Cambrésis au début du XXe siècle

    La commune est desservie par le train, la gare étant située au sud-est de la ville. La ligne no 18 des TER Nord-Pas-de-Calais relie la ville d'une part à Busigny, avec correspondances pour Saint-Quentin et Paris, d'autre part à Aulnoye-Aymeries, avec correspondances pour Valenciennes et Lille. Il n'existe aucune liaison directe avec Valenciennes ou Lille. En revanche, il existe une liaison directe avec Paris les weekends et jours fériés et une liaison directe par jour en semaine avec Saint-Quentin[5].

    Il y avait jusqu'en 1955, sur les bords de la Selle, une gare terminus de la Société des Chemins de fer du Cambrésis, avec une ligne vers Cambrai et une autre vers Catillon.

    Réseau routier

    Le Cateau est situé sur la route départementale 643 (ex route nationale 43). La route départementale 932, dite aussi « Chaussée Brunehaut », ancienne voie romaine de Bavay à Vermand, passe à l'est de la ville.

    Vue côté est du pont du contournement.

    La ville possède un contournement par le nord de la commune. Il s'agit d'une chaussée de 3,5 km à 2 × 1 voie en grande partie encaissée, à l’exception du franchissement de la Selle, qui est réalisé au moyen d’un viaduc. Ce contournement a été inauguré le .

    Transports en commun

    Le Cateau est desservi par cinq lignes du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Cambrai via Caudry, Caudry via Busigny, Walincourt, La Groise et Solesmes[6].

    Annuellement, on compte un parcours total de 3 000 000 de km[7].

    Toponymie

    Le nom de la ville fait référence au château de Sainte-Marie construit vers la fin du Xe siècle par l’évêque de Cambrai Erluin afin de protéger les villages proches de la « forêt de Thiérache », victimes de bandes armées venues du Laonnois et du Vermandois. « Cateau » est la forme picarde de « château ». La ville est mentionnée comme Castellum Sanctae Mariae ou Castellum Novum[8] ainsi que sous le nom de Chastel en Cambrésis.

    La ville fut rebaptisée « Fraternité-sur-Selle » pendant la Révolution française[9], puis redevint « Le Cateau ». Le nom actuel, avec la terminaison Cambrésis, a été adopté en 1977[9].

    Le nom flamand de la ville est Kamerijkskasteel[réf. nécessaire].

    Ses habitants sont appelés les Catésiens[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Cateau-Cambrésis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine du Cateau-Cambrésis, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 7 223 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cateau-Cambrésis, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), prairies (10,7 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Morphologie urbaine

    La ville est née d'un village situé sur un promontoire dominant la rive gauche de la Selle, Perone, plus tard fusionné avec le village de Vendelgies situé sur la rive droite. La construction d'un château au XIe siècle, et le droit accordé par l'Empereur Otton III à l'évêque de Cambrai d'y fonder un marché, en firent une ville naissante[8].

    Au XIXe siècle la construction, au sud de la ville, d'une gare sur la voie ferrée de Paris à Maubeuge et Bruxelles, stimula le développement urbain dans cette direction, y attirant des usines et y créant un nouveau faubourg[21].

    Logement

    En 2009, Le Cateau-Cambrésis comptait 3 267 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 316 logements vacants, soit 9,7 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires ou logements occasionnels. Les maisons représentaient 78,5 % des résidences individuelles, pourcentage inférieur à celui du recensement de 1999 (82,4 %) mais encore nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

    La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 59,7 %. Pour les constructions plus récentes, 22,6 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 17,8 % d'après 1975[22].

    Histoire

    Annoncée de loin par ses deux grands clochers, église et beffroi, la cité fut un carrefour historique important.

    Préhistoire

    En 2017, à l'occasion de fouille archéologique réalisée pour la construction d'un nouveau groupe scolaire, un site paléolithique remarquable fut découvert. 2300 artefacts (silex) y ont été découverts. L’équipe de l’INRAP qui a réalisé les fouilles a pu distinguer au moins trois occupations  : vers – 112 000/- 100 000 ans, vers -100 000/- 90 000 ans et une plus ancienne vers 190 000/- 180 000 ans[23],[24].

