Jean-Bertrand Aristide

Jean-Bertrand Aristide, né le à Arniquet (Port-Salut), ville côtière du sud d'Haïti, est un prêtre défroqué et homme d'État haïtien. Il a été à plusieurs reprises président de la République d'Haïti : en 1991, de 1993 à 1994, puis de 1994 à 1996, et finalement de 2001 à 2004 avant son départ en exil le à la suite d'un coup d'État.

Jean-Bertrand Aristide
Fonctions
Président de la République d'Haïti

(3 ans et 22 jours)
Élection
Premier ministre Jean Marie Chérestal
Yvon Neptune
Prédécesseur René Préval
Successeur Boniface Alexandre (provisoire)
René Préval

(5 ans)
Premier ministre René Préval
Marc Bazin
Robert Malval
Smarck Michel
Claudette Werleigh
Prédécesseur Ertha Pascal-Trouillot (provisoire)
Successeur René Préval
Président de la Communauté caribéenne

(5 mois et 29 jours)
Prédécesseur Bharrat Jagdeo
Successeur Percival James Patterson
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Port-Salut (Haïti)
Parti politique FNCD, Fanmi Lavalas
Conjoint Mildred Trouillot
Religion Catholicisme

Présidents de la République d'Haïti

Jeunesse

Né dans la ville côtière de Port-Salut, au sud d'Haïti, dans une famille d'agriculteurs possédant leur terre[1], Jean-Bertrand Aristide reçoit son éducation primaire chez les salésiens à Port-au-Prince, puis son éducation secondaire au collège Notre-Dame de Cap-Haïtien avant d'entrer en 1974 au noviciat salésien de La Vega en République dominicaine. Il est de retour à Port-au-Prince l'année suivante, où il suit une classe de philosophie au grand séminaire Notre-Dame. En 1979, il obtient une licence de psychologie à l'université d'État d'Haïti. Il est ordonné prêtre le [2].

Inscrivant sa démarche dans la théologie de la libération qui met l'accent sur la justice sociale, il devient l'un des représentants les plus visibles d'un mouvement de communautés ecclésiales de base appelé Ti Kominotés Légliz (TKL)[3]. L’archevêque de Port-au-Prince, proche du régime Duvalier, décide de l'éloigner en l'exilant tour à tour en Italie, en Israël, au Canada et en Grèce. Il revient définitivement dans le pays le . Il fonde un orphelinat, la Fanmi Selavi, afin de venir en aide aux enfants des rues[4].

Depuis son église, dans une banlieue déshéritée de la capitale, il dénonce les élites économiques du pays, l’impérialisme de Washington (« plus dangereux que le sida ») et le « macoutisme » hérité du régime Duvalier. Le , il réchappe du massacre de l'église Saint-Jean-Bosco dont il a la charge, causé probablement par d'anciens macoutes, au terme duquel on décompte au moins 13 morts et environ 80 blessés[5].

Premier mandat présidentiel

Élection présidentielle

Jean-Bertrand Aristide est choisi comme candidat pour l'élection présidentielle de 1990 par le Front national pour le changement et la démocratie (FNCD), qui regroupe 15 organisations de centre-gauche, bien que Victor Benoît, dirigeant du KONAKOM ait un temps été pressenti[6]. Il s'agit alors pour lui de barrer la route à Roger Lafontant, ancien chef des macoutes et ministre de l'Intérieur puis de la Défense sous le règne des Duvalier, qui avait annoncé sa candidature.

Les mesures qu'il propose dans son programme électoral consistent à soutenir l'industrie et l'agriculture, à viser l'autosuffisance alimentaire par une réforme agraire, à lutter contre la contrebande dans les ports, à réorganiser l'administration et à augmenter le salaire minimum[7].

Le , après le retrait de son adversaire initial Roger Lafontant, il remporte l'élection présidentielle dont la régularité est contrôlée par des observateurs de l'OEA avec 67,48 % des voix contre le candidat de droite Marc Bazin (14 %), ancien fonctionnaire de la Banque mondiale qui avait les faveurs des États-Unis. Son adversaire avait reçu près de 36 millions de dollars de la NED, organisme lié à la CIA créé pour interférer dans les processus électoraux afin d'y soutenir les candidats pro-américains[8]. Il est investi le . Une conférence internationale réunie en juillet de cette même année promet à Haïti un financement de 400 millions de dollars[9],[10].

Présidence et coup d’État

Malgré son élection, sa présidence est immédiatement instable : il n'a le soutien ni de l'élite, ni de l’armée, ni de l’Église, ni des États-Unis. Ces derniers lui paraissent constituer la menace la plus importante en raison de l'invasion de la Grenade (1984), du Panama (1989) et de leur soutien à des groupes paramilitaires au Nicaragua pour y déstabiliser le gouvernement. En outre, la chute de la dictature entraine des actes de vengeance contre d'anciens tortionnaires que son gouvernement ne parvient pas à contrôler. D'anciens macoutes sont ainsi assassinés par la population, contribuant au climat d'instabilité politique en dépit des tentatives d'Aristide de faire cesser ces lynchages[4].

En économie toutefois, la fin de la corruption institutionnalisée permet aux entreprises publiques, traditionnellement en déficit, de réaliser certains bénéfices. Dans le secteur privé, Aristide demande aux patrons d’augmenter les salaires de leurs ouvriers, ce qui l'entraine dans un conflit avec eux[4]. Aristide est confronté à une virulente campagne médiatique dirigée contre lui et financée par l'Usaid et la NED, organismes proches du gouvernement des États-Unis[8]. Il est victime d'un coup d'État le , marquant le rejet du nouveau président par l'armée et par les élites économiques traditionnelles. Il est contraint à l'exil tandis que le commandant en chef de l'Armée, le lieutenant général Raoul Cédras prend le pouvoir[9]. Une répression sanglante s'abat sur les secteurs favorables au président déchu. Trois cent mille personnes fuient leur maison pour se réfugier ailleurs dans le pays, des dizaines de milliers rejoignent la République dominicaine et dix mille tentent d'atteindre les États-Unis, mais plusieurs centaines d'entre elles meurent durant la traversée et plus de huit mille sont interceptées par les gardes-côtes[4].

Aristide demeure cependant reconnu internationalement[11].

Les États-Unis, dirigés par le président George H. W. Bush, adoptent une attitude en apparence contradictoire. Ils prennent immédiatement des sanctions financières et commerciales contre Haïti en exigeant le retour de la démocratie et sont suivis le par l'OEA[12]. Paralysé dans un premier temps par l'opposition de la Chine, le Conseil de sécurité de l'ONU décide d'un embargo contre Haïti en [13]. L'effet de ces sanctions, qui dureront trois ans, sur les conditions de vie de la population haïtienne est « tragique »[14]. Pourtant, le chef de poste de la CIA John Kambourian fait livrer à ses relais Emmanuel Constant et Louis-Jodel Chamblain des caisses d'armes et de munitions qui permettent d'organiser le groupe paramilitaire FRAPH. Entre quatre et cinq mille personnes sont assassinées par ce groupe[4].

Exil

Aristide est reçu à la Maison-Blanche par George H. W. Bush le [15]. En contraste avec les soutiens clairs du Premier ministre canadien Brian Mulroney et du président vénézuélien Carlos Andrés Pérez, l'attitude des États-Unis, qui a surtout pour objectif de dissuader d'autres coups d'État militaires ailleurs en Amérique latine, restera ambiguë vis-à-vis d'Aristide, comme le reconnaîtra James Baker[16]. La misère est à l'origine de vagues de boat-people haïtiens qui cherchent à immigrer aux États-Unis. L'US Coast Guard renvoie 538 Haïtiens dans leur pays le . Le Kennebunkport Order qui prévoit de renvoyer systématiquement les boat people à Haïti, signé par George H. W. Bush en , est contesté par le candidat Bill Clinton[17].

Sous la pression des États-Unis, Aristide et Cédras négocient puis signent en l'accord de Governors Island, prévoyant une transition politique et le retour d'Aristide en octobre de la même année[18]. Ce dernier doit en échange accepter un programme suggéré par le FMI impliquant le maintien des bas salaires, la privatisation d'entreprises publiques, la suppression de droit de douane et un plus grand accès des entreprises étrangères aux ressources et au marché haïtiens. L'accord aboutit pourtant à un échec lorsque le 13 octobre, le gouvernement américain, déjà en difficulté en Somalie, fait faire demi-tour au navire USS Harlan County transportant 200 militaires américains et canadiens, auquel une foule en colère interdisait le débarquement à Port-au-Prince[19]. Dans ce climat, aggravé par l'assassinat de l'ancien ministre de la Justice Guy Malary et par une nouvelle tuerie visant des partisans d'Aristide, le Conseil de sécurité de l'ONU décrète un blocus naval d'Haïti[20],[21].

Durant l'année 1994, aiguillonnée par le problème des boat-people haïtiens refoulés sur la base américaine de Guantánamo dont le nombre s'accroît jusqu'à 14 000 au mois d'août[22], par Jean-Bertrand Aristide qui remet en question le traité autorisant ce traitement des réfugiés, interpellée par des forces politiques comme le Caucus noir du Congrès, ou par la grève de la faim de Randall Robinson en avril, et faisant face à l'inefficacité des sanctions économiques, l'administration Clinton étudie et négocie avec la communauté internationale les conditions d'une action militaire à Haïti. Son administration doit aussi composer avec le Parti républicain dont le futur candidat à l'élection présidentielle de 1996, Bob Dole, déclare, en réaction au massacre de dizaines de personnes dans le bidonville de Cité-Soleil, que « le sort de Haïti ne vaut pas la vie d'un seul soldat américain. » En outre, afin de dissuader Clinton de soutenir le retour au pouvoir d'Aristide, la CIA tente de le mettre en délicatesse devant l'opinion publique en faisant divulguer dans la presse un faux dossier médical décrivant Aristide comme sujet à des crises dépressives et souffrant d'une instabilité chronique pouvant déboucher sur des tendances homicides[4]. Après plusieurs mois, on aboutit le 31 juillet à la résolution 940 du Conseil de sécurité des Nations unies qui autorise une force multinationale à intervenir militairement[23],[24].

Le 16 septembre, Jimmy Carter, Colin Powell et Sam Nunn sont envoyés à Haïti pour proposer aux membres de la junte de quitter le pays. Le 18 septembre, Raoul Cédras accepte, ce qui aboutira à son départ pour le Panama le 13 octobre[25]. La force multinationale, composée d'Américains et de soldats de 19 autres pays, connue sous le nom de code américain opération Uphold Democracy, débarque à Haïti à partir du 19 septembre. Hormis un combat qui fait 10 morts haïtiens à Cap-Haïtien, le déploiement se fait sans résistance. Aristide rentre au pays le 15 octobre[26].

Retour à la présidence

Aristide et Bill Clinton à la Maison-Blanche le 14 octobre 1994.

Afin de faire cesser les exactions du FRAPH et de reprendre sa présidence, Aristide s'est soumis à de nombreuses concessions. Il a signé un accord prévoyant une amnistie pour les responsables du coup d’État, un contrôle de Washington sur la formation de nouvelles forces de police, le partage des pouvoirs avec l'opposition et des privatisations. Il nomme Premier ministre l'homme d'affaires Smarck Michel et le laisse appliquer les mesures d'inspiration néolibérales attendues par les institutions financières internationales. Ses alliés américains sont rapidement les bénéficiaires de ces privatisations, notamment dans le secteur des télécommunications.

En , avec en mémoire le coup d’État de 1991, le président Aristide dissout l'armée. Ce n'est pas un cas exceptionnel dans la région puisque des pays tels que le Costa Rica, la Dominique, Grenade et le Panama sont également dépourvus d'armée[27]. Cependant, la police (quatre mille hommes pour huit millions d'habitants) est aussitôt débordée. En , sensible aux manifestations d'étudiants qui s'opposent à la multiplication par dix des frais d'inscription à l'université, et aux inquiétudes des employés des entreprises publiques (EDH, Ciments d'Haïti, Minoterie nationale, Teleco, APN) dont les emplois sont remis en question, Aristide désavoue le Premier ministre Smarck Michel sur la politique de privatisation menée conformément aux exigences d'un groupe de créanciers internationaux basés à Washington tels que la Banque mondiale, le FMI et US Aid. Smarck Michel démissionne. Les institutions internationales refusent à Haïti les prêts prévus. Aristide nomme Claudette Werleigh au poste de Première ministre[28],[29].

Fin novembre, alors que la campagne des élections présidentielles commence, le gouvernement américain insiste pour que Jean-Bertrand Aristide respecte la Constitution d'Haïti de 1987 qui lui interdit d'exercer deux mandats consécutifs, malgré ses trois années d'exil. Aristide accepte et, deux jours avant le vote du , annonce son soutien à la candidature de René Préval, qui est élu[30]. Il s'agit alors de la première passation de pourvoir entre deux chefs d’État élus démocratiquement en Haïti. Le , l'Unesco lui remet un prix pour son « engagement en faveur de l’avènement des droits de l’homme et de la démocratie en Haïti[4]. »

Deuxième mandat présidentiel

Aristide lors de son retour au pouvoir.

En janvier 1997, Jean-Bertrand Aristide fait enregistrer un nouveau parti politique, la Fanmi Lavalas, distinct de l'Organisation politique lavalas (OPL) qui soutient René Préval, et présente des candidats sous cette nouvelle étiquette aux élections du . À la suite de désaccords entre l'OPL, Fanmi Lavalas, et la commission électorale, René Préval annule l'organisation du second tour, qui était prévu en juin[31]. En décembre 2000, Jean-Bertrand Aristide est élu président de la République par 93 % des voix, avec un taux de participation de près de 70%.


Son gouvernement est affecté par des accusations de corruption et par une situation économique très délicate. La popularité d'Aristide décline d'autant plus que certains de ses ministres prennent systématiquement le parti des patrons contre les travailleurs ; ainsi, quand des syndicalistes sont assassinés à Guacimale le , les autorités se retournent contre les victimes. Plusieurs, y compris des blessés, sont détenues six mois en prison. Il obtient en revanche certains succès en lançant plusieurs programmes sociaux, des coopératives agricoles et la construction d'écoles[4].

Les partis d'opposition regroupés au sein de la Convergence démocratique s'associent au Groupe des 184, ensemble d'associations se réclamant de la société civile, dirigé par l'homme d'affaires André Apaid. Ce dernier dirige les Industries Alpha et emploie quatre mille travailleurs auxquels il verse 68 cent par jour ; la question de la rémunération l'avait conduit à s'opposer à Aristide qui avait augmenté le salaire minimum. Aux États-Unis, la nouvelle administration dirigée par George Bush lui est hostile. L'Usaid et l'Institut républicain international octroient 1,2 million de dollars à l’opposition[4].

En 2003, une série de fusillades et de tueries affecte les partisans de Fanmi Lavalas dans la région du Bas-Plateau central. En retour, des armes sont distribuées à des groupes pro-gouvernementaux, qui pour certains verseront dans le banditisme. De son côté, l'opposition choisit une lutte frontale contre le pouvoir en multipliant les manifestations et en refusant de participer aux élections. Elle est en cela encouragée par une partie de la communauté internationale : après les déclarations explicites des États-Unis, c'est au tour du Canada d’appeler au départ du président avant la fin de son mandat[4].

En 2003, une rébellion débute à la suite de l'assassinat près des Gonaïves d'un chef rebelle, Amiot Métayer, par le pouvoir. Puis, elle gagne du terrain et une opposition armée dirigée par Buteur Métayer, le propre frère d’Amiot, se regroupe dans un Front pour la Libération et la Reconstruction Nationales. Les rebelles, pour beaucoup d'anciens militaires, lancent régulièrement des raids dans le Plateau central et dans le nord, exécutant des partisans d'Aristide, des représentants du gouvernement et des membres de leurs familles[4].

Le , le président Aristide quitta Haïti à bord d'un avion américain, accompagné par le personnel de sécurité de l'armée américaine. La controverse demeure quant à l'étendue de l'implication des États-Unis dans le départ d'Aristide. Aristide compare son départ à un enlèvement. La Communauté caribéenne (Caricom), qui rassemble une quinzaine de pays, proteste et estime que « les circonstances du départ d’Aristide sont irrégulières »[32].

Ce départ induit l'installation d'un nouveau pouvoir par l'intermédiaire des Américains et cause la fin prématurée du deuxième mandat du président Jean-Bertrand Aristide[33]. Peu après la destitution de celui-ci, une force militaire américaine est déployée, bientôt suivie de troupes françaises venues de Guyane. C'est le président de la Cour suprême, Boniface Alexandre, qui assume alors les fonctions du président de l'État, prêtant serment devant les ambassadeurs américain et français. Économiste néolibéral et ancien fonctionnaire de l'ONU, Gérard Latortue est ramené des États-Unis pour prendre la fonction de Premier ministre.

En , les résultats d'une commission d'enquête sur Haïti, dirigée par l'ancien procureur général des États-Unis Ramsey Clark, indiquent que « les gouvernements des États-Unis et de la République dominicaine auraient participé à la fourniture d'armes et à la formation des rebelles haïtiens dans ce pays ». La commission a constaté que 200 soldats des forces spéciales américaines avaient été envoyés en République dominicaine pour participer à des exercices militaires en . Ces exercices, autorisés par le président dominicain Hipólito Mejía Domínguez, ont été menés « près de la frontière, précisément dans une zone à partir de laquelle les rebelles lançaient régulièrement des attaques contre les installations de l'État haïtien »[34].

Prix et médailles

Notes et références

  1. Dupuy 2007, p. 74.
  2. Colomé 1994, p. 149.
  3. Dupuy 2007, p. 75.
  4. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 345-390
  5. Belleau 2009.
  6. Dupuy 2007, p. 89.
  7. McFadyen 1995, p. 44.
  8. Hernando Calvo Ospina, « Quand une respectable fondation prend le relais de la CIA », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )
  9. Gibbons 1999, p. 2.
  10. Rodrigues Roget 2009, p. 421.
  11. « HAÏTI : l'Assemblée générale de l'ONU exige le retour au pouvoir du président Jean-Bertrand Aristide », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  12. Gowlland-Debbas et Tehindrazanarivelo 2004, p. 630.
  13. Chesterman 2003, p. 152.
  14. Gibbons 1999, p. xvi.
  15. Perusse 1995, p. 159.
  16. Malone 1998, p. 61-65.
  17. Malone 1998, p. 259-261.
  18. Governors Island Accord : texte intégral en ligne.
  19. Hayes et Wheatley 1996.
  20. Malone 1998, p. 92.
  21. Résolution 875 : texte intégral en ligne.
  22. Zolberg et Benda 2001, p. 343.
  23. Malone 1998, p. 104-109.
  24. Résolution 940 : texte intégral en ligne.
  25. Perusse 1995, p. 115.
  26. Malone 1998, p. 111-113.
  27. Danroc 2001, p. 164.
  28. Malone 1998, p. 129.
  29. Bronfman 2007, p. 29-30.
  30. Pastor 1997, p. 132.
  31. Nelson 1998, p. 82-83.
  32. « Pour comprendre la révolte des Haïtiens », sur www.cadtm.org,
  33. La Maison-Blanche et le président Aristide.
  34. « Aristide, víctima y verdugo », sur www.insumisos.com, Edición Cono Sur,

Annexes

Ouvrages de Jean-Bertrand Aristide

  • Leve tab la. [Haïti : s.n., 19--]
  • Pouki? [Haïti? : s.n., 19--]
  • Remise en question de la mission de la croix à la Croix des Missions. Port-au-Prince : université d'État d'Haïti, Institut de psychologie, 1979. Note : Mémoire de sortie à l'Université d'État, pour l'obtention de sa Licence en Psychologie.
  • 100 vese dechoukaj : va t-en Satan. Port-au-Prince : [s.n., 1986]
  • La vérité ! en vérité ! : dossier de défense présenté à la Sacrée Congrégation pour les Religieux et les Instituts Séculiers. [Port-au-Prince : Imprimerie. Le Natal], 1989.
  • Théologie et politique, préface de Leonardo Boff. Montréal : CIDIHCA, 1992.
  • Tout homme est un homme., en collaboration avec Christophe Wargny. Paris : Éditions du Seuil, 1992.
  • Pour un nouveau départ : proposition d'un Cadre général pour le programme du Gouvernement d'ouverture et de concorde nationale. Port au Prince, Haïti : Imp. Le Natal, 1993.
  • Haïti, un an après le coup d'État, avec son équipe gouvernementale. Montréal : Éditions du CIDIHCA, 1992.
  • Dignité, en collaboration avec Christophe Wargny. Paris : Seuil, 1994.
  • Névrose vétéro-testamentaire. Montréal : Éditions du CIDIHCA, 1994.
  • Peace, justice & power : my return to Haiti, the United States, and the new world order. Washington, D.C. : National Press Books, 1995.
  • Shalom 2004. Port-au-Prince : [s.n.], 2003.

Ouvrages sur Jean-Bertrand Aristide

  • Anne-Marie Colomé, Haïti chérie ou le rêve confisqué, Paris, L'Harmattan, , 255 p. (ISBN 2-7384-2982-3).
  • (en) Deidre McFadyen, Haiti : dangerous crossroads, South End Press, (ISBN 0-89608-505-8).
  • (en) Roland I. Perusse, Haitian democracy restored, 1991-1995, University Press of America, , 170 p. (ISBN 0-8191-9952-4, lire en ligne).
  • (en) Margaret Daly Hayes et Gary F. Wheatley, Interagency and political-military dimensions of peace operations : Haiti : a case study, National Defense University: Institute For National Strategic Studies: Directorate of Advanced Concepts, Technologies, and Information, (lire en ligne), chap. 2.
  • (en) Robert Pastor, « A popular democratic revolution in a predemocratic society: the case of Haiti », dans Robert I. Rotberg, Haiti renewed: political and economic prospects, Brookings Institution Press, (ISBN 0815775865), p. 118-135.
  • (en) David Malone, Decision-making in the UN Security Council : the case of Haiti, 1990-1997, Oxford/New York/Paris etc., Oxford University Press, , 322 p. (ISBN 0-19-829483-2).
  • (en) Sue Nelson, « Haitian Elections and the Aftermath », dans Krishna Kumar, Postconflict elections, democratization, and international assistance, Lynne Rienner Publishers, (ISBN 1555877788), p. 71-86.
  • (en) Elizabeth D. Gibbons, Sanctions in Haiti : human rights and democracy under assault, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0-275-96606-2).
  • (en) Aristide R. Zolberg et Peter Benda, Global migrants, global refugees : problems and solutions, New York, Berghahn Books, , 369 p. (ISBN 1-57181-170-2).
  • Gilles Danroc, « Pour une politique de paix en Haïti », dans Marc Allenbach, Gilles Danroc, Jürgen Störk, Claudette Antoine Werleigh, Expériences non violentes en Haïti : « la paix est là, nous la cherchons », Karthala, (ISBN 2845861982), p. 159-170.
  • (en) Simón Chesterman, Just War Or Just Peace? : Humanitarian Intervention and International Law, Oxford University Press, , 295 p. (ISBN 0-19-925799-X, lire en ligne).
  • Laurent Jalabert, « Haïti, guerre civile et implications internationales (de 1986 à nos jours) », dans Danielle Domergue-Cloarec et Antoine Coppolani (dir.), Des conflits en mutation?: de la guerre froide aux nouveaux conflits : essai de typologie : de 1947 à nos jours, Editions Complexe, (ISBN 2870279906), p. 13-27.
  • (en) Vera Gowlland-Debbas et Djacoba Liva Tehindrazanarivelo, National implementation of United Nations sanctions : a comparative study, Martinus Nijhoff Publishers, , 671 p. (ISBN 90-04-14090-5, lire en ligne).
  • (en) Alex Dupuy, The prophet and power : Jean-Be.rtrand Aristide, the international community, and Haiti, Rowman & Littlefield, , 239 p. (ISBN 978-0-7425-3831-3 et 0-7425-3831-1, lire en ligne)
  • (en) Alejandra Bronfman, On the move : the Caribbean since 1989, Zed Books, , 131 p. (ISBN 978-1-84277-767-1 et 1-84277-767-X, lire en ligne).
  • Jean-Philippe Belleau, « Liste chronologique des massacres commis en Haïti au XXe siècle », Encyclopédie en ligne des violences de masse, (ISSN 1961-9898, lire en ligne).
  • Maristela Rodrigues Roget, Le système interaméricain et les principes démocratiques : L'évolution de son engagement, L'Harmattan, , 652 p. (ISBN 978-2-296-09500-7 et 2-296-09500-3, lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes


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