Jean Raspail

Jean Raspail, né le à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et mort le à Paris, est un écrivain et explorateur français.

Pour les articles homonymes, voir Raspail.

Jean Raspail
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean Paul Raspail
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Père
Octave Raspail (d)
Conjoint
Aliette Raspail (d)
Enfants
Quentin Raspail (d)
Marion Raspail (d)
Parentèle
Octave Raspail (d) (petit-fils)
Autres informations
Religion
Parti politique
Membre de
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Ses romans portent principalement sur des personnages historiques, des explorations et des peuples autochtones. Il est lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française pour Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, publié en 1981. Consul général autoproclamé de Patagonie, il voit dans ce royaume imaginaire une terre de rêve et de liberté, une « patrie de rechange », dont nombre de ses lecteurs lui demanderont la nationalité.

Il est principalement connu, tant en France qu'à l'étranger, pour son roman dystopique Le Camp des saints, publié en 1973, qui décrit une submersion de la civilisation occidentale, la France en particulier, par une immigration massive venue du tiers monde. Le livre connaît un succès initial modeste mais devenant progressivement important. Controversé, ce roman est qualifié de visionnaire par une partie de ses lecteurs.

Il reçoit en 2003 le Grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

Biographie

Origines

Fils d'Octave Raspail, officier puis président des Grands moulins de Corbeil et directeur général des mines de la Sarre, et de Marguerite Chaix, Jean Raspail fait ses études au collège Saint-Jean-de-Passy, à Paris, où il est élève de Marcel Jouhandeau, puis à l'Institution Sainte-Marie d'Antony, pour enfin aller à l'École des Roches à Verneuil-sur-Avre[1] (Prairie-Colline 1936-1940). De son propre aveu, il rate deux fois le baccalauréat et « quasiment toutes ses études, n'étant jamais rentré à l'université »[2].

Dans sa jeunesse, il est un membre assidu des Scouts de France. Il accomplit notamment, avec trois autres scouts, une descente en canoë des fleuves et lacs au Canada et aux États-Unis[3].

Explorateur et défenseur des causes perdues

Pendant ses vingt premières années de carrière, il court le monde à la découverte de populations menacées par la confrontation avec la modernité. Il est marqué par le scoutisme qu'il a connu jeune, et son premier voyage, en 1949, l'emmène en canoë de Québec à La Nouvelle-Orléans[4], sur les traces du père Marquette. Il rallie ensuite la Terre de Feu à l'Alaska en automobile (du au ) puis dirige une expédition française sur les traces des Incas en 1954, avant de passer une année entière au Japon en 1956.

Le Camp des saints

La vocation d'écrivain taraude Jean Raspail dès le lycée, mais la lecture de son premier roman de jeunesse, jugé négativement par l'académicien André François-Poncet, ami de son père, lui fait prendre conscience « qu'il n'[a] pas assez vécu pour créer un monde littéraire »[5]. Jusqu'en 1973, il écrit donc presque exclusivement des récits de voyage et des articles de journaux[5].

En 1973, Jean Raspail revient au roman et écrit son œuvre phare, Le Camp des saints, dans lequel il décrit la submersion de la France par l'échouage sur la Côte d'Azur d'une flotte de bateaux en ruine venue d'Inde, chargée d’immigrés. Le roman sera traduit en anglais (1975, puis quatre rééditions[6]), en espagnol (1975), en portugais (1977), en allemand (trad. part. 1985, trad. complète et autorisée 2015[7]), en italien (1998)[8], en polonais (2006), en tchèque (2010) et en néerlandais (2015)[9],[10].

Ce livre est le plus grand succès de l'auteur. Édité en 1973, ce roman est un succès progressif, et atteint 40 000 ventes en 1975. Il devient un des grands succès des ventes dans les années 1980. Accueilli favorablement à cette époque par des critiques littéraires de droite, il sera qualifié par plusieurs de prophétique. En , le roman est réédité avec une nouvelle préface, titrée Big Other.

Ce livre est considéré par certains critiques comme raciste et influencé par les thèses de la Nouvelle droite ; c'est un livre de référence pour l'extrême droite française, qui considère que l'ouvrage est « visionnaire »[11],[12],[13]. Il est très populaire chez les nationalistes blancs américains à partir de 2011[10].

