Ilich Ramírez Sánchez

Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos ou le Chacal, est un terroriste vénézuélien né le .

Pour les articles homonymes, voir Ramírez et Carlos.

Ilich Ramírez Sánchez
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Ilich Ramírez Sánchez
Pseudonyme
Carlos
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Enfant
Rosa Kopp (d)
Autres informations
Membre de
Mouvements
Condamné pour
Condamnation
Lieux de détention

Il est surtout connu pour les différents attentats qu'il a menés en Europe et pour son habileté à rester dans la clandestinité. Condamné par la justice française à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinats, il est initialement détenu à la maison d’arrêt de la Santé à Paris. Il est actuellement incarcéré à la maison centrale de Poissy dans les Yvelines[1].

Biographie

Ilich Ramírez Sánchez est le fils d'un riche avocat communiste vénézuélien José Altagracia Ramírez-Navas et d'Elba Maria Sánchez, Ilich étant le patronyme de Lénine alors que son frère benjamin se prénomme Vladimir Ramírez et son frère cadet Lenín[2]. Ses parents divorcent quand Vladimir a quatre ans, mais ils continuent de vivre sous le même toit où des maîtresses d’école marxistes viennent enseigner[3].

Après cette instruction primaire à domicile, il fréquente le lycée Fermín Toro (es) à Caracas[4], rejoint le Mouvement des jeunes du Parti communiste en 1959 et assiste à la troisième Tricontinental Conference en avec son père. Cette même année, ses parents divorcent. Sa mère part pour Londres afin d'étudier au Stafford House College de Kensington et à la London School of Economics et emmène ses enfants avec elle pour qu'ils aient « une éducation internationale »[3].

En 1968, son père tente d'inscrire Ilich et son frère à la Sorbonne, mais un responsable du KGB le détecte auparavant parmi les recrues, et il optera finalement, grâce à une bourse obtenue par le Parti communiste du Venezuela, pour l'université Patrice-Lumumba à Moscou, un établissement destiné à former les élites du Tiers-Monde. Il y parfait son entraînement, mais se fait expulser de celle-ci en 1970 pour « provocations antisoviétiques et vie dissipée » à cause de son goût immodéré pour l'alcool et les femmes[5].

Il se rend ensuite à un camp d'entraînement de guérilla tenu par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), à Amman, capitale de la Jordanie. Il quitte finalement la Jordanie pour suivre des cours à la Polytechnic of Central London tout en continuant de travailler pour le FPLP[6].

Front populaire de libération de la Palestine

En 1973, il prend les commandes du Front populaire de libération de la Palestine - Opérations externes (FPLP-OE) dont il était sympathisant, et prend alors le surnom de Carlos[7].

Le à Londres, Carlos tente d'assassiner Joseph Sieff (en), homme d'affaires juif (PDG de Marks & Spencer et vice-président de la Fédération sioniste de Grande-Bretagne). Le mois suivant, aussi à Londres, il est responsable d'un attentat à la bombe contre la Hapoalim Bank[réf. nécessaire].

À la suite de ces événements, il se réfugie en France. En 1974, il revendique une série d’attentats à Paris : explosions à la voiture piégée devant les locaux parisiens de L'Aurore, de Minute et de L'Arche[réf. nécessaire].

Le , une grenade américaine de type M 26 (grenade volée sur une base américaine en Allemagne par la bande à Baader le ) est lancée dans l'enceinte du Drugstore Saint-Germain (Drugstore Publicis, qui est la propriété de Marcel Bleustein-Blanchet, d'origine juive), attentat qui fait deux morts et trente-quatre blessés dont 4 enfants. La Direction de la Surveillance du territoire (DST) est sur la piste du terroriste, qui voulait à cette occasion faire pression sur l’État français pour qu’il libère le terroriste Yoshaki Yamada (membre de l'Armée rouge japonaise) et laisse partir le commando de terroristes japonais qui avait mené, deux jours plus tôt, la prise d’otage à l’ambassade de France de La Haye[8]. Carlos revendique cet attentat cinq ans après les faits dans une interview parue le dans le magazine Al Watan Al-Arabi[9].

