Cattenom

Cattenom (prononcé [katnɔm], Kettenuewen en luxembourgeois) est une commune française située dans le département de la Moselle. Située en Lorraine, la commune fait partie depuis 2016 de la région administrative Grand Est.

Cattenom

Hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de Cattenom et environs
(siège)
Maire
Mandat
Bernard Zenner
2020-2026
Code postal 57570
Code commune 57124
Démographie
Gentilé Cattenomois, Cattenomoise
Population
municipale
2 628 hab. (2019 )
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 24″ nord, 6° 14′ 44″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 237 m
Superficie 25,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Yutz
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cattenom
Géolocalisation sur la carte : France
Cattenom
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Cattenom
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Cattenom
Liens
Site web www.mairie-cattenom.fr

    La commune est essentiellement connue pour sa centrale nucléaire et pour être le plus grand musée à ciel ouvert de la Ligne Maginot. En effet, lors de l'édification du célèbre système de fortifications, un nombre impressionnant d'ouvrages militaires de différents types et aux fonctions variées a été construit dans la forêt communale et ses abords, aménagée pour l'occasion comme un véritable saillant défensif renforcé. Ainsi la commune de Cattenom bénéficie-t-elle de la présence de deux projets d'ingénierie majeurs du XXe siècle.

    Géographie

    La ville est située à neuf kilomètres environ au nord-est de Thionville, à 42 km de Metz et à onze kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise. Cattenom est réputée pour ses plans d’eau.

    Écarts et lieux-dits

    • Homeldange
    • Husange : village et zone artisanale faisant partie de la commune.
    • Sentzich : village et ancienne commune réunie à Cattenom en 1970.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau la Kiesel, le ruisseau de Warpich, le ruisseau de Weihergraben, le ruisseau le Ganzenbruch, le ruisseau le Mirgenbach, le ruisseau le Tenchebach et le ruisseau le Waldgraben[Carte 1].

    La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[1].

    La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[2].

    Le ruisseau la Kiesel, d'une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune de Kanfen et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé cinq communes[3].

    Réseaux hydrographique et routier de Cattenom.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée et du ruisseau la Kiesel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Cattenom est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,4 %), terres arables (24,2 %), prairies (12,8 %), eaux continentales[Note 3] (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), zones urbanisées (4,7 %), cultures permanentes (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), mines, décharges et chantiers (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de Cattenom est attesté sous les formes : Cathenem (1182), Kettenem (1214), Kettenhem (1329), Kettenheim (1400), Kerthenhem (1426), Katenem (1432), Kettenheim (1481), Keluchem / Ketenhon / Cetenhem / Kentuchen / Kettenoffen (1544), Kettenhoven (1568-1570), Cettenhouen (1589), Kattenhous (1594), Catnum (XVIe siècle), Katenom (1668), Catnom (1685), Kethenoven (1686), Cathenom (carte de Cassini), Cattenom (1793)[11],[12]. Par ailleurs, durant le XIXe siècle, Cattenom était également connu au niveau postal sous l’alias de Kettenhowen[13].

    Le premier élément est probablement l’anthroponyme germanique Catto que l’on retrouve dans Catonvielle et dans Chatonrupt. Le second élément est apparemment le germanique haim « foyer, village » (cf. allemand Heim). Il semble qu’une forme en -hof / -hoven « cour, ferme » ait coexisté, comme c’est parfois le cas en toponymie. Il s'agit en ce cas d'une paire toponymique.

    Selon Ernest Nègre, *Cattonhem serait devenu Catten(h)om par interversion de o et e.

    En allemand : Kattenhofen[11]. En francique lorrain : Kettenuewen[14], Kättenuewen[15], Kättenowen et Kättewen[16]. Il existe deux types de formes dialectales, une en [o] et une autre en [ue], cela est du au fait qu'il existe un phénomène de diphtongaison dans l'arrondissement de Thionville : dans le sud de celui-ci, on dit [o] (Kättenowen), alors que dans le nord de l'arrondissement, on dit [ue] (Kättenuewen), la forme en « Luxembourgeois standard » est également en [ue]. Concernant Kättewen, il s'agit d'une forme syncopée qui est usitée dans la commune (tout du moins jusqu'au années 1980).