En 2015, Marine Le Pen invite « les Français à lire ou relire Le Camp des saints[14] ». À la mort de l'auteur, elle déplore « une immense perte pour la famille nationale », l'appelant « le Prophète »[15]. Jean Raspail a également été qualifié de « prophète » à la une de Valeurs actuelles pour ce roman[16].

Le royaume de Patagonie

Plusieurs de ses romans évoquent la Patagonie, à travers l'histoire de la véritable revendication du royaume d'Araucanie et de Patagonie par Orélie-Antoine de Tounens, avoué de Périgueux, dans la seconde moitié du XIXe, tout autant que dans l'évocation de l'histoire et du destin de ces régions du bout du monde, notamment dans Qui se souvient des hommes... En 1981, il se proclame consul général de Patagonie, ultime représentant du royaume d'Orélie-Antoine Ier[17].

Cette œuvre romanesque a donné naissance à un royaume imaginaire, une « patrie de rechange »[18], qui a son drapeau (bleu, blanc et vert) et son hymne national[19]. Selon Jean Raspail, c'est « une seconde patrie, la patrie refuge de ceux qui croient à la transcendance, à la nécessité d’exhausser ses pensées »[20], dont se revendiquent aujourd'hui environ 5 000 personnes, parmi lesquelles André Frossard[21], l'amiral Édouard Guillaud[22], Didier Decoin, Jean-Laurent Cochet ou Michel-Edouard Leclerc[23].

Candidature à l'Académie française

En 2000, il se porte candidat à l'Académie française au fauteuil laissé vacant par la mort de Jean Guitton : à l'élection du , il recueille 11 voix aux trois tours de scrutin, contre 6, 3 et 3 pour Max Gallo, 4, 5 et 5 pour Charles Dédéyan, et aucune pour Henri Amoroso ni Georges Losfeld, ce qui ne lui permet pas d'obtenir la majorité de 15 voix requise pour être élu[24].

Décoration

Prix pour l'ensemble de son œuvre

Écrivain de marine
Jean Raspail (quatrième à gauche) lors de la réception de Patrice Franceschi comme écrivain de Marine, le 10 février 2014 à l'hôtel de la Marine à Paris.

Il est membre de l'association Les Écrivains de marine, fondée par Jean-François Deniau en partenariat avec la Marine nationale[27].

Mort

Il meurt le à l’hôpital Henri-Dunant de Paris[28]. Ses funérailles sont célébrées le 17 juin en l'église Saint-Roch, en présence de centaines de personnes, parmi lesquelles le comte de Paris, le prince de Bourbon-Parme, le colonel Jacques Hogard, représentant officiel du prince Louis de Bourbon, les personnalités politiques Philippe de Villiers et Marion Maréchal, les historiens Jean Sévillia et Bernard Lugan, les journalistes Étienne de Montety, Laurent Dandrieu et Charlotte d'Ornellas, l'amiral Édouard Guillaud et l'écrivain Sylvain Tesson[29],[30]. Son cercueil est recouvert du drapeau patagon. Les funérailles sont suivies de l'inhumation dans le caveau familial du cimetière du Montparnasse (division 7).

Aliette Raspail, épouse de l'écrivain, meurt le 11 janvier 2022, à l'âge de 92 ans[31]. Ses obsèques sont célébrées le 21 janvier, en l’église Saint-Roch[32].

Prises de position

Jean Raspail se déclare royaliste[33]. Son catholicisme traditionnel (en dépit de rapports complexes avec la foi[34]) sert d'inspiration pour beaucoup de ses œuvres utopiques, dans lesquelles les idéologies du communisme et du libéralisme sont vouées à l'échec, et une monarchie catholique est rétablie. Dans le roman Sire paru en 1991, un roi français est couronné à Reims en , Philippe Pharamond de Bourbon, âgé de 18 ans, descendant direct des derniers rois de France. En 1992, il crée[35] le Comité pour la commémoration de la mort de Louis XVI[36].

