Jean-Michel Hayat

Jean-Michel Hayat, né le à Paris, est un magistrat français, premier président de la cour d'appel de Paris d'[1] à juin 2022.

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Jean-Michel Hayat
Fonctions
Premier président de la cour d'appel de Paris
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Président du tribunal de grande instance de Paris
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Président
Tribunal de grande instance de Nanterre (d)
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Président
Tribunal de grande instance de Nice (d)
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jean-Michel Gaston Hayat
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Carrière

Formation et début de carrière

Jean-Michel Hayat est issu de l'École nationale de la magistrature, qui forme l'ensemble des magistrats de France.

En 1988, alors juge d'instruction à Nanterre, il lance les investigations de ce qu'on appellera l'« affaire Jobic » et place en détention le commissaire de police Yves Jobic[2].

Conseiller ministériel puis président de chambre de cour d'appel

Durant les années 1980 et 1990, Jean-Michel Hayat est réputé être proche du syndicat de la magistrature[2].

Le , alors vice-président d'un tribunal de grande instance, il est nommé conseiller technique au cabinet de Ségolène Royal[3], alors ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire[4], poste qu'il occupe jusqu'au [5].

Le , alors vice-président au tribunal de grande instance de Nanterre, il est nommé conseiller près la cour d'appel de Versailles[6]. Le , Jean-Michel Hayat est nommé président de chambre à la cour d'appel d'Aix-en-Provence pour exercer les fonctions de président du tribunal de grande instance de Nice[7]. Le , il est à nouveau nommé en région parisienne en tant que président de chambre à la cour d'appel de Versailles pour exercer les fonctions de président du tribunal de grande instance de Nanterre[8].

Président du tribunal de Paris

Le , Jean-Michel Hayat est nommé conseiller à la Cour de cassation afin d'exercer les fonctions de président du tribunal de grande instance de Paris[9], en remplacement de Chantal Arens, nommée présidente de chambre à la Cour de cassation pour exercer les fonctions de première présidente de la cour d'appel de Paris[9]. En cette qualité, il est chef d'établissement du tribunal de Paris[10].

Il exerce la fonction de président du tribunal de grande instance de Paris de 2014 à 2019. A ce titre, il doit désigner le juge d'instruction dans l'Affaire Fillon lors de l'élection présidentielle française de 2017 ; il nomme à cette occasion Serge Tournaire, magistrat réputé intransigeant. Cette dernière décision sera interprétée comme un choix politique[11].

Premier président de la cour d'appel de Paris

Après lui avoir succédé à la tête du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Michel Hayat remplace Chantal Arens, nommée première présidente de la Cour de cassation le , en qualité de premier président de la cour d'appel de Paris le [1]. Il devient alors le quatrième magistrat à suivre ce parcours désormais traditionnel de la plus grande juridiction de France vers l'un des plus prestigieux postes de la magistrature française[12].

Il prend sa retraite en juin 2022.

Décorations

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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