Le , il tente une attaque au lance-roquettes RPG-7 dans l'aéroport d'Orly. Il tire sur un Boeing 707 de la compagnie El Al, la compagnie nationale israélienne de transport aérien, mais rate sa cible. L'avion n'explose pas et la roquette s'écrase sur une voiture. La seconde roquette transperce un Douglas DC-9 yougoslave. Le , Carlos revient à Orly avec deux autres personnes, ils récupèrent un bazooka caché dans les toilettes et gagnent la terrasse de l'aéroport. Alors qu'ils s'apprêtent à viser un avion de la compagnie El Al, ils sont repérés et prennent dans le hall deux personnes en otage. Ils demandent et obtiennent un avion pour partir à Bagdad. Cette attaque fait 21 blessés[10]. Le , il abat Raymond Dous et Jean Donatini, deux inspecteurs de la DST[11], et Michel Moukharbal, un informateur libanais, rue Toullier à Paris. Un troisième policier, Jean Herranz, commissaire de la DST, est grièvement blessé[12].

Prise d'otages du siège de l'OPEP

Le , il organise et dirige la séquestration de 11 ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Vienne, lors d'une rencontre des dirigeants au siège de l'organisation[3].

L'opération est menée par un groupe de six personnes dirigé par Carlos, prenant soixante-six otages. Les terroristes, accompagnés de quarante-deux otages, se voient octroyer un avion de ligne Douglas DC-9 et partent en direction d'Alger. Neville Atkinson, ancien pilote de la Royal Navy et pilote personnel de Mouammar Kadhafi au moment des faits, est alors chargé de transporter une partie des terroristes à Alger[13] où ils débarquent, et où trente otages sont libérés. L'avion part ensuite en direction de Tripoli, débarquant d'autres otages, puis retourne à Alger où le reste des otages est libéré et où les terroristes obtiennent l'asile[réf. nécessaire].

Après 1975

Carlos quitte rapidement l'Algérie pour la Libye, puis pour le Yémen du Sud, à Aden, où il a à répondre de ses actions lors d'une entrevue avec les dirigeants du FPLP (Wadie Haddad vit alors dans le quartier de Khormaksar et l'hôtel Rock dans le quartier Tawahi près du « steamer point » est un lieu de transit pour certains militants, notamment de la RAF)[réf. nécessaire].

Carlos est écarté de la section des opérations extérieures; Wadie Haddad, le fondateur du FPLP-OE, l'accuse d'avoir refusé d'exécuter deux otages ou d'avoir pris l'argent de la rançon lors de la prise d'otage de l'OPEP[réf. nécessaire].

Recherché par toutes les polices occidentales, il s'installe à Beyrouth. Il quittera le Liban en 1982, à la suite de la défaite des Palestiniens. Il restera discret jusqu'à l’arrivée d’une lettre à l’ambassade de France de La Haye, le . Authentifiée par deux empreintes digitales de son pouce, cette lettre exige la libération de son bras droit Bruno Bréguet et de sa compagne Magdalena Kopp, arrêtés dix jours auparavant à Paris avec plusieurs kilos d’explosifs, prêts pour un attentat à la voiture piégée devant l'ambassade d'un émirat arabe que Carlos voulait faire chanter[14],[15].

Par la suite, une série d'attentats à la bombe destinés à obtenir leur libération va toucher la France : dans le train Capitole Paris-Toulouse le (5 morts, 77 blessés), une voiture piégée devant le siège du journal Al-Watan al-Arabi le rue Marbeuf à Paris (un mort, 63 blessés), dans le TGV près de Tain-l'Hermitage et à la gare Saint-Charles de Marseille le (5 morts et 50 blessés)[16].

Peu après, il sera signalé au Yémen du Sud et en Libye. Carlos retrouve Magdalena Kopp en 1985 à Damas, en Syrie. Avec leur fille Elba Rosa, le couple coule une semi-retraite dans un quartier résidentiel de la capitale syrienne. Mais il se révèle un hôte dérangeant pour le régime syrien qui tente de retrouver une place dans le concert des nations[16]. En 1991, il est lâché par ses protecteurs et trouve refuge au Soudan. Dans ses activités dans les services secrets soudanais, il était connu sous le nom de "Cheikh Hissene"[réf. nécessaire].

