Hyacinthe Corne

Hyacinthe Marie Augustin Corne, né le à Arras (Pas-de-Calais) et décédé le à Douai (Nord), est un magistrat et un homme politique français.

Hyacinthe Corne
Fonctions
Sénateur inamovible
Prédécesseur -
Successeur -
Député du Nord
Prédécesseur -
Successeur -
Député du Nord
Prédécesseur Lui-même
Successeur -
Député du Nord à l'Assemblée nationale constituante
Prédécesseur -
Successeur Lui-même
Député du 9e collège du Nord (Cambrai)
Prédécesseur Alexandre-César-Louis d'Estourmel (Majorité ministérielle)
Successeur Gabriel de Saint-Aignan (Majorité ministérielle)
Biographie
Nom de naissance Hyacinthe, Marie, Augustin Corne
Date de naissance
Lieu de naissance Arras (Pas-de-Calais)
Date de décès
Lieu de décès Douai (Nord)
Sépulture Cimetière de Douai
Nationalité  Français
Parti politique Centre gauche
Entourage Charles Desmoutiers
Profession Président du tribunal civil

Biographie

Fils de François-Michel-Joseph Corne et beau-frère de Charles Desmoutiers, il fit ses études aux Jésuites de Saint-Acheul, son droit à Paris, débuta en 1826 comme conseiller-auditeur à la cour de Douai, et fut nommé président du tribunal civil de Lille en 1830 et peu après président du tribunal civil de Douai. Il épouse Adélaïde Desmoutier[1].

Sa tombe.

Le , les électeurs du 9e collège électoral du Nord (Cambrai) l'élurent député. Il prit place dans l'opposition de gauche, et fut successivement réélu, le et le , mais échoua, le 1er août 1846, face à Gabriel de Saint-Aignan. Il prit une part active à la campagne des banquets, fut nommé par le gouvernement provisoire, le , procureur général à Douai, fut élu, le , représentant du Nord à l'Assemblée constituante, et fut appelé, le 17 juin suivant, aux fonctions de procureur-général près la Cour d'appel de Paris.

Après l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République, il avait été remplacé dans les fonctions de procureur-général à Paris par Baroche. Le , le département du Nord l'élut à l'Assemblée législative. Opposé au coup d'État du 2 décembre 1851, il fut enfermé au Mont-Valérien, puis, remis en liberté, il renonça momentanément à la vie politique pour se livrer à des travaux littéraires. Il n'essaya de rentrer au parlement qu'aux élections du ; mais il échoua, dans la 8e circonscription du Nord, face au candidat officiel Seydoux.

Le , il fut élu représentant du Nord à l'Assemblée nationale. Il siégea au centre gauche dont il devint président, fit partie de la commission de la réorganisation de la magistrature et de la commission de la presse. Le , l'Assemblée nationale l'élut sénateur inamovible[2],[3].

Il est inhumé au cimetière de Douai, dans la partie sise sur le finage de Sin-le-Noble.

Publications

  • Essai sur la littérature considérée dans ses rapports avec la constitution politique des différents peuples (1826)
  • De l'éducation publique dans ses rapports avec la famille et avec l'État (1842)
  • Rapport et projet de loi sur les jeunes détenus (1850)
  • Le cardinal Richelieu (1853)
  • Le cardinal Mazarin (1853)
  • Lettres à Adrien (1856)
  • Souvenirs d'un proscrit recueillis par Hyacinthe Corne (1861)
  • Éducation intellectuelle (1873)
  • La Vie et les Œuvres de Madame Desbordes-Valmore,    (Wikisource)
  • Madame Adèle Desloge : sa vie et ses œuvres (1879), lire en ligne sur Gallica

Notes et références

Sources

Annexes

Liens externes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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