Incendies (film)

Incendies est un film dramatique québécois réalisé par Denis Villeneuve, qui a écrit le scénario avec Valérie Beaugrand-Champagne et sorti en 2010. Le film est inspiré de la pièce de théâtre Incendies de Wajdi Mouawad, elle-même inspirée de la vie de Souha Bechara[1].

Pour les articles homonymes, voir Incendies.

Incendies

Réalisation Denis Villeneuve
Scénario Denis Villeneuve
Valérie Beaugrand-Champagne
adapté de la pièce de Wajdi Mouawad
Musique Grégoire Hetzel
Acteurs principaux
Sociétés de production micro_scope
Pays de production Québec, Canada
Genre Drame
Durée 131 minutes
Sortie 2010

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il est présenté en première mondiale lors de la 67e Mostra de Venise et sélectionné dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère en vue de la 83e cérémonie des Oscars. Le film remporte neuf prix à la 13e cérémonie des Jutra le 13 mars 2011, dont celui du meilleur film et du meilleur scénario. Incendies est considéré comme l'un des 10 meilleurs films de 2011 par le New York Times[2].

Synopsis

Montréal. À la suite du décès de leur mère Nawal Marwan, les jumeaux Jeanne et Simon se voient remettre deux lettres par le notaire Jean Lebel. L'une qu'ils doivent donner à leur père qu'ils n'ont jamais connu et qu'ils croyaient mort, et l'autre à leur frère dont ils ignoraient l'existence. Commence alors pour les jumeaux une longue quête vers leurs origines, et le dévoilement de la vie secrète de leur mère.

Résumé détaillé

L'intrigue repose sur le conflit entre musulmans et chrétiens durant une guerre civile dans un pays imaginaire, aux toponymes inventés. On pense au Liban, bien que le mot ne soit jamais prononcé dans le film, mais le réalisateur a voulu « rester dans un univers imaginaire. Incendies est un film qui parle de politique sans être lui-même politique : il s’agit de traiter de la colère, pas de la provoquer[3]. »

L'histoire commence dans la partie chrétienne, au nord d'une contrée fictive du Moyen-Orient. Nawal Marwan, de confession chrétienne, est forcée d'abandonner son premier fils, Nihad, à sa naissance car il était le fruit d'une relation avec un musulman. La grand-mère de Nawal le marque toutefois au talon droit de trois points alignés verticalement à titre de signe distinctif, après quoi l'enfant est placé dans un orphelinat à Daresh — la capitale fictive de ce pays fictif —, où sa mère se promet de venir le rechercher, une fois qu'elle aura terminé ses études.

Mais les tensions éclatent dans le pays et, voulant retrouver son enfant, Nawal se rapproche de la zone de conflits. Quand elle arrive à l'orphelinat, il est trop tard : le bâtiment a été détruit par des milices musulmanes qui ont emmené les enfants avec eux, du côté des camps de réfugiés de Deressa. Elle prend donc un bus à destination de ce camp. Mais le bus est attaqué par des chrétiens à la solde d'un chef politique, qui massacrent les passagers musulmans, et Nawal ne doit son salut qu'à la croix qu'elle porte autour du cou. Quand elle arrive enfin à Deressa, elle découvre les ruines du camp de réfugiés, entièrement détruit par les chrétiens. Dans ces conditions, avec son fils avalé par la guerre, le père de son fils assassiné, elle n'a plus rien à perdre et rejoint un groupe radical musulman. Elle infiltre le camp adverse en tant que professeur de français et réussit à assassiner un dirigeant politique chrétien.

Pour ce meurtre, elle est condamnée sans procès et enfermée pendant 15 ans à la prison secrète de Kfar Ryat, dans le sud, qui évoque la prison de Al-Khiam, à l'époque sous contrôle israélien. Elle y est régulièrement torturée et violée par Abou Tarek, un ancien tireur d'élite recyclé en bourreau. Elle chante souvent pour ne pas sombrer dans le désespoir et la folie. Durant sa détention, elle tombe enceinte de son bourreau et accouche de jumeaux, ceux-là mêmes qui rechercheront leurs origines.

C'est que son fils, Nihad de Mai (surnom provenant de la date de son inscription dans les registres de l'orphelinat de Daresh), avait entretemps été recruté et formé par les milices musulmanes. Tireur d'élite hors pair, il veut devenir martyr afin de retrouver sa mère, mais son chef, Chamsedinne, s'y oppose. Sans famille, sans attache, il devient possédé par la guerre. Franc-tireur, il est désormais « soldat de la mort ». Mais il finit par être capturé par le camp chrétien qui en fait un gardien de prison. Et c'est là que Nihad Harmanni, qui va prendre le nom d'Abou Tarek, devient le bourreau de sa propre mère — dont il ignore tout.