    Moyen Âge

    La localité résulte du regroupement de deux villages, Péronne (ou Perone) et Vendelgies, ce dernier disposant d'une forteresse en bois : le Château Sainte-Marie. Elle est placée à un endroit stratégique entre deux voies romaines. La rue Péronne-sur-Selle au Cateau conserve le souvenir de ce nom.

    L'empereur Otton III permet en 1001 à l'évêché de Cambrai de renforcer les défenses du Château Sainte-Marie et d'en faire une ville fortifiée, d'y tenir un marché et d'y battre monnaie, afin d'assurer la sécurité dans cette partie du comté de Cambrésis[25]. Ce faisant, son nom change alors en Chastel en Cambrésis, qui se transforme ensuite en son nom actuel.

    Le seigneur Gérard de Busigny, qui s'était rendu odieux aux paysans, fut lapidé à mort puis dépecé par les paysans qui subissaient ses exactions[26].

    Les différents évêques de Cambrai qui se succèdent mènent une politique qui permet à la ville d'être prospère durant le Moyen Âge, malgré plusieurs sièges et destructions, chaque fois suivis d'une reconstruction.

    Époque moderne

    Carte du Gouvernement de Chasteau en Cambresis.

    Les Anglais conquièrent la ville au XVe siècle, et la conservent jusqu'en 1449, où les Dunois la reprennent.

    François Ier y séjourne en 1521 puis en 1543. En 1555, les Français la pillent pour se venger du bon accueil que Charles Quint y avait reçu. En 1559, la France et l'Espagne signent les traités du Cateau-Cambrésis. Les deux nations sont représentées par leurs souverains respectifs Philippe II d'Espagne et Henri II de France. Les traités laissent à la France les places fortes de la Somme ainsi que trois évêchés (Metz, Toul et Verdun).

    En 1642, Le Cateau-Cambrésis est occupé par les troupes françaises. Louis XIII fait démanteler les portes et les remparts. La structure urbaine conserve cependant son plan avec des rues étroites en pente rayonnant à partir de l'îlot que constituait l'abbaye Bénédictine.

    La localité est rattachée à la couronne française en 1678 par le traité de Nimègue.

    Époque contemporaine

    Pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire, la ville est occupée en 1793 par les Autrichiens puis en 1814 par les Russes qui s'y installent pour deux ans.

    En 1802-1803, pour ce qui concerne les transports, Le Cateau est reliée à Cambrai par deux charrettes publiques, lesquelles font le trajet deux à trois fois par semaine sans qu'il y ait de jours fixes pour cette liaison[27].

    En prairial an 10 (mai 1802), un atelier de fausse monnaie est démantelé au Cateau. On y fabriquait de fausses pièces de 24 et 30 sous à partir de sous usés venant de Belgique. Et avec du fer battu et bronzé, on créait de fausses pièces de 6 liards[28].

    La Première Guerre mondiale cause d'importantes destructions à la ville. Le , la bataille du Cateau oppose les Britanniques aux Allemands, ralentissant ces derniers et permettant le repli des troupes britanniques et françaises pour la bataille de la Marne.

    La ville, épargnée en par cette première bataille qui s'était déroulée à l'extérieur, eut lors de la bataille de la Selle en beaucoup à souffrir des bombardements anglais, puis de la contre-attaque allemande, qui utilisa des gaz toxiques[29]. Le la ville reçut la Croix de Guerre avec palme : « Vaillante cité qui, sous le bombardement et malgré les pertes subies, a donné un vivant exemple d'inlassable énergie et a su maintenir intacte, dans la dure épreuve de l'occupation ennemie, sa foi en la Victoire ».

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle est traversée le par Rommel à la tête de sa Panzer Division, après quelques combats à ses abords ainsi que des bombardements aériens. En , le château du Bois Montplaisir (actuellement l'IME) abrita le poste de Commandement de la Direction du Service de santé de la première Armée française.

    Politique et administration

    Le beffroi du Cateau et le clocher de la collégiale vus depuis la rue Charles-Seydoux.