    Homonymie avec Kettenheim, Rhénanie-Palatinat, Allemagne.

    Homeldange

    Homeldingen (1871-1918), Hommeldéng en francique lorrain.

    Histoire

    Préhistoire

    Au lieu-dit Unterhausen (lotissement Les Tanneurs), des fouilles archéologiques préventives ont mis en évidence un habitat rural du Néolithique ancien et de la fin de l'âge du bronze[17].

    Antiquité

    À Sentzich, en 2000, au lieu-dit Seeveren, des fouilles préventives ont mis au jour deux fosses circulaires datées de l’époque de la Tène pouvant s’apparenter à des silos et des morceaux de céramique[18]. Le lieu est situé dans la zone de chevauchement entre l’aire d’influence des médiomatriques au sud et celle des trévires au nord.

    La grande voie romaine qui relie Divodurum Mediomatricorum à Augusta Treverorum par la rive gauche de la Moselle traverse la forêt de Cattenom et forme une des limites de la commune à l’ouest. Il est admis qu’un diverticulum entre cette voie et la grande voie de la rive droite traversait la Moselle entre Cattenom et Basse-Ham.

    Moyen Âge

    La seigneurie de Cattenom renfermait les villages de Breisdorf (en partie), Boler, Evingen, Hettingen-la-grande, Kœking, Sentzig, Sœterich et des parties de Boust, Garsch, Roussy-bourg et Roussy-village. Elle appartenait à la maison ducale de Limbourg et ne fut jointe au comté de Luxembourg qu’en 1214, à l’occasion du mariage de Walram de Limbourg avec la comtesse Ermesinde, héritière du comté de Luxembourg et veuve du comte Thibaut de Bar. Jusqu’à l’époque de ce mariage, Cattenom ressortissait du comté d’Arlon[19].

    À partir de la fusion en 1214 du comté d'Arlon avec le comté de Luxembourg, la seigneurie de Cattenom disparait comme telle et se trouva réunie au territoire dit prévôtal de Thionville[19].

    Période moderne et contemporaine

    En 1638, l'ancienne seigneurie ayant été aliénée par l'État à titre d'engagère au profit de Guillaume de la Marguille, seigneur de Copel ; la seigneurie de Cattenom reparut comme telle avec son ancien territoire et ses anciennes prérogatives.

    Elle se composait à cette époque du bourg de Kettenhoven (Cattenom), des villages de Boler, Breisdorf-la-grande, Sentzig, Kœking et d’un certain nombre de maisons dans les villages de Roussy-le-Bourg et Roussy-le-Village[19].

    La commune passa sous la domination française en 1643 après la victoire de Condé à Thionville. Fief de Valter de Meuerbourg jusqu’à la Révolution.

    Le 29 avril 1814, cinquante et une maisons de Sentzich brûlèrent par l’imprudence d’un soldat Hessois qui mit le feu à un toit de chaume, en tirant des coups de fusil sur le coq du clocher.

    En 1817, à Cattenom, village sur la Moselle fermé de murailles, il y avait à cette époque 1 015 habitants répartis dans 190 maisons. Et à Sentzich, à la même époque, il y avait 739 habitants répartis dans 127 maisons[21].

    Seconde Guerre mondiale

    Entre 1930 et 1940, aménagement des ouvrages militaires défensifs de la ligne Maginot. La population de la ville augmente fortement du fait de la présence des ouvriers travaillant sur les nombreux chantiers, ainsi que par l’aménagement du camp de sécurité de Cattenom, avec des équipements collectifs, des baraquements pour les soldats et des villas pour les cadres de métiers et leur famille. Ce casernement était dénommé quartier Boler. Il sera occupé par des éléments de la Kriegsmarine durant les années d’annexion au 3e reich.[22]

    En septembre 1939, au moment de la déclaration de la guerre, la population de Sentzich est évacuée. En mai 1940, c’est au tour de la population civile de Cattenom d’être évacuée de la zone des combats[23].