Le , il est condamné en France à la réclusion à perpétuité par contumace pour le meurtre des deux policiers de la DST et de leur informateur commis le [7].

Arrestation et procès

Le directeur adjoint de la DST, Jean-François Clair, apprend de la CIA que Ilich Ramirez Sanchez se trouve au Soudan courant 1994. Prenant contact avec les services soudanais, qui nient que le terroriste se situe sur leur sol puis qui le reconnaissent, la DST mène une enquête pour le localiser. Le à Khartoum, la DST, dirigée alors par le préfet Philippe Parant, parvient à le faire enlever sur ordre de Charles Pasqua alors ministre de l'Intérieur, sans mandat d'extradition et avec le soutien du gouvernement soudanais[17], puis à le ramener, anesthésié[18], dans un avion militaire qui atterrit à l'aéroport de Villacoublay. Il est incarcéré en France à la prison de la Santé le . Sa capture a eu lieu pendant qu'il était endormi pour une chirurgie plastique qui visait à cacher son identité. Le président de la République du Venezuela Hugo Chávez considérera, en 2009, qu'il s'agissait d'un kidnapping[3].

Il aurait rencontré Jacques Vergès à plus de vingt reprises, à Damas[NB 1]. L’instruction de son affaire est assurée par le juge Jean-Louis Bruguière. Sa défense est préparée par les avocats Jacques Vergès, Mourad Oussedik et Martine Tigrane avec l'aide du banquier pro-palestinien François Genoud[19].

Son procès débute le et se termine le [20],[21]. Il comparaît pour une seule affaire, le triple assassinat remontant au , les autres étant encore à l’instruction à ce moment-là. Il est reconnu coupable, condamné par la justice française à la réclusion criminelle à perpétuité[20],[22].

Un nouveau procès s'ouvre le pour 4 attentats commis entre 1982 et 1983, pour lesquels il réfute toute implication. Sa défense est assurée devant la cour d'assises spéciale par Isabelle Coutant-Peyre et Francis Vuillemin, avocats au barreau de Paris. Il est condamné le à une nouvelle peine de perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans. Rejugé en appel, il est condamné à la même peine le [23].

La prise d’otages de La Haye

L'attentat du drugstore trouve son origine et son mobile deux mois plus tôt. En effet, en , un émissaire nippon formé par le FPLP est arrêté à l'aéroport d'Orly par la police française. Le FPLP décide alors de monter une prise d'otages à l'ambassade française des Pays-Bas pour obtenir sa libération. Ainsi, trois commandos nippons feront irruption dans les locaux de la représentation diplomatique le . Ce sera pendant une prise d'otage qui durera quatre jours que l'attentat du drugstore sera mis à exécution[Quoi ?].

« Le gouvernement français faisant preuve de mauvaise volonté dans la satisfaction des exigences des preneurs d’otages, la situation devait s’enliser, résume la juge Duyé. C’est dans ces conditions que, le dimanche 15 septembre 1974, une grenade était lancée dans le Drugstore Publicis du boulevard Saint-Germain, à Paris, aux fins de faire pression sur l’État français. De fait, la prise d’otages en cours aux Pays-Bas devait connaître son dénouement le surlendemain, les personnes retenues ayant été libérées, et le commando ayant obtenu de pouvoir s’enfuir à bord d’un Boeing 707 long-courrier en possession de 300 000 dollars. »[réf. nécessaire]

Les grenades volées

Haruo Wako, le chef du commando japonais, a déclaré que Carlos avait retrouvé son équipe juste avant la prise d’otages pour lui fournir trois grenades et deux pistolets.

Il ajoute : « J’ai eu le sentiment que Carlos était impliqué dans cet attentat contre le Drugstore. Il était chargé de négocier avec le gouvernement français lors de la prise d’otages à La Haye, mais Paris ne l’a pas pris au sérieux. Je suppose que Carlos a monté cet attentat pour faire savoir au gouvernement français que c’était lui qui dirigeait l’opération de prise d’otages. »[réf. nécessaire]

Un ancien acolyte de Carlos, Hans-Joachim Klein, confirmera ces dires. Les deux hommes auront notamment participé à la prise d’otages du siège de l'OPEP à Vienne.