    Rattachement administratifs et électoraux

    La Cateau-Cambrésis est situé dans l'arrondissement de Cambrai du département du Nord, dans la région des Hauts-de-France. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dix-huitième circonscription du Nord.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton du Cateau-Cambrésis[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton est modifié et afgrandi, et la commune en est désormais le bureau centralisateur.

    La ville du Cateau est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du Pays de Matisse, créée le .

    Celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Caudrésis pour former le la communauté de communes du Caudrésis - Catésis, dont la commune est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Au deuxième tour des élections législatives de 2007, 52,18 % des électeurs du Cateau ont voté pour Christian Bataille (PS) et 47,82 % pour Marie-Sophie Lesne (UMP), avec un taux de participation de 62,03 %[30].

    Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007, 50,12 % des électeurs catésiens ont voté pour Ségolène Royal (PS), et 49,88 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), avec un taux de participation de 81,75 %[31].

    Au premier tour des élections municipales de 2008 la liste « Ensemble, continuons pour Le Cateau » de Serge Siméon (Divers droite) a obtenu 54,52 % des suffrages, et la liste « Unis pour réussir » de Laurent Coulon (Union de la gauche) 45,48 %, pour un taux de participation de 78,09 %[32].

    Aux élections européennes de 2009, les deux meilleurs scores au Cateau étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet (26,21 %) et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux (22,68 %, pour un taux de participation de 35,98 %[33].

    Au deuxième tour des élections régionales de 2010 47,43 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 32,70 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 19,87 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 52,73 %[34].

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[35], les quatre candidats arrivés en tête au Cateau-Cambrésis sont François Hollande (PS, 31,79 %), Marine Le Pen (FN, 23,51 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 23,40 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 12,86 %) avec un taux de participation de 79,10 %.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[35], les quatre candidats arrivés en tête au Cateau-Cambrésis sont François Hollande (PS, 31,79 %), Marine Le Pen (FN, 23,51 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 23,40 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 12,86 %) avec un taux de participation de 79,10 %.

    Au premier tour des élections municipales de 2014 la liste « Ensemble pour Le Cateau » de Serge Siméon (Divers droite) a obtenu 59,46 % des suffrages, et la liste « Réussir ensemble» de Laurent Coulon (Parti socialiste) 32,74 %, pour un taux de participation de 67,97 %[32].

    Aux Élections européennes de 2014 en France, les deux meilleurs résultats au Cateau étaient ceux de la liste Front national conduite par Marine Le Pen (41,55 %) et la liste Union pour un mouvement populaire conduite par Jérôme Lavrilleux (18,3 %), pour un taux de participation de 41,29 % [36]

    Au deuxième tour des Élections départementales de 2015 du Canton du Cateau-Cambrésis la liste d'union de la droite de Didier Drieux - Sylvie Clerc-Cuvelier a remporté 49,24 % des suffrages, la liste Front National de Virginie Monvoisin - Pascal Bultez a réalisé 36,55 % des suffrages et celles du Parti Socialiste, représentée par le duo Laurent Coulon - Valérie Lheureux, 14,21 %. Le taux de participation était de 53,13 % [37] Il est à noter que le Parti socialiste a retiré son investiture à ce dernier duo lors du second tour [38]

    Au deuxième tour des Élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie la liste d'union de la droite conduite par Xavier Bertrand a remporté 52,69 % des suffrages, la liste du front national conduite par Marine Le Pen étant à 47,31 %. Le taux de participation était de 58,34 % [39]

    Administration municipale

    La commune ayant entre 5 000 à 9 999 habitants, le nombre de conseillers municipaux est de 29.