    En 1944, entre le 9 et le 14 novembre, la forêt de Cattenom est le point de départ du franchissement de la Moselle par la 90e division d’infanterie américaine « Texas-Oklahoma ». Le couvert végétal et les ouvrages de la Ligne Maginot ont été utilisés pour dissimuler soldats et matériels. Au cours de cette bataille, un pont flottant est installé sur la rivière pour permettre au matériel lourd et au ravitaillement de rejoindre la rive droite[24]. Les combats sont menés alors que la Moselle est en crue, la plaine complètement inondée et par un temps effroyable (pluie, vent, froid). L’observatoire (bloc 5) de l’ouvrage du Galgenberg, qui domine le champ de bataille semble avoir été utilisé à la suite d’une reconnaissance effectuée par des officiers du 359th Infrantry regiment[25]. Ils ont pu accéder à l’intérieur de l’ouvrage depuis le créneau JM/AC 47 endommagé de l’entrée des munitions. Les derniers occupants allemands avaient en effet procédé au sabotage des canons anti-chars de l’ouvrage.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 juin 1995 Alphonse Bohler UNR  
    juin 1995 mai 2020 Michel Schibi SE Médecin
    mai 2020 En cours Bernard Zenner    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2019, la commune comptait 2 628 habitants[Note 4], en diminution de 4,23 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    8661 0671 0459161 1481 1001 1631 1361 042
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    943936885858842784819834850
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    8338801 2388871 0031 1211 3222 3742 209
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019 - -
    2 1902 2722 5172 5492 7492 6542 628--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Cattenom dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat de l'académie de Nancy-Metz) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Moselle.

    Pour le calendrier des vacances scolaires, Cattenom est en zone B.

    Sur la commune de Cattenom, 6 établissements scolaires sont ouverts : 5 écoles et 1 collège[29].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments[32]

    Panorama sur Cattenom, Yutz et la vallée de la Moselle depuis le sommet du Galgenberg.

    Lieux

    • Sommet de la colline du Galgenberg. En français, le Mont de la potence. Promontoire visible de loin, il devait servir de lieu d'exposition des condamnés à mort dans les temps anciens. La base d'une croix est encore visible sur le site. Situé à une altitude de 238 m, le Galgenberg offre un point de vue unique sur la vallée de la Moselle. Le panorama s'étend du Luxembourg à gauche et l'Allemagne, en passant par les hauteurs de Sierck les Bains, Kœnigsmacker et la vallée de la Canner, Yutz et Thionville. Par beau temps, on peut y observer la tour de radio-communication du Mont Saint-Quentin à Metz. On peut y voir également les éléments caractéristiques du bloc observatoire no 5 de l'ouvrage du Galgenberg, construit pour la ligne Maginot. Une table d'interprétation historique aménagée au sommet de la colline permet d'y comprendre l'évolution des fortifications dans le secteur de Thionville (Festen, Ligne Maginot) et la bataille livrée par l'armée américaine en 1944 pour la traversée de la Moselle.

    Édifices civils

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-Martin : anciennement chapelle Saint-Étienne de l'Ordre Teutonique construite durant les XIe et XIIe siècles, démolie en 1830, excepté le chœur et la tour clocher qui sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [33]. Édifiées par-dessus cette chapelle, les constructions du nouveau cœur et de la tour du clocher furent achevées en 1831. Cette église devint l'église paroissiale Saint -Martin en remplacement de l'ancienne située sur le site du cimetière actuel. L'église est dotée d'un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll (1857), composé de deux claviers de 54 et de 37 notes ainsi que d'un pédalier de 30 notes[34].
    • Église paroissiale Saint-Rémi à Husange. Église paroissiale pour l'écart de Husange et les écarts de Kœking et Garche (commune de Thionville), construite en 1708 (date portée sur le linteau du portail), restaurée en 1726 (date portée sur le 1er contrefort côté sud). Dernier niveau de la tour clocher, portail, plafonds de la nef et des bas-côtés, décor stuqué refaits, sacristies sont construits en 1881 (date portée sur le portail).
    • Église paroissiale Saint-Jacques à Sentzich, construite en 1828 (date portée sur la façade occidentale). La date 1846, portée sur la clef de la porte au chevet rappelle sans doute l’érection de la croix qui la surmonte. Tour clocher 4e quart XIXe siècle.
    • Ossuaire, sous la chapelle du cimetière, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [35].
    • Synagogue à Sentzich, construite au XIXe siècle ; transformée en atelier de menuiserie au XXe siècle, située rue de la Synagogue.