À sa sortie de prison, « la femme qui chante » apprend que ses jumeaux sont encore vivants. Elle les retrouve, et son ancien chef de milice les exfiltre tous les trois au Canada, une récompense pour « services rendus ». Là-bas, bien des années plus tard, alors qu'elle se baigne dans une piscine publique, elle voit un homme au bord du bassin, qui lui tourne le dos. Elle aperçoit alors le tatouage que l'homme porte au talon, et reconnaît les trois points qui avaient été tatoués à son fils, quarante ans auparavant, avant qu'elle ne doive l'abandonner. Cet homme n'est donc autre que Nihad. Mais très vite l'horreur saisit Nawal quand il se retourne et qu'elle reconnaît en lui son bourreau, Abou Tarek. Le choc est alors si grand qu'elle meurt peu de temps après, confiant seulement son secret au notaire Lebel.

Après avoir appris la vérité, les jumeaux remettent les deux lettres à Nihad Harmanni. Nawal a enfin droit à son épitaphe, « La vérité est faite, le fil de la haine est coupé ». La scène finale du film montre Harmanni se recueillant sur la tombe de sa mère.

« Un plus un, ça peux-tu faire un ? »

 Simon Marwan

Fiche technique

Distribution

Pour ce film, le réalisateur a travaillé avec de nombreux amateurs en Jordanie, pays du tournage[8].

Production

Le film a été tourné au Canada et en Jordanie[8].

Réception

Sortie

À peine sorti en DVD et en Blu-ray au Québec, depuis le 15 mars 2011, le film Incendies fait un tabac dans les magasins et clubs vidéo. Selon le palmarès pour la semaine du 14 au 20 mars, il était premier tant dans les locations que dans les ventes, en DVD et en Blu-ray, dans les magasins Archambault et Le SuperClub Vidéotron. Même dans les librairies Renaud-Bray, le film est également au sommet du palmarès des ventes. Christian Théberge, directeur des ventes, section divertissement maison (Québec) chez le distributeur Séville, a indiqué : « depuis que le site iTunes propose des films en français, soit environ un an, Incendies a battu tous les records de téléchargements et de ventes pour un film en français[9] ».

Box-office

PaysBox-officeDate de sortie[10]
 Mondial15 671 656 $17 septembre 2010
Box-office international10 883 038 US$12 janvier 2011
Box-office Québec3 750 000 $17 septembre 2010
Box-office Canada4 788 618 $20 janvier 2011
Box-office France315 000 entrées12 janvier 2011
Box-office États-Unis2 071 334 $22 avril 2011
Box-office Australie1 178 539 $3 mars 2011
Box-office Israël36 000 entrées10 juin 2011

Québec

Au début d'octobre 2010, après dix-sept jours d'exploitation, le film franchit le cap du million de dollars canadiens au box office. Présenté sur trente-six écrans dans la province de Québec, le film se classe en deuxième position derrière Le réseau social lors de sa troisième fin de semaine en salles[11]. Après neuf semaines, le film occupe le huitième rang au box-office avec des recettes totalisant environ 2,4 millions de dollars[12]. À la fin de l'année 2010, le film a engrangé environ 2 575 300 $, ce qui en fait le deuxième film ayant engendré le plus de recettes cette année-là après Piché, entre ciel et terre[13]. Après cinq mois à l'affiche au Québec, ce film dépasse les trois millions de dollars. Avec la nomination du meilleur film étranger aux Oscars récemment, le film a connu un regain d'intérêt au Québec. Pour répondre aux demandes des spectateurs, depuis le 4 février[Quand ?], ce film est à l'affiche de trente-trois salles partout au Québec, soit vingt salles supplémentaires en plus des treize salles déjà disponibles depuis une semaine[14]. À la vingt-quatrième semaine, les recettes québécoises ont dépassé les trois millions et demi de dollars. Le film est toujours à l'affiche depuis six mois, du rarement vu[15]. Même si le DVD est disponible dans les vidéoclubs, le film est encore[Quand ?] projeté en douze salles de cinéma et vient surpasser le film le plus populaire de 2010, Piché, entre ciel et terre avec 3,7 millions de dollars[16].

Canada

Pour la recette totale, y compris le Canada anglais, depuis la sortie, Incendies a rapporté 4 788 618 dollars, dont 3 750 000 dollars au Québec[17].