    Liste des maires

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    Hall de l’hôtel de Ville, plaque de marbre listant l'ensemble des maires de la commune depuis 1814
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 René Haudebourg    
    1947 1965 Marcel Éloire SFIO Conseiller général du Cateau-Cambrésis
    1965 1971 Robert Ruffin    
    mars 1971 1983 Roland Grimaldi PS Professeur
    Sénateur du Nord (1977 → 1992)
    Conseiller général du Cateau-Cambrésis (1973 → 1992 et 1998 → 2004))
    mars 1983 1988 Jean-Pierre Labouré UDF  
    juin 1988 1989 René Ledieu RPR  
    mars 1989 juin 1995 Roland Grimaldi PS Professeur
    Sénateur du Nord (1977 → 1992)
    Conseiller général du Cateau-Cambrésis (1973 → 1992 et 1998 → 2004))
    juin 1995 mars 2001 René Ledieu RPR Conseiller général du Cateau-Cambrésis (1992 → 1998)
    mars 2001 En cours
    (au 28 mai 2020 [40])
    Serge Siméon PS
    puis UDI[41]
    Directeur d'hôpital
    Président de la CC du Pays de Matisse ( ? → 2009)
    Vice-président (2014 → 2017) puis président (2017 → ) de la CC du Caudrésis - Catésis
    Conseiller régional des Hauts-de-France (2016 → )
    Quatrième mandat successif en cours 2020-2026[42]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    La protection et la mise en valeur de l’environnement font partie des compétences de la communauté de communes du Caudrésis - Catésis. Ses « brigades vertes » interviennent sur l'ensemble des communes pour la création et l'entretien des espaces verts, l'aménagement de l'espace rural, les plantations et l'abattage d'arbres[43].

    La communauté de communes a également décidé, début 2009, d'ajouter à ses compétences la diversification des sources d'énergie. Un cabinet d'études a retenu cinq zones potentielles pour l'implantation d'éoliennes[43].

    La commune du Cateau-Cambrésis a organisé, en , une « semaine verte », semaine « du développement durable, de la citoyenneté et des solidarités », en partenariat avec différents organismes, commerces ou associations[44].

    La commune du Cateau-Cambrésis possède deux fleurs (et les encouragements du jury) au label des villes et villages fleuris [45][Quand ?]

    Jumelages

    La ville du Cateau est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

    En 2019, la commune comptait 7 030 habitants[Note 4], en diminution de 0,24 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0004 0004 1334 2295 9466 0156 8807 6868 233
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8 8519 2129 9749 5009 5979 56410 00710 54410 451
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10 59410 70010 2128 1528 7478 4278 2267 9548 457
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9 0559 1148 8048 2567 7037 4607 1567 1027 058
    2017 2019 - - - - - - -
    6 9337 030-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 366 hommes pour 3 585 femmes, soit un taux de 51,58 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2,0 
    6,0 
    75-89 ans
    11,1 
    15,8 
    60-74 ans
    17,1 
    18,2 
    45-59 ans
    18,1 
    18,4 
    30-44 ans
    16,1 
    20,1 
    15-29 ans
    17,4 
    20,8 
    0-14 ans
    18,1 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Enseignement

    La commune du Cateau-Cambrésis est rattachée à la circonscription scolaire Cambrai / Le Cateau du bassin d'éducation du Cambrésis, qui dépend de l'inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.

    La commune gère l'école maternelle publique Auguste-Seydoux et quatre écoles élémentaires publiques : Pierre-et-Marie-Curie, Auguste-Herbin, Paul-Langevin et Henri-Matisse.

    L'établissement d'enseignement Saint Joseph, dès 2 ans et jusqu'au CM2, est une école privée catholique sous contrat d'association au service public de l'éducation. Établissement du réseau Saint Pierre avec le Collège & Lycée Saint Michel de Solesmes.

    Le département du Nord gère le collège public Jean-Rostand et le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais le lycée public polyvalent Camille-Desmoulins[54].

    Santé

    Le Cateau dispose d'un centre hospitalier, le « Pôle de Santé du Pays de Matisse », qui a vocation à traiter les pathologies courantes, à travers notamment l'addictologie et la gérontologie. Il emploie environ 250 personnes, dont 215 personnels non-médicaux. En 2010 l'hôpital est en cours de restructuration en vue d'un regroupement avec la clinique des Hêtres et un cabinet de radiologie[55].

    Le Cateau compte cinq médecins généralistes, plus de quinze spécialistes, cinq dentistes, six infirmiers et infirmières, cinq pharmacies[56].