Interrogé en 1998, Hans-Joachim Klein avait aussi imputé l’attentat du Drugstore à son ancien complice[24].

L'attentat du drugstore Publicis

Pour l'attentat du drugstore Publicis en 1974, un premier non-lieu est rendu en 1983 en raison de l'absence de l'auteur présumé. Puis, en , la chambre d'accusation de Paris prononce un nouveau non-lieu clôturant définitivement le dossier[25]. Après une longue bataille procédurale autour de la question de la prescription des faits, Carlos est rejugé en devant la cour d’assises spéciale de Paris, au regard de « la persévérance de l’engagement terroriste de Ilich Ramírez Sánchez » et de la « connexité avec d’autres faits » pour lesquels des actes de procédures ont été accomplis[26].

Il est défendu par trois avocats du barreau de Paris (Isabelle Coutant-Peyre, son épouse, Francis Vuillemin et Antoine Van Rie)[27] et un avocat du barreau de Zurich (Marcel Bosonnet).

Il est condamné le à la réclusion criminelle à perpétuité, pour l'attentat du Drugstore. Il fait appel de cette décision et son nouveau procès s'ouvre le devant une cour d'assises spéciale[28],[29] qui confirme dix jours plus tard la réclusion criminelle à perpétuité[30]. Le , un compte-rendu du procès, résumant chaque journée d'audience, est publié dans la « gazette numérique » de Marc-Édouard Nabe, Nabe's News, augmenté de dessins d'audience réalisés par l'écrivain[31].

Incarcération

Il est transféré à la centrale de Saint-Maur le [22].

En prison, il se convertit à l'islam. Lors d'une cérémonie musulmane en 2001, Ramírez Sánchez se marie religieusement avec son avocate, Isabelle Coutant-Peyre, alors qu'il était toujours légalement marié à Lana Jarrar, sa seconde femme disparue dont il serait sans nouvelles[32].

En , il rend un hommage appuyé à Oussama ben Laden, défendant à la fois le choix des cibles des attentats du 11 septembre 2001 et l'absence d'implication de Ben Laden ou des talibans dans ceux-ci[33]. Il publie une autobiographie en intitulée L'islam révolutionnaire[34]. Dans ce livre, il soutient Oussama ben Laden et ses attaques contre les États-Unis, ainsi que Saddam Hussein pour avoir résisté aux États-Unis, appelant celui-ci le dernier chevalier arabe.

Fin 2003, il correspond avec l'écrivain français Marc-Edouard Nabe, qui lui offre une tribune mensuelle dans son éphémère journal La Vérité. Dans son premier billet, publié en , il y est mentionné en tant qu'« analyste politique le plus digne de ce temps »[35]. Cette correspondance journalistique durera jusqu'à l'arrêt de la publication, en . Les sujets embrassés vont de la critique littéraire du roman de Marc-Édouard Nabe, Printemps de feu (2003), aux interventions occidentales en Irak et leurs futures répercussions en Libye[36]. Après la disparition du journal, Carlos continue d'adresser des lettres à Nabe, qui les publie en 2017 dans le livre Les Porcs.

En , il est transféré à la prison de Fresnes[22]. Détenu à l'isolement du au pour des raisons de sécurité[37], il conteste cette décision en justice en 2005. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme du conclut que, compte tenu de la personnalité du détenu, l'isolement ne constituait ni une mesure excessive ni un « traitement inhumain ou dégradant », mais qu'en revanche l'absence de recours, en droit français, contre les décisions d'isolement, constituait une violation de l'article 13 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) qui donne le droit à un recours effectif[38].

Le , Carlos est transféré à la prison de Clairvaux[38]. Il est actuellement incarcéré à la maison centrale de Poissy dans les Yvelines[1].

En , le juge Jean-Louis Bruguière ordonne un nouveau procès contre Carlos concernant des faits de « Meurtres et de destructions de biens à l'aide de substances explosives » ayant eu lieu en France en 1982 et 1983[39].

En , il écrit de sa prison au président américain Barack Obama afin d’intervenir pour retrouver la trace de son complice suisse Bruno Bréguet[40].

En , il apporte son soutien à la liste antisioniste que Dieudonné présente aux élections européennes du 7 juin 2009 afin de dénoncer ce qu'il voit comme de la barbarie israélienne envers les Palestiniens[41]. (Carlos est d'ailleurs le parrain de la deuxième fille de Dieudonné M'bala M'bala[42].)