France

Incendies sort sur soixante-six écrans en France en janvier 2011[18]. Après une semaine, on dénombre environ 41 570 entrées[18]. Après trois semaines, il a grimpé à quelque 115 000 entrées, ce qui se trouve être un excellent score pour un film québécois en France[19]. À la quatrième semaine, il vient dépasser les 140 000 entrées, confirmant son succès avec une constance remarquable. Le nombre d'écrans a été augmenté à 95 écrans, vingt-cinq de plus qu'il y a un mois[Quand ?][20]. Même s'il ne figure plus dans le box-office français, le nombre d'entrées continue de grimper lentement et, le 23 février 2011, Isabel Dubar, la directrice du distributeur Happiness, est fière d'annoncer que le film a dépassé les 200 000 entrées. Aucun film québécois n'a réussi à atteindre les 200 000 entrées depuis Les Invasions barbares. Alors que la distribution ne compte aucune vedette et que le réalisateur est inconnu en Europe, le bouche-à-oreille est la cause de ce succès remarquable[21]. Le 15 mars 2011, Incendies continue de séduire la France avec plus de 240 000 personnes qui l'ont vu depuis la sortie[22]. Près de quatre mois après la sortie, le film est toujours à l'affiche, où il dépasse maintenant 275 000 entrées[23]. Finalement, ce sont quelque 301 779 spectateurs qui ont vu le long-métrage québécois[24].

États-Unis

Le film sort le 22 avril 2011 aux États-Unis[25]. Pour le premier week-end, trois salles étaient à l'affiche à New-York et à Los Angeles et le long-métrage a obtenu des recettes de plus de 54 000 dollars, soit une moyenne de 18 000 dollars par écran[17]. Près de deux mois plus tard, avec cent écrans à travers le pays, il est monté à 1,4 million de dollars[26]. Plus de quatre mois après la sortie, le film est toujours à l'affiche dans certains villes où il a connu des succès comme à Washington, où il a récolté deux millions de dollars[27]. À la fin de l'année 2011, le site Indiewire.com a dressé la liste des dix longs métrages en langue étrangère qui ont amassé le plus de recettes en sol américain. Incendies se figure en cinquième place, ce qui est considéré comme un succès[28].

Monde

Alors que le film Incendies est déjà disponible en DVD au Québec et bientôt en France, les cinquante pays qui ont acheté ses droits viennent de commencer à diffuser ce film dans les salles obscures, notamment en Islande, au Moyen-Orient et en Australie. Il le sera bientôt en Angleterre et en Scandinavie. Déjà, en Australie, Incendies est un gros succès, et a déjà[Quand ?] un million de dollars[29].

Québec

Incendies est bien accueilli par la critique, qui apprécie l'adaptation cinématographique de la pièce[30] : le cinéma de Villeneuve apporte à l'œuvre un réalisme qui complète à merveille la dimension profondément tragique et iconique de la pièce de Mouawad. Le site Mediafilm.ca a accordé au film une note remarquable, soulignant que « Denis Villeneuve signe son meilleur film à ce jour[31]. » The Gazette a attribué la mention rare de « chef-d'œuvre » à ce film pour décrire la performance étonnante d'Azabal[32]. Le site Rue Frontenac lui a donné 4,5 étoiles sur cinq possibles, et La Presse, Le Soleil, Le Journal de Montréal, Echos Vedettes, Cinoche.com et Ici Weekend ont tous accordé quatre étoiles sur cinq[33].

France

En France, le site Allociné propose une moyenne de 3,8/5 étoiles à partir de l'interprétation de dix-huit titres de presse. Le Journal du dimanche, Le Point et Télé 7 jours ont particulièrement aimé le film. Les critiques les moins bonnes proviennent des Cahiers du cinéma et de Studio Ciné Live avec 2/5 étoiles parce qu’Incendies n'a « pas davantage joué sur les zones d'ombre au lieu d'écraser le récit sous le flot d'une lumière dénuée de mystère et d'intensité, assurément bien loin de celle du feu[34]. »

États-Unis

Les premières critiques sont plus que positives. Le film Incendies arrive en tête des nouveautés cinéma de la semaine les mieux cotées par les critiques, selon le site spécialisé Indie Wire. Sur le célèbre site internet Rotten Tomatoes, le film de Denis Villeneuve obtient une cote impressionnante de 93 % pour le bilan des critiques des différents médias nord-américains[35]. Le magazine Entertainement Weekly a accordé une excellente note de A- au film, tandis que le New York Magazine parle d'un « film extraordinaire[23] ». Joshua Rothkopf dans le Time Out New York a écrit que, « drame politique stupéfiant pouvant rappeler le cinéma intimiste de Bernardo Bertolucci, Incendies est un film puissant ». A.O. Scott, du New York Times, a choisi ce film de la semaine pour de cette « chronique d'une impressionnante nuance ». Bob Mondello, de la prestigieuse radio publique NPR, a ajouté que c'est « Bouleversant, cathartique, un film à couper le souffle ». Peter Travers, du magazine Rolling Stone, a écrit que ce film est « Un thriller dévastateur du cinéaste québécois Denis Villeneuve, qui vous happe et ne vous quitte plus. Il n'y a aucune façon de chasser ce film de vos rêves. »