    Sports

    La Cateau-Cambrésis dispose d'une piscine découverte qui fut fermée en 2011 car une piscine couverte est en construction. Le Cateau dispose aussi d'un palais des Sports et d'un centre équestre. Le centre de pilotage, ouvert à tous, est consacré aux sports motorisés et en particulier à la pratique tout terrain, motos et quads.

    Média

    Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour le Cambrésis. L'Observateur du Cambrésis est un hebdomadaire d'informations locales et d'annonces.

    Les programmes de Radio BLC, station de radio associative, sont émis depuis Caudry. Les habitants du Cateau reçoivent également, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de France Bleu Nord, de Chérie FM Cambrai et de RFM Nord[57].

    La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo. Oxygen TV est une web TV « 100 % Cambrésis » consacrée aux informations locales[58].

    Le Cateau-Cambrésis est la première ville câblée de France[59]. Le réseau local offre trente chaînes de télévision et comprend une chaîne d'information locale, Beffroi vision, créée en 1986, qui diffuse des pages infographiques et des reportages vidéo sur l'actualité de sa ville et de son pays[60].

    Cultes

    Vue arrière de l'abbatiale Saint-Martin au crépuscule

    Les Catésiens disposent d'un lieu de culte catholique : l'abbatiale Saint-Martin. Cette église dépend de la paroisse « Notre-Dame de la Fraternité en Cambrésis » rattachée au diocèse de Cambrai[61]. L'Église Saint-Joseph située sur la rive gauche de la Selle est désaffectée.( Elle a été dernièrement vendue a des particuliers et n'appartient plus au diocèse de cambrai )

    La chapelle du bon Dieu située rue Émile Zola est quant à elle l’unique vestige de l’église Notre-Dame, détruite lors de la Révolution, où fut chanté un Te Deum après le traité du Cateau-Cambrésis en 1559[62].

    Le temple protestant néo-classique construit en 1852 et situé rue de la République a été victime d'un incendie en 1982[63] et transféré au rez-de-chaussée du bâtiment qui se trouvait à côté du temple[64].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 12 191 , ce qui plaçait Le Cateau-Cambrésis au 31 052e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[65].

    Population active

    La population âgée de 15 à 64 ans de la commune s'élève à 4 488 en 2007 (4 643 en 1999). 63,7 % sont comptés comme actifs et 36,3 % comme inactifs. Parmi les actifs on compte 14,6 % de chômeurs, contre 7,9 % en France métropolitaine. Parmi les inactifs, 8,6 % sont retraités ou préretraités, 9,8 % sont scolarisés ou stagiaires[66].

    La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active du Cateau-Cambrésis[Note 5] fait apparaître, par rapport à la moyenne de la France métropolitaine, une nette sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et des « professions intermédiaires », et une sur représentation des « ouvriers », ce qui confirme la persistance de l'activité industrielle de la ville.

    Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)

      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Le Cateau-Cambrésis 0,41 % 5,52 % 3,58 % 13,65 % 31,58 % 32,69 %
    Moyenne nationale 1,78 % 5,52 % 14,62 % 23,90 % 29,09 % 24,13 %
    Sources des données : INSEE[66]

    Emploi

    La commune du Cateau-Cambrésis fait partie de la zone d’emploi du Cambrésis[67] et dispose d'une agence ANPE pour la recherche d'emploi.

    En 2007 on comptait 3 618 emplois dans la commune, contre 3 387 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 2 226, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 162,6 %, ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu plus de trois emplois pour deux Catésiens actifs. Cet indicateur était de 151,3 % en 1999[66].

    La répartition par secteurs d'activité des emplois au Cateau-Cambrésis fait apparaître le fort poids relatif du secteur industriel et du secteur administratif, enseignement, santé et le poids relativement faible, par rapport à la moyenne de la France métropolitaine, de la construction et des commerces et services. L'emploi tertiaire (commerce, services, administrations) représente environ 73,5 % du total au Cateau-Cambrésis, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

    Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)

      Agriculture Industrie Construction Commerce,
    transports,
    services divers
    Administration publique,
    enseignement,
    santé, action sociale
    Le Cateau-Cambrésis 0,5 % 29,5 % 3,0 % 35,0 % 38,5 %
    Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
    Sources des données : INSEE[66]

    Entreprises et commerce

    L'usine de filature et tissage de la laine « Seydoux » employait au XIXe siècle et au début du XXe siècle plusieurs milliers d'ouvriers et faisait vivre une grande partie de la ville. L'usine, détruite pendant la Première Guerre mondiale, fut reconstruite en 1921 et fermée définitivement en 1981 ; ses friches ont été en partie rasées par la municipalité de l'époque.

