Jacques Charon

Jacques Charon est un acteur et metteur en scène français, né le dans le 4e arrondissement de Paris[1], ville où il est mort le dans le 1er arrondissement[2].

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Ne doit pas être confondu avec Jacques Charron.

Jacques Charon
Jacques Charon en 1975 à Toulouse.
Nom de naissance Jacques Silvain Édouard Charon
Naissance
4e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Décès
1er arrondissement de Paris
Profession Acteur
Films notables L'Auberge rouge
Cartouche

Il entre en 1941 à la Comédie-Française où il effectuera toute sa carrière de comédien et signera plus d'une vingtaine de spectacles. Nommé sociétaire en 1947 puis doyen en 1972, il s'est aussi distingué en tant que metteur en scène dans le théâtre de boulevard.

Biographie

Famille et enfance

Fils d'un chef de rayon aux Grands Magasins du Louvre, il naît à Paris rue des Bons-Enfants, près de la Comédie-Française, au domicile de ses parents[3]. Il fait ses études au lycée Charlemagne. Très jeune, il est déjà passionné de théâtre, allant jusqu'à déclarer qu'il a appris à lire sur les affiches de la Comédie-Française. Lorsqu'il obtient des bonnes notes à l'école, ses parents autorisent sa sœur à l'emmener aux matinées de la Comédie-Française le jeudi[4].

Formation

Tombe de Jacques Charon au cimetière de Montmartre (division 29).

A dix-huit ans, il exerce le métier de bonnetier, mais rêve secrètement de théâtre. Avec la complicité de sa sœur Geneviève, tous les dimanches au lieu d'aller à la messe, il suit des cours de théâtre de Julien Bertheau. Un mois après le début de sa formation il est déjà engagé pour jouer dans Forte tête au Théâtre de l'Étoile. Puis il entre au Conservatoire national d'art dramatique à Paris dans la classe de Mme Dussane. Il obtient un deuxième prix de Comédie en première année dans Le Bavard de Carmontelle et Le Distrait de Regnard dans le rôle de Léandre. En 1941, il fait un séjour aux Chantiers de jeunesse[5].

À la Comédie-Française

Jacques Charon est engagé à la Comédie-Française le (coryphée), il y reçoit le surnom de bébé qui ne devait plus jamais le quitter[5]. il en est pensionnaire le , devient le 410e sociétaire le et en devient le doyen le .

Metteur en scène de théâtre

Il s'intéresse très rapidement à la mise en scène, alors qu'il prépare le rôle d'Arlequin dans Arlequin poli par l'amour, Gaston Baty, occupé par la mise en scène de Bérénice, lui en confie, en plus de son rôle, la mise en scène. Il fait ensuite celle du Don d'Adèle, jouée à la Comédie-Wagram.

En 1969, six pièces de théâtre qu'il a mises en scène sont jouées simultanément à Paris et trois autres tournent en province[6].

Jacques Charon était un boulimique du travail. Lorsqu'en 1969, Maurice Escande lui remit la Légion d’Honneur, il lui dit : "Je ne vais pas résumer ta carrière devant tes amis, ce serait ridicule et puis, cela me forcerait à rester cinq heures debout[7]."

Mort

Peu après avoir publié ses souvenirs sous le titre Moi, un comédien, il meurt d'une crise cardiaque le dans le 1er arrondissement de Paris à l'âge de 55 ans et est inhumé au cimetière de Montmartre (division 29).

Théâtre

En tant que comédien

En tant que metteur en scène

En tant que comédien

En tant que metteur en scène

Filmographie

Cinéma

Télévision

Au théâtre ce soir

Publication

Notes et références

  1. Extrait de naissance no 4/A 479 NB/1920
  2. Extrait de décès no 1/149/1975
  3. Télé 7 jours n°806, semaine du 25 au 31 octobre 1975, p.104, avec Jacques Charon en couverture du magazine et le titre "Jacques Charon un grand de la TV disparaît". Selon une autre source, il serait né rue des Archives
  4. Télé 7 Jours N°106, semaine du 31 mars au 6 avril 1962, pages 24-25, article de Philippe Andrieu : "Jacques Charon : "J'ai appris à lire sur les affiches de la Comédie-Française"
  5. Télé 7 jours n°806, semaine du 25 au 31 octobre 1975, p.106, avec Jacques Charon en couverture du magazine et le titre "Jacques Charon un grand de la TV disparaît"
  6. Télé 7 jours n°806, semaine du 25 au 31 octobre 1975, p.107, avec Jacques Charon en couverture du magazine et le titre "Jacques Charon un grand de la TV disparaît"
  7. Télé 7 jours n°806, semaine du 25 au 31 octobre 1975, p.104, avec Jacques Charon en couverture du magazine et le titre "Jacques Charon un grand de la TV disparaît"
  8. Critique par Jacques Lemarchand dans Le Figaro littéraire no 1027 du jeudi 23 décembre 1965

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