Le samedi , Hugo Chávez a fait l'éloge de Carlos. Prenant la parole à Caracas devant un congrès international réunissant des représentants de partis de gauche, le président vénézuélien a qualifié son compatriote Ilich Ramirez Sanchez de héros révolutionnaire et prend sa défense : « On l'accuse d'avoir été un terroriste. Mais il fut en réalité l'un des grands combattants de l'Organisation de libération de la Palestine. Il a, je le pense, été injustement condamné. On l'accuse de choses dont il n'est pas responsable. »[43].

En , il intervient auprès de son avocat pour dénoncer les inexactitudes du film Carlos d'Olivier Assayas, triptyque de 5 h 30 consacré à sa vie. Il indique que ce film comporte des inexactitudes et des falsifications. Il cite notamment le cas de la prise d'otages du siège de l'OPEP à Vienne en 1975, prétendument attribuée à Saddam Hussein [pas clair] dans le film alors qu'il affirme que c'est en réalité le dirigeant libyen de l'époque Mouammar Kadhafi qui en serait à l'origine[44].

Dans les œuvres de fiction

Notes et références

Notes

  1. Témoignage de Carlos par téléphone dans le film l'Avocat de la terreur ainsi que les renseignements de la Stasi.

Références

  1. « Entretien avec Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos », sur Geostrategie.com,
  2. (en) John Follain, Jackal: The Complete Story of the Legendary Terrorist Carlos the Jackal, Arcade Publishing (en), 1988, p. 4.
  3. Julie Pacorel, « Carlos, le « Che » de Caracas », sur slate.fr,
  4. François-Xavier Freland, « Carlos ou la genèse d'un antihéros révolutionnaire », sur rfi.fr,
  5. Yolène Dilas-Rocherieux, « Communisme, révolution, islamisme. Le credo d’Ilich Ramirez Sanchez », Le Débat, no 128, , p. 142 (DOI 10.3917/deba.128.0141)
  6. Cécile van de Voorde, Mark S. Hamm, Mark S. Hamm, Crimes Committed by Terrorist Groups : Theory, Research, and Prevention, Diane Publishing, , p. 121
  7. Thierry Oberlé, « Carlos, tueur sans frontières », sur Lefigaro.fr,
  8. Jean-Jacques Cécile, Le renseignement français à l'aube du XXIe siècle, Lavauzelle, , p. 44.
  9. Thierry Vareilles, Encyclopédie du terrorisme international, Harmattan, , p. 469.
  10. Dennis Eisenberg et Eli Landau, Carlos. Terroriste international, Stanké, , p. 238
  11. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français victimes du devoir
  12. Karl Laske, « 27 juin 1975, trois morts rue Toullier à Paris(...) », Libération, (lire en ligne)
  13. (en) Neville C. Atkinson, Death on small wings : tales of a presidential pilot, Kinloss, Librario, , 407 p. (ISBN 978-1-904440-78-9, OCLC 71346587)
  14. (fr) Une figure du terrorisme international
  15. Georges Marion, «j'étais Mme Carlos...», sur Nouvelobs.com, semaine du 6 septembre 2007
  16. « "Carlos" jugé à nouveau en France », sur Lexpress.fr,
  17. Pierre Péan, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Fayard 2010, p. 291.
  18. Guisnel, Jean (1951-....)., Au service secret de la France, Paris, Éditions Points, 531 p. (ISBN 978-2-7578-5509-6 et 2757855093, OCLC 988751503, lire en ligne)
  19. Richard Labévière, Histoire, la-croix.com, 26 janvier 1996
  20. Marie-France Etchegoin, « Carlos la troisième vie d’un terroriste », sur hebdo.nouvelobs.com, semaine du 11 décembre 1997
  21. (fr) Les dernières minutes du procès de Carlos, triple meurtrier
  22. « Carlos débouté par la Cour européenne des droits de l’homme, 27 janvier 2005 15:25 », sur droits-fondamentaux.prd.fr
  23. « Carlos condamné à perpétuité en appel », sur liberation.fr,