    Aujourd'hui Le Cateau-Cambrésis doit faire face à sa « reconversion » mais conserve un éventail d'entreprises assez diversifié. L'entreprise Trémois du groupe Trèves (tapis et garnissages pour automobiles) est la 3e de l'arrondissement avec 401 salariés[68]. Parmi les autres entreprises on peut citer Sasa (Société d'application des silicones alimentaires) qui fabrique des équipements de cuisson à usage professionnel, la métallerie Sometom, les magasins Intermarché et Leader Price, le distributeur Maximo et le négoce de quincaillerie Norail[69].

    Le Cateau accueille un des établissements du Campus Univers Cascade, pour la formation aux métiers de cascadeur de cinéma et de spectacles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La collégiale Saint-Martin.
    La brasserie Lefebvre-Scalabrino, dite « de l'abbaye ».
    Intérieur de l'abbatiale du Cateau-Cambrésis
    Orgue de l'abbatiale du Cateau

    La collégiale Saint-Martin est une église de style baroque maniéré, commencée en 1634-1635, et achevée entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Elle est remarquable pour son clocher à bulbe. Cette église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [70].

    Le musée départemental Henri Matisse fut créé en par Henri Matisse lui-même. En 1982 il a été installé dans le « Palais Fénelon » et est devenu musée départemental en 1992. Il a rouvert ses portes en 1992 après trois ans de travaux. Le musée abrite la collection Matisse, ainsi que des œuvres des peintres Auguste Herbin et Geneviève Claisse, natifs de la région.

    Le palais est une ancienne résidence des archevêques de Cambrai, qui étaient seigneurs du Cateau. Le bâtiment actuel date de la fin du XVIIe siècle. Le jardin public municipal, dit parc Fénelon, est l'ancien parc du palais et date du XVIIe siècle. Ses plans ont été dessinés par André Le Nôtre. Le palais, la cour et le parc sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le [71],[72].

    L’hôtel de ville construit au milieu du XVIe siècle, est classé par arrêté du à l'inventaire des monuments historiques[73]. Le beffroi, construit sous l’épiscopat de Fénelon en 1705, n'a pas été retenu au titre du patrimoine mondial lorsque les beffrois du Nord et de Belgique ont été classés, au grand désespoir de certains Catésiens.

    La brasserie-malterie Lefebvre-Scalabrino, en partie détruite durant la Première Guerre mondiale, fut reconstruite en 1918. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-André. L'usine, au moment de sa fermeture en 1926, employait une vingtaine d'ouvriers et produisait 10 000 hectolitres de bière de fermentation haute. Elle conserve du matériel (cuves, trémie, four et pompe) et est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le [74].

    Le groupe scolaire Henri-Matisse, inauguré le , possède un vitrail réalisé par Henri Matisse. Sur la demande de l'architecte cambrésien Ernest Gaillard, à qui fut confiée la réalisation de la nouvelle école, l'artiste offrit à la commune le vitrail « les abeilles », composition provenant d'un projet conçu en 1948 pour la chapelle du Rosaire de Vence. Grâce au 1 % du montant global des travaux, le vitrail conçu par Matisse put être réalisé par le maître verrier Paul Bony et installé à la fin du mois de , peu après la mort du peintre[75]. Le vitrail est inscrit depuis 2001 à l'inventaire des Monuments historiques[76].

    À l'occasion de travaux d'agrandissement réalisés en 1957, l'école primaire qui porte son nom a reçu du peintre Auguste Herbin une mosaïque et un vitrail, le seul qu'il ait réalisé. Composition abstraite sur le mot « Orphée », la mosaïque orne la façade. Le vitrail, intitulé « Joie », a été posé le . Ces œuvres sont inscrites depuis 2002 à l'inventaire des Monuments historiques[77]. Le vitrail reconstruit à l’identique est visible dans le Musée Matisse[75].

