Hombleux

Hombleux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Hombleux

Hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Éric Lefebvre
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80442
Démographie
Population
municipale
1 178 hab. (2019 )
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 21″ nord, 2° 59′ 10″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 76 m
Superficie 15,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Hombleux
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Hombleux
Géolocalisation sur la carte : Somme
Hombleux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Hombleux
Liens
Site web hombleux.fr

    Elle a pris le le statut de commune nouvelle à la suite de l'absorption de la commune de Grécourt, qui ne comptait que 21 habitants.

    Géographie

    Localisation

    Ce bourg picard du Santerre est situé à km à l'est de Nesle. Desservi par l'ancienne route nationale 30 (actuelle RD 930), il est aisément accessible par l'autoroute A1 en passant par Roye.

    La ligne ferroviaire d'Amiens à Laon traverse la commune.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Hydrographie

    La commune est limitée à l'ouest par le canal du Nord et à l'est par le fleuve côtier la Somme et ses étangs. Le Petit Ingon, le ruisseau Lonchy et l'Allemagne passent également dans le territoire communal.

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 52, Nesle - Hombleux - Ham)[2].

    Voies ferrées

    La commune disposait d'une gare sur la ligne d'Amiens à Laon. À la sortie de la Première Guerre mondiale, elle était desservie par l'ancienne ligne militaire à voie de 0,60 m, Roye - Ham[3].

    L'ancienne gare.

    Urbanisme

    Typologie

    Hombleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Hameaux et écarts

    La commune comprend le hameau de Canisy qui fut lui-même fugacement une commune avant d'être absorbé par Hombleux entre 1790 et 1794[9], ainsi que celui de Bacquencourt. Depuis la fusion au , Grécourt est également devenu un hameau de la commune nouvelle.

    Toponymie

    Le nom du village pourrait provenir du latin humus hilari, terre fertile et agréable[10].

    Histoire

    L'origine mérovingienne de la localité est revendiquée localement[10].

    Dès 1015, la localité est citée lorsque l'évêque de Noyon attribue les revenus du village à ses chanoines[10].

    Première Guerre mondiale

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11],[12],[13],[14],[15],[16].

    Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].

    Seconde Guerre mondiale

    Le , un bombardement vise la sucrerie. C'est le centre de la localité qui est touché. En plus des dégâts, 44 civils perdent la vie ; 4 soldats sont frappés à mort à Hombleux[18].

    Fusion de communes

    À la suite de la fusion avec Grécourt qui ne comptait plus que 21 habitants, le Hombleux a pris le statut de commune nouvelle[19],[20]. Une telle fusion avait déjà été envisagée en 1971 dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes (ou Loi Marcellin)[21].

    Grécourt est représenté au conseil municipal d'Hombleux par un maire-adjoint, comme à Bacquencourt et Canisy[20],[22].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nesle[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[24].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[25],[26].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de la commune puis de la commune nouvelle[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1794 Claude Michel François Vasseur    
    avril 1794 août 1802 Médard Alexis Vasseur    
    1833 1840 M. Gruet    
    1841 1858 M. Cordelle    
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988   Hélène Dancoisne-Lucquet    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2005[27] Yves Vassent   Décédé en fonction
    2005 juillet 2020[27] Christian Avy[28],[22]   Vice-président de la CC du Pays Neslois (2014 → 2016)
    Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2020)
    juillet 2020[29],[30] En cours
    (au 8 décembre 2020)
    Éric Lefebvre   Entrepreneur

