Jean-Louis Descours

Jean-Louis Descours entre chez le chausseur André en 1947. À la mort de Georges Lévy en 1960, il est choisi pour diriger le groupe, en préférence à l'un des membres de la famille Lévy, fondatrice de l'entreprise[1].

Sous sa présidence, le groupe André connaît une forte croissance : au début des années 1960, la marque assure 2 ou 3 % de la production de chaussures en France[1]. « Visionnaire et audacieux », il crée les enseignes discount « La Halle aux chaussures » et « La Halle aux vêtements »[2] Diversifiant les activités du groupe, il rachète notamment les entreprises Kookaï et Pataugas[1].

Après la prise du groupe André par des investisseurs américains, il acquiert plusieurs palaces en Suisse[3].

Il était aussi très assidu au jeu de bridge, où il lui est arrivé de traiter des affaires avec Antoine Bernheim[4]. Il a pris une participation avec José Damiani dans la société qui gère la revue Le Bridgeur en 1988[5].

Il est enterré dans le cimetière de Sainte-Sigolène.

• (préface de Raymond Barre) Les Pieds sur Terre : l'aventure d'un entrepreneur à travers son siècle, Éditions Albin Michel, 2002, (ISBN 2-226-13147-7)[6].
• Impose ta chance : souvenirs et réflexions, éditions Félix Torres, 2010, (ISBN 978-2-912348-14-2)[7].
• (en collaboration avec Gabriel Milési) Entreprendre à grands pas : comment faire d'une PME une multinationale ?, éditions Michel de Maule, 2013, (ISBN 978-2-87623-472-7)[8].

• Florent Le Bot, « Jean-Louis Descours », Dictionnaire historique des patrons français, éditions Flammarion, 2010 (ISBN 9782081255166), p. 235-237. https://www.academia.edu/42356584/2010-_DESCOURS_Jean-Louis_patron_du_groupe_André_

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