    L'hôtel-de-ville en restauration, octobre 2018.

    Un réseau de caves et de « boves » est creusé dans la craie sous la ville. Ces souterrains ne sont pas ouverts au public.

    Les anciens remparts, détruits au début du XVIIe siècle sur ordre de Louis XIII, ont été en partie reconstruits.
    Les cinq cimetières militaires de la Première Guerre mondiale situés sur le territoire de la commune (quatre cimetières britanniques et un cimetière allemand):

    Foire de la Saint-Matthieu

    La tradition de la Foire de la Saint-Matthieu remonte au XIe siècle[78]. Depuis 1025, elle avait traditionnellement lieu le , et donnait lieu à une importante Foire aux Bestiaux, mais depuis quelques années elle a lieu le samedi qui suit cette date. Elle a aussi valu aux Catésiens leur nom jeté, qui est les Foireux[79]. De même, en 1989, quand Le Cateau a voulu se doter d'un géant, le père Matthieu, un maquignon, a été imaginé[80].

    Pèlerinage de Compostelle

    Le Cateau-Cambrésis est une étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis. L'étape notable précédente est Landrecies ; la suivante est Bohain[81].

    Né(e)s dans la ville

    Liées à la ville

    • Charles Seydoux, né le à Vevey (Suisse), mort le à Bougival, entrepreneur de l'industrie lainière, conseiller général du Nord, député du Nord de 1852 à 1870. Auguste Seydoux, son frère, a été maire du Cateau-Cambrésis de 1852 à 1870[84]
    • Pierre Mauroy, né le à Cartignies, fut élève au lycée du Cateau-Cambrésis, premier ministre de 1981 à 1984, maire de Lille de 1973 à 2001, sénateur du Nord.
    • Philippe Tesson, journaliste, camarade de lycée de Pierre Mauroy.
    • Louis-Antoine-Maximilien Bricout de Cantraine (1763-1848) fut maire de la commune.

    Héraldique

    Les armes du Cateau-Cambrésis se blasonnent ainsi : D'azur au château donjonné d'or ouvert d'argent et ajouré de sable, les trois tours couvertes aussi d'or et les deux tours des flancs ouvertes du champ[85].


    Ces armoiries font référence au château Sainte-Marie édifié vers l'an mil par l'évèque de Cambrai. Elles figuraient dans les anciens sceaux et étaient encore en usage au Cateau au XIXe siècle.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
    • Louis Trenard (dir.) et Michel Rouche (préf. Jacques Legendre), Histoire de Cambrai, t. 2, Presses Universitaires de Lille, coll. « Histoire des villes du Nord / Pas-de-Calais », (1re éd. 1982), 314 p., 24 cm (ISBN 2-85939-201-7)
    • Victor Paul Albert Charles CROIX, "Histoire du collège du Cateau-Cambrésis. Depuis son origine jusqu'en 1791" . Charles Croix, diplômé d'Études Supérieures d'Histoire et de Géographie. Professeur au Collège du Cateau-Cambrésis. Paris, Librairie Ancienne Honoré Champion, Librairie de la Société de l'Histoire de France et de la Société des Anciens Textes Français, 5 et 7 Quai Malaquais (VIe). 160 pages, 1926. Imprimerie Jacques et Demontrond, Besançon.
    • Émile Méresse, Histoire du Cateau, Cambrai, Imp. Fernand Deligne & Cie,    (Wikisource)
    • Pabert, Journal d'un officier-Brasseur dans la France occupée de la Grande Guerre, Franck LE CARS, Decitre, 2020

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Calcul de l'orthodromie sur le site Lion1906
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. Y compris les actifs sans emploi
    6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE

    Références

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    4. Altitudes moyennes de Cambrai et du Cateau-Cambrésis: 71 m. et 121 m. respectivement. Sources : annuaire-mairie Cambrai et annuaire-mairie Le Cateau-Cambrésis
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