Hubert Prélier
Hubert Prélier[1] (état-civil inconnu) est un acteur de théâtre et de cinéma français actif des années 1910 au début des années 1960.
Biographie
En dehors des rôles qu'il a interprété tant au théâtre qu'au cinéma, on ne sait rien d'Hubert Prélier, pas même s'il s'agit de son véritable nom. Malgré une carrière artistique qui s'est déroulée sur près d'un demi-siècle, l'acteur n'a en effet guère laissé de traces dans la presse de l'époque.
Carrière au théâtre
- 1914 : Tout à coup, comédie dramatique en 3 actes de Paul et Guy de Cassagnac, au théâtre Sarah-Bernhardt (15 avril) : Hector d'Ingrandes
- 1914 : L'Aiglon, drame en 6 actes en vers d'Edmond Rostand, au théâtre Sarah-Bernhardt (3 mai) : le tailleur
- 1920 : Devant la mort, drame en 2 actes d'Alfred Savoir et Léopold Marchand, au théâtre du Grand-Guignol ()
- 1921 : Le Dieu d'argile, d'Édouard Schneider, au théâtre Antoine () : Denis Maupas
- 1921 : La Robe rouge, drame en 4 actes d'Eugène Brieux, au Théâtre National Populaire : Etchépare
- 1924 : L'Invitation au voyage, de Jean-Jacques Bernard, mise en scène Gaston Baty, au théâtre de l'Odéon () : Paul Olivier
- 1924 : Alphonsine, pièce en 3 actes de Paul Haurigot, au théâtre du Vaudeville () : Robert
- 1924 : Maya, comédie en 3 parties et 9 tableaux de Simon Gantillon, mise en scène de Gaston Baty, au Studio des Champs-Élysées () : le Nordique / le long-courrier
- 1925 : La Glu, drame en 5 actes et 6 tableaux de Jean Richepin, au théâtre de l'Ambigu (septembre) : Marie-Pierre[2]
- 1925 : Le Tentateur, pièce en 3 actes et 5 tableaux d'Henri Clerc et Lionel Landry, au théâtre des Jeunes Auteurs (octobre) : Pierre Guilbert[3]
- 1925 : Denise Marette, pièce en 3 actes de Jean-Jacques Bernard, mise en scène d'André Calmettes, au théâtre du Vieux-Colombier (16 novembre)
- 1926 : Simone et Félicien, pièce en 3 actes d'Henri Bancel, mise en scène de Fernand Bastide, au théâtre Michel (13 janvier) : Félicien
- 1926 : Les Visages de l'ombre, pièce en 3 actes et 4 tableaux d'Augustin Sandry, au théâtre du Palais-Royal (31 mai)
- 1929 : Cœur à gauche, pièce en 3 actes de Pierre Brasseur, au Studio des Champs-Élysées () : Jacques Mainvilliers
- 1930 : Le Nom que j'ai pris, pièce en 16 tableaux de Romain Sanvic, au théâtre des Champs-Élysées (8 février) : Pierre Dubois
- 1930 : Sport, comédie en 3 actes de Madeleine et Jacques de Zogheb, au Studio des Champs-Élysées (octobre) : Pierre Tavernier
- 1931 : Un Gentilhomme, pièce en 1 acte de Charles Lafaurie, au théâtre de la Madeleine (janvier)
- 1931 : La Sève, pièce en 3 actes d'Isabelle Georges-Schreiber, au tgéâtre de la Madeleine (janvier)
- 1931 : Phaéton, pièce en 4 actes et 6 tableaux de Marcel Pagnol, au théâtre des Arts (décembre) : Jean Blaise jeune[4]
- 1932 : Le Paquebot Tenacity, de Charles Vildrac, au Studio des Champs-Élysées () : Alfred Ségard
- 1942 : Jeanne avec nous, pièce en 4 actes de Claude Vermorel, mise en scène de Georges Douking, à la Comédie des Champs-Élysées () : l'inquisiteur
- 1945 : Lorenzaccio, pièce en 5 actes et 20 tableaux d'Alfred de Musset, adaptation et mise en scène de Gaston Baty, au théâtre Montparnasse () : le cardinal Cibo
- 1947 : L'Amour des trois oranges, d'Alexandre Arnoux, mise en scène de Gaston Baty, au théâtre Montparnasse : le comte Gozzi
- 1949 : Jeanne et les juges, de Thierry Maulnier, mise en scène de Maurice Cazeneuve, sur le parvis de la cathédrale de Rouen () : le troisième juge
- 1950 : Les Arbres meurent debout, pièce en 3 actes d'Alejandro Casona, adaptation française de Jean Camp, sur Paris Inter (29 mars
- 1952 : Le Bonheur des hommes, de Claude Vermorel, mise en scène de Michel Etcheverry, au théâtre des Célestins de Lyon ()
Carrière au cinéma
- 1933 : Le Petit Roi de Julien Duvivier : Pierre Zoltyk
- 1934 : Le Paquebot Tenacity de Julien Duvivier : Alfred Ségard
- 1934 : Itto de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein : le docteur Darieux
- 1935 : Aux jardins de Murcie de Max Joly et Marcel Gras : Xavier
- 1935 : Golgotha, de Julien Duvivier : l'apôtre Pierre
- 1942 : Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin : le docteur Sauvaget
Notes et références
- Patronyme parfois orthographié Preslier ou Prellier.
- Au nouvel Ambigu. "La Glu" de Jean Ricchepin. L'OEuvre, 9 septembre 1925, p. 5, à {{Gallica]}}.
- Les premières au théâtre des Jeunes Auteurs. Le Tentateur. Le Rappel, 28 octobre 1925, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
- Courrier des théâtres. Les nouveaux spectacles. Théâtre des Arts. Le Matin, 16 décembre 1931, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Portail du cinéma français
- Portail du théâtre
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.