Si la précieuse statuette de l'Oscar du meilleur film étranger a échappé à Denis Villeneuve (il a été récemment remis à Revenge de Susanne Bier), Joe Morgenstern du Wall Street Journal écrit malgré tout : « Voici le film qui aurait dû gagner l'Oscar du meilleur film en langue étrangère cette année ». Toutefois, le film connaît quelques critiques négatives dont celle du Village Voice qui trouve au film de Villeneuve « des airs de telenovela latino-américaine plutôt que de tragédie grecque ». Le tabloïd New York Post reproche au film un regard jugé « anti-occidental ». Mais dans l'ensemble, le film obtient un véritable succès critique[35].

Distinctions

Récompenses

Nominations

Analyse

Aux États-Unis, le film Incendies connaît un très bon départ pour la première semaine, gagnant 18 000 $ par écran. En comparaison du film Revenge de Susanne Bier, qui a le même distributeur américain, Sony Pictures Classics, que le film Incendies, la gagnante de l'Oscar du meilleur film étranger avait une moyenne d'environ 8 000 $ par écran à sa sortie américaine il y a un mois[Quand ?][46].

Les critiques américains positifs pour un film québécois sont très rares. Selon le baromètre de « fraîcheur » de Rotten Tomatoes, si la cote du film Incendies atteint 93 %, Les Invasions barbares de Denys Arcand, lauréat de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, a cumulé une cote aussi très enviable de 82 % depuis 2003. Avec le résultat de 93 %, Incendies est actuellement le deuxième film le mieux coté par la critique aux États-Unis, après la comédie satirique américaine Les Winners et devant le film français Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois[46].

Conjecture de Syracuse

Jeanne, la sœur, est mathématicienne. Au début du film, elle introduit un cours de mathématiques à propos de la conjecture de Syracuse, selon laquelle la suite de Syracuse de n'importe quel entier strictement positif atteint 1. Cette conjecture n'est pas étrangère à l'histoire de cette famille : la quête des jumeaux les amène à conclure que « 1 + 1 = 1 ». L'analogie ne tient que parce que d'une suite multiple on arrive au chiffre 1.

Cependant on peut aussi faire remarquer qu'une suite de Syracuse stationne sur un cycle de trois chiffres, dit trivial, ce qui n'est pas sans rappeler que les survivants de la famille, à savoir les deux jumeaux, le frère et le père, ne représentent finalement que trois personnes. De plus, la conjecture de Syracuse n'a jamais été démontrée, ni expliquée : ceci pourrait faire écho au dénouement du film qui ne propose aucune explication rationnelle à la tragédie vécue par cette famille mais montre plutôt ses survivants acceptant la paix et le pardon comme seules solutions viables.

Notes et références

  1. F. Da., « Le sourire de Souha Bechara, reflet d'un Liban combattant », Le Monde, .
  2. Voir sur le site du New York Times.
  3. « "L’idée magnifique de Wajdi Mouawad dans Incendies est de briser le cycle de la violence" », sur zerodeconduite.net (consulté le )
  4. AlloCine, « Casting de Incendies » (consulté le )
  5. Charles-Henri Ramond, « Incendies – Film de Denis Villeneuve », sur Films du Québec, 17 août 2010 (mise à jour : 15 décembre 2019) (consulté le )
  6. Marc-André Lussier, « Incendies à la Cité des Doges », sur La Presse, (consulté le )
  7. La Presse canadienne, « En bref - Incendies est sélectionné au Festival de Telluride », sur Le Devoir, (consulté le )
  8. Denis Villeneuve, scénariste et réalisateur d’Incendies (pdf), Defoy, S. (2010). Ciné-Bulles,28(4),42–47
  9. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/14394-iincendiesi-fait-un-tabac-en-numerique.html?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_cinema_261_accueil_POS3, 29 avril 2011, Mon cinéma.
  10. https://www.imdb.com/title/tt1255953/releaseinfo, imdb
  11. Maxime Demers, « Un million de recettes — Succès en salles pour Incendies », sur http://www.exRueFrontenac.com, Rue Frontenac,
  12. Martin Bilodeau, « Incendies, Curling et la mesure d'un succès », Le Devoir, .
  13. Odile Tremblay, « Année faible aux guichets pour le cinéma québécois », Le Devoir, .
  14. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/13881-regain-dinteret-pour-iincendiesi.html, La presse, 3 février 2011.
  15. http://blogues.cyberpresse.ca/arts-du-soleil/2011/02/28/incendies-le-feu-est-toujours-pris/, Cyberpresse, 28 février 2011.
  16. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/03/15/17617411-qmi.html,canöe. 15 mars 2011.
  17. « Incendies démarre en trombe aux États-Unis », Radio-Canada, (lire en ligne).
  18. Christian Rioux, « Rien d'assuré en France », Le Devoir, .
  19. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/13881-regain-dinteret-pour-iincendiesi.html, jeudi 3 février 2011, La presse.
  20. http://www.journalmetro.com/culture/article/767671--150-000-entrees-pour-incendies-en-france, Métro Montréal, 9 février 2011.
  21. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/02/23/17375311-jdm.html, 23 février 2011, Canöe.
  22. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/03/15/17617411-qmi.html,canöe, 15 mars 2011.
  23. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/04/22/18054966-jdm.html, 22 avril 2011, Canöe.
  24. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/14622-iincendiesi-seduit-les-États-Unis.html, 28 avril 2011, Mon cinéma.
  25. La Presse canadienne, « En bref - Incendies sort en salles aujourd'hui aux États-Unis », Le Devoir, .
  26. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/06/13/18274451-jdm.html, Canöe, 13 juin 2011.
  27. http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/08/20110825-073228.html, canoe.ca, 29 août 2011.
  28. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/12/30/19181071-jdm.html, Canöe, 30 décembre 2011.
  29. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/06/16/18290286-jdm.html, Canöe, 16 juin 2011.
  30. Anna Winterstein, « Un film entre tragédie et réalisme », sur http://disvoir.wordpress.com, Dis Voir,
  31. http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=80106598742146820&Version=1, mediafilm.ca, septembre 2010
  32. http://www.mediafilm.ca/fr/revues-presse.sn?code=80106598742146820, mediafilm.ca, septembre 2001.
  33. http://www.incendies-lefilm.com/#/bandeannonce, Site officiel, octobre 2010<.
  34. http://www.allocine.fr/film/revuedepresse_gen_cfilm=179349.html, allocine.fr, janvier 2011
  35. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/14622-iincendiesi-seduit-les-etats-unis.html, 28 avril 2011, Mon cinéma.
  36. La Presse canadienne, « Festival international du film de Toronto - Incendies est sacré meilleur film canadien », Le Devoir,
  37. La Presse canadienne, « En bref - Meilleur film canadien », Le Devoir,
  38. La Presse canadienne, « En bref - Trois réalisateurs québécois s'illustrent à Namur », Le Devoir,
  39. « Incendies de Denis Villeneuve poursuit une carrière internationale remarquable », sur http://www.incendies-lefilm.com,
  40. La Presse canadienne et La Presse, « Denis Villeneuve aux oscars », sur http://www.cyberpresse.ca, Le Nouvelliste,
  41. André Duchesne, « Xavier Dolan et Denis Villeneuve primés à Rotterdam », sur http://www.cyberpresse.ca, La Presse,
  42. http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2011/03/03/17480056-qmi.html, 3 mars 2011, Canöe
  43. http://www.showbizz.net/cinema/prix-genie-incendies-repart-avec-huit-statuettes-74877.html, showbizz.net, 10 mars 2011
  44. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/article/16442-Un-Prix-Lumiere-a-Paris-pour-le-film-iIncendiesi.html, La Presse, 13 janvier 2012
  45. Joel Roy, « Academy Awards : Les nominés annoncés », sur http://critique-info.com,
  46. Voir article du 29 avril 2011, Mon cinéma.

Bibliographie

Ouvrages

  • Sébastien Fevry, Serge Gortely, Arnaud Join-Lambert (dir.), Regards croisés sur Incendies. Du théâtre de Mouawad au cinéma de Villeneuve, Louvain-la-Neuve, Academia-L’Harmattan, coll. « Imaginaires », , 142 p. (présentation en ligne)

Articles

  • Flora Champy, « Incendies : l’identité contre la guerre », sur nonfiction.fr, (consulté le )
  • Fanny Lautissier, « Incendies : tragédie et temps présent vol. 106, no. 2, , pp. . », Les Cahiers de l'Orient,, vol. 106, no 2, , p. 91-98 (lire en ligne, consulté le )

Annexes

Article connexe

Liens externes

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