    Démocratie participative

    La municipalité élue en 2020 a décidé la créatoion d'un conseil municipal pour les jeunes[31]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 1 178 habitants[Note 2], en augmentation de 5,08 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8048028808821 1141 1831 2871 2751 254
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2041 1871 2151 1311 1061 0801 0101 0011 021
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0461 020910829897936932880852
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9219351 0511 1401 1101 0099951 0901 173
    2019 - - - - - - - -
    1 178--------
    (Sources : Insee à partir de 1793[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école primaire publique Louis-Sclavis compte 122 élèves en maternelle et en élémentaire à la rentrée scolaire 2017[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Orgue ancien de l'église.
    Dessin du Major Jeffrey Rose : Le clocher de l'église (16 avril 1971).
    • Église Saint-Médard[34],[35],[36], reconstruite après la Première Guerre mondiale. L'orgue de 1510 et son buffet de la même époque ont été emportés par l'armée allemande en 1917[37]. La chaire à précher du XVIIIe siècle a disparu en 1940[38]. L'église a été dotée d'un carillon de 16 cloches en 1931, à la fin de sa reconstruction[39].
    • Chapelle funéraire Saint-Charles. Elle a été construite en 1853 et a résisté à la Première Guerre mondiale[40].
    • Moulin à vent.
    • Château de Breuil[41].
    • Anciens bâtiments d'une râperie industrielle reconstruite après la Première Guerre mondiale[42],[43] pour la société industrielle et agricole du Santerre en brique et structure métallique. L'installation alimentait par une canalisation souterraine l'usine de Ham en jus de betterave ainsi que la distillerie de Nesle, et son activité a cessé entre 1950 et 1960[44].
    La raperie en 2015.
    • Ferme de Canisy, 50 rue du Château à Canisy, dont les parties les plus anciennes datent des XVI e et XVIIe siècles. Elle a été restaurée et modifiée au XXe siècle[45].
    • Cité ouvrière, 44 à 48 rue du Château à Canisy, semblant dater de la Reconstruction[46].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Plan séisme » (consulté le ).
    2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    3. Daniel Delattre, Les chemins de fer de la Somme au début du XXe, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 144 p. (ISBN 978-2-915907-91-9), p. 98 & 137.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Carte de Cassini.
    10. Panneau d'informations sur la place du village.
    11. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    12. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. Destructions systématiques par les Allemands : la mairie incendiée », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    13. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. Destructions systématiques par les Allemands ; un coin du village détruit », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    14. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. Destructions systématiques par les Allemands ; matériel agricole mis hors d'usage et arbres fruitiers abattus », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    15. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux (près et à l'ouest). Destructions systématiques par les Allemands : distillerie saccagée : la salle des diffuseurs », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    16. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. Dans le village délivré ; fermiers dont la ferme a été brûlée et qui logent dans un refuge à porcs intact », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    17. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    18. « En mémoire des bombardements de 1944 », Courrier picard, , p. 22.
    19. « Arrêté préfectoral du 7 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Hombleux », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2018-086, , p. 24-29 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    20. « Grécourt et Hombleux se sont mis d'accord sur le contrat de mariage », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Mariage entre Hombleux et Grécourt en vue : Le conseil municipal [de Hombleux] a débattu sur la possibilité de fusion avec ce village de 20 habitants », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Réélu maire de la commune nouvelle pour le mandat 2019-2020 : Justine Esteve, « Christian Avy élu maire de la commune nouvelle : Après des derniers jours tendus entre les élus, le premier conseil municipal d’après fusion a eu lieu. Le maire sortant, Christian Avy, a été élu à la tête de la commune nouvelle », Le Journal de Ham, no 107, , p. 16.
    23. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    24. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
    25. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    26. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    27. « Pour Christian Avy, édile d’Hombleux-Grécourt : « Le maire ne peut pas contenter tout le monde » : Après deux mandats et demi de maire, Christian Avy annonce ne pas vouloir repartir en 2020 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu depuis 1995 à Hombleux en tant qu’adjoint puis maire en cours de mandat lors du décès de son prédécesseur Yves Vassant, en 2005, Christian Avy explique pourquoi il ne se représentera pas aux Municipales 2020. ».
    28. Réélu pour le mandat 2014-2020 (avant la fusion de 2019 : « Procès-verbal de l'installation du Conseil Municipal et de l'élection du Maire & des Adjoints Commune de HOMBLEUX 80400 » [PDF], Compte rendu Conseil Municipal, sur https://www.hombleux.fr, (consulté le ).
    29. « Qui remplacera Christian Avy au poste de maire de Hombleux? : Pour les élections municipales, deux têtes de listes se sont dévoilées. Quant à la troisième, celle-ci souhaite attendre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Françoise damiens, « Hombleux : le nouveau maire est installé », Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Un conseil municipal pour les jeunes va être créé à Hombleux : Une première réunion a lieu jeudi 29 octobre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. L'école sur le site du ministère de l'éducation nationale.
    34. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    35. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    36. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. L'église et le cimetière », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    37. « orgue de tribune », notice no PM80001680, base Palissy, ministère français de la Culture et « orgue de tribune : buffet d'orgue », notice no PM80001487, base Palissy, ministère français de la Culture.
    38. « chaire à prêcher », notice no PM80000767, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. « Le carillon d’Hombleux se découvre et se mettra à chanter samedi : Les curieux pourront découvrir le carillon de l’église Saint-Médard, samedi 14 octobre, avant un concert », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    40. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 276 (ASIN B000WR15W8).
    41. « Hombleux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site du Quid (consulté le ).
    42. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. Destructions systématiques par les Allemands ; râperie de betteraves Bernot ; bureaux et maison du directeur incendiés », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    43. Section photographique de l'armée, « Photo : Hombleux. Destructions systématiques par les Allemands : râperie de betteraves Bernot ; machines mises hors d'usage », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    44. « Râperie de betteraves dite Râperie de la Sté Industrielle et Agricole du Santerre, puis C.N.S.R. », notice no IA00076512, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Ferme de Canisy, dite aussi ferme Van Heeswyck », notice no IA80000811, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. « Cité ouvrière », notice no IA80000812, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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