  24. Soren Seelow, « « Carlos » jugé 42 ans après pour l’attentat du Drugstore Saint-Germain », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  25. Alain Bauer, Christophe Soullez, Une histoire criminelle de la France, Odile Jacob, , p. 175.
  26. « Attentat du Drugstore Publicis: Carlos jugé pour "assassinats" », sur liberation.fr, .
  27. Thémis, « Suivi du procès de l’attentat contre le Drugstore Saint Germain - FENVAC - Fédération Nationale des Victimes d'Attentats et d'Accidents Collectifs », sur FENVAC (consulté le )
  28. Paris Match, 04.03.2018
  29. i24news
  30. « Attentat à Paris en 1974 : Carlos à nouveau condamné à la prison à perpétuité », Le Monde, (lire en ligne)
  31. « Procès Carlos : on y était ! », Nabe's News, (lire en ligne)
  32. (en) « My Love for Carlos the Jackal », sur Theage.com.au,
  33. Alain Abellard, « L'hommage de Carlos à Oussama Ben Laden », Le Monde, (lire en ligne)
  34. Jean-François Mayer, « Carlos : le manifeste d'un révolutionnaire professionnel », sur Terrorisme.net,
  35. Carlos, « Le billet de Carlos », sur alainzannini.com,
  36. Carlos, « Le billet de Carlos », sur alainzannini.com
  37. « CEDH, 27 JANVIER 2005, RAMIREZ SANCHEZ C./ LA FRANCE », sur Ban Public
  38. « ARRÊT DE GRANDE CHAMBRE RAMIREZ SANCHEZ c. FRANCE », sur Conseil de l'Europe, Communiqué du Greffier du (Cour européenne des droits de l'homme, requête no 59450/00)
  39. (en) « Carlos the Jackal faces new trial », sur BBC, (consulté le )
  40. Christian Campiche, « De sa prison, le terroriste Carlos écrit à Barack Obama », sur Rue89.com,
  41. « Dieudonné joint par le terroriste Carlos en plein meeting », sur Lexpress.fr, (consulté le )
  42. interview de D. M'bala M'bala donné au mensuel Causeur no 10; février 2014
  43. Jean-Pierre Langellier, « Hugo Chavez, président du Venezuela, encense "Carlos" », sur Lemonde.fr,
  44. « Carlos/film: "images ridicules" sur sa vie », sur Lefigaro.fr,
  45. [vidéo] Doc en Stock, « Les Années Carlos (Playlist)Youtube », sur YouTube
  46. « Golden Globe: "Carlos" du Français Olivier Assayas meilleure mini-série TV », sur Google Actualités, (consulté le )
  47. Propos recueillis par Jean-Luc Douin, « Olivier Assayas : “À travers Carlos, je fais moins un film politique qu’un film sur la politique” », sur festivalcannes.blog.lemonde.fr,

Annexes

Bibliographie

  • Bernard Violet, Carlos : les réseaux secrets du terrorisme international, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Epreuve des faits », , 367 p. (ISBN 978-2-02-023739-0, OCLC 36671659).
  • László Liszkai et Roland Mehl, Carlos à l'abri du rideau de fer, Paris, Éd. du Seuil, , 221 p. (ISBN 978-2-02-013234-3, OCLC 37353510).
  • Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos et Jean-Michel Vernochet, L'islam révolutionnaire, Monaco, Editions du Rocher, , 273 p. (ISBN 978-2-268-04433-0, OCLC 851266894)(textes et propos recueillis, rassemblés et présentés par Jean-Michel Vernochet).
  • Isabelle Coutant et Joseph Vebret, Épouser Carlos : un amour sous haute tension, Paris, Éditions L'Archipel, , 279 p. (ISBN 978-2-84187-552-8, OCLC 635196598).
  • (en) John Follain, Jackal : the complete story of the legendary terrorist, Carlos the Jackal, New York Boston, Arcade Pub. Distributed by Little, Brown, , 318 p. (ISBN 978-1-55970-466-3, OCLC 39497805, lire en ligne).
  • Aude Siméon, Prof chez les taulards : Témoignage, Cork, Primento Digital Publishing, , 135 p. (ISBN 978-2-36934-077-5, OCLC 975223578, lire en ligne).

Liens externes

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