    Édifices militaires

    Carte des constructions de la Ligne Maginot dans le bois de Cattenom et la forêt domaniale de Garche

    La commune abrite sur son territoire plusieurs ouvrages de la ligne Maginot. Lors de l'élaboration du projet de ligne de défense, il a été reconnu stratégiquement indispensable d'englober la forêt et ses hauteurs dans le territoire défendu, sous peine de voir l'adversaire s'y installer en cas de guerre et tenir les vallées de la Moselle et de la Canner sous son contrôle et son feu d'artillerie. Un saillant a donc été aménagé dans le tracé de la ligne avec pour corollaire, afin d'en limiter la faiblesse potentielle (attaque par deux côtés),une concentration d'ouvrages inédite et impressionnante sur un petit périmètre. Ainsi trouve-t-on cinq ouvrages importants sur le ban de Cattenom :

    Ligne Maginot, Abri du bois de Cattenom.

    Outre ces ouvrages, on a aménagé également sur le ban de la commune une casemate d'infanterie (Sonnenberg), deux abris de surface pour la troupe (Bois de Cattenom, Rippert), un observatoire et des nombreux petits blockhaus chargés de renforcer la ligne de front. Il y avait aussi, en lieu et place de la centrale nucléaire, un casernement de temps de paix pour accueillir les militaires. D'autres ouvrages avaient été planifiés pour renforcer le saillant mais, faute de crédits, ils n'ont jamais été mis en chantier.

    En ajoutant les constructions situées sur les bans voisins (Boust et Breistroff la Grande) et qui sont à proximité (Abri du Bois Karre, Casemates de Basse-Parthe, blocs de combats du Kobenbusch), cette forte concentration d'ouvrages à vocation différente fait de la forêt communale de Cattenom et de la forêt domaniale de Garche le plus grand musée à ciel ouvert de la Ligne Maginot.

    Galerie photographique

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Coupé d'argent et de sable, à l'escarboucle de huit rais d'or, fleurdelisée sur la croix, pommetée sur le sautoir et ouverte du champ en abîme, brochant sur le tout[36].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Kättewen, H.A.S. (no 3), (ISSN 0762-7440)
    • S. Chimello, P. Kwiatrowski, Le pays de Cattenom, éd. Serge Domini, 2001 (ISBN 2-912645-34-4)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Cattenom » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Moselle »
    2. Sandre, « la Moselle canalisée »
    3. Sandre, « le ruisseau la Kiesel »
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle, 1868.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie royale, 1845.
    14. Zesummegestallt vum Henri Leyder - Lëtzebuerger Marienkalender, 1997, iwwerschaft 3/2011.
    15. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
    16. Albert-Louis Piernet 1983.
    17. Laurent Thomashausen, Hélène Delnef, Julian Wiethold, Vincent Blouet, Marie-Pierre Petitdidier, Metz, Inrap GEN, 2011.
    18. Clément Féliu, Leuques et Médiomatriques à La Tène moyenne et finale, 2008, SRA 57124-028.
    19. Théodore de la Fontaine, « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : troisième division, Luxembourg français », Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, V. Buck, vol. XVIII, .
    20. Historique de Cattenom, sur le site de la mairie de Cattenom. Consulté le 19 décembre 2007.
    21. Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.
    22. « Wikimaginot — Camp de Cattenom ».
    23. Jean Paul Paradeis, De l’évacuation à la libération dans La région de Thionville et de Cattenom.
    24. Hugh Mac Cole, The Lorraine Campaign.
    25. After Combat Report, 359th IR, novembre 1944
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    29. « Ecoles, collèges et lycées à Cattenom (57570, Moselle) », sur www.journaldesfemmes.com (consulté le ).
    30. « Entreprises, commerces et services à Cattenom (57570) », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
    31. « Ville de Cattenom, la Mairie de Cattenom et sa commune (57570) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    32. Inventaire du patrimoine
    33. « Eglise Paroissiale Saint-Martin, Saint-Etienne », notice no PA00107057, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Restauration de l'orgue Cavaillé-Coll de Cattenom
    35. « Ossuaire, sous la chapelle du cimetière », notice no PA00106743, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=7425
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