Il soutient la création du Parti des forces nouvelles en 1973[37]. Deux ans plus tard, il figure à son comité directeur[38] et collabore à sa revue, Initiative nationale[39].

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[40], lancée par le collectif Non à la guerre[41].

Il appartient au comité d'honneur du Cercle national Jeanne-d'Arc, affilié au Front national[42].

Dans une tribune intitulée « La patrie trahie par la République » et publiée dans Le Figaro du [43], il critique la politique d'immigration menée par la France. Il est alors, avec le journal, attaqué en justice par la LICRA[44] pour « provocation à la haine raciale », mais est relaxé par une décision de la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris en date du .

Il s'associe en 2012 au projet « Notre antenne », porté par Gilles Arnaud et Philippe Milliau, qui donne naissance en 2014 à TV Libertés[45].

En 2013, il figure comme membre « pour l'honneur » de Secours de France, association créée en 1961 en soutien aux détenus de l'OAS, et qui est alors proche de l'association ICHTUS[46].

Œuvres

Adaptations

Son œuvre a été plusieurs fois portée à l'écran, adaptations qui n'ont pas soulevé l'enthousiasme de l'auteur[réf. nécessaire].

Les adaptations en bandes dessinées de ses romans (Sept cavaliers… et Le Royaume de Borée) par Jacques Terpant sont en revanche, tout à fait revendiquées par l'écrivain[58].

Au cinéma ou à la télévision

En bande dessinée

Par Jacques Terpant :

  1. Le Margrave héréditaire (2008), éditions Robert Laffont puis Delcourt
  2. Le Prix du sang (2009), éditions Delcourt
  3. Le Pont de Sépharée (2010), éditions Delcourt
  1. Oktavius (2011), éditions Delcourt
  2. Henrick (2013), éditions Delcourt
  3. Tristan (2014), éditions Delcourt

Hommages

En 2011, Renaud Camus dédie à Jean Raspail, ainsi qu'à Enoch Powell, son livre Le Grand Remplacement[62].

En 2014, le dessinateur Philippe Francq emprunte les traits de l'écrivain pour le personnage de Mr Banks, qui apparaît dans Chassé-croisé, le dix-neuvième album de la série Largo Winch[63].

En juin 2020, quelques jours après sa mort, des admirateurs apposent une cinquantaine de plaques éphémères sur le boulevard Raspail à Paris, renommant la voie « boulevard Jean-Raspail »[64]. À Toulouse, la place Raspail est aussi éphémèrement renommée « place Jean-Raspail »[29]. En septembre, la promotion 2020-2021 de l'Institut Iliade est placée sous le patronage de l'écrivain, dont elle prend le nom[65].

En juin 2021, l'armateur français Geogas Maritime, spécialisé dans le transport international de GPL, nomme son douzième navire le Jean Raspail. Jacques Boudet, directeur et fils du fondateur du groupe, est un grand admirateur de l'écrivain. Le bâtiment mesure 230 m et comprend 25 membres dont 10 officiers[66]. Il prend la mer le 21 janvier 2022[67].

Notes et références
  1. Parcours de Jean Raspail sur son site officiel (consulté le 30 octobre 2010).
  2. « Les clefs d'une vie », par Jacques Pessis avec Jean Raspail, sur sudradio.fr, 14 juin 2020.
  3. Voir son récit tardif car paru en 2005 de l'aventure, montre l'importance que le scoutisme eut sur sa jeunesse et sa carrière d'aventurier. Voir : En canot sur les chemins d'eau du Roi, 2005.
  4. Thomas Goisque, « Disparition – Michel Menu, fondateur des Goums », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 mars 2015, p. 14.
  5. Marie de Dieuleveult, « Les Jeux d'un Roi », dans Adrien Renouard (dir.), Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages et études, Paris, La Nouvelle Librairie, (ISBN 978-2-491446-57-4), p. 286.
  6. (en) « Racist Book, Camp of the Saints, Gains in Popularity », sur Southern Poverty Law Center (consulté le ).
  7. (de) Lorenz Jäger, « Apokalypse lieber später », Frankfurter Allgemeine Zeitung,‎ .
  8. (it) Giuseppe Perconte Licatese, « Il campo dei santi », Il Foglio,‎ (lire en ligne).
  9. J. M. Moura, « Littérature et idéologie de la migration : Le Camp des saints de Jean Raspail », Revue européenne des migrations internationales, vol. 4, no 3,‎ , p. 115-124.
  10. Sarah Jones, « The Notorious Book that Ties the Right to the Far Right », The New Republic,‎ (ISSN 0028-6583, lire en ligne, consulté le ).
  11. Saïd Mahrane, « Jean Raspail : “Que les migrants se débrouillent” », sur Le Point (consulté le ).
  12. « Le Camp des saints : le succès inattendu d'un livre raciste de 1973 », sur @rrêt sur images (consulté le ).
  13. « La famille nationaliste pleure la mort de Jean Raspail, prophète du “grand remplacement” », sur lemonde.fr.
  14. « L’écrivain Jean Raspail, auteur du roman Le Camp des saints, est mort », sur lemonde.fr, .
  15. « Décès à 94 ans de l’écrivain royaliste Jean Raspail », sur Le Parisien, .
  16. « Jean Raspail, auteur notamment du "Camp des saints", roman culte de l'extrême droite, est mort à 94 ans » sur francetvinfo.fr, le 13 juin 2020.
  17. Jean Raspail, Moi, Consul Général de Patagonie, Le Figaro, 6 novembre 1981.
  18. Le Figaro Live, Sylvain Tesson : « Ce que je dois à Jean Raspail », 16 juin 2020
  19. « Mais comment devient-on patagon ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  20. Laurent Dandrieu, « “Consul général de Patagonie”, l'écrivain Jean Raspail plante son drapeau sur l’archipel des Minquiers », Valeurs actuelles,‎ (lire en ligne).
  21. Philippe Brassart, « Jean Raspail, le dernier des Patagons », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  22. Benoît Merlet, « Ils ont annexé l'île Pelée », La Manche libre,‎ (lire en ligne).
  23. Etienne de Montéty, « Patagonie, terre d'exil et de jeu », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  24. « ACADÉMIE FRANÇAISE : nouvelle élection blanche au fauteuil du philosophe Jean Guitton », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Prix Jean-Walter – Prix d'histoire et de sociologie de l'Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  26. Pierre Adrian, « En Bretagne, un prix littéraire pour Éric Zemmour dérange », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Les Écrivains de marine » sur defense.gouv.fr.
  28. « Disparition : Mort de Jean Raspail, écrivain et explorateur, auteur du controversé du Camp des saints », sur Le Figaro (consulté le ).
  29. « Hommage à Jean Raspail : une place de Toulouse symboliquement rebaptisée », Infos Toulouse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « A l'enterrement de l'écrivain Jean Raspail, la famille nationaliste réunie », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Alain Sanders, « Aliette Raspail a rejoint Jean dans l’au-delà des mers », sur Présent, (consulté le )
  32. « Obsèques d’Aliette Raspail », sur Présent, (consulté le )
  33. [vidéo] JACK2047, Jean Raspail et le Royalisme sur YouTube.
  34. Voir sur famillechretienne.fr.
  35. Voir sur lemonde.fr.
  36. Voir sur lemonde.fr.
  37. Voir sur lemonde.fr.
  38. Voir sur lemonde.fr.
  39. Camus et Monzat 1992, p. 56.
  40. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  41. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le “Collectif non à la guerre” a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  42. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 118.
  43. Jean Raspail, « La patrie trahie par la République », Le Figaro, no 18619,‎ (lire en ligne).
  44. « La LICRA attaque Jean Raspail » sur libertyvox.com.
  45. Abel Mestre et Caroline Monnot, « La télé identitaire, la drôle d’agence de presse et le « soft power » russe », sur droites-extremes.blog.lemonde.fr, .
  46. Le mouvement entend valoriser « l’œuvre civilisatrice de la France aux XIXe et XXe siècles [la colonisation] ; celle de ses combats contre les assauts conjugués du communisme et du terrorisme en Indochine puis en Algérie » et est désireuse d'apporter son « soutien aux initiatives tendant à enseigner l’Évangile et la France à des jeunes de toute condition et de toute origine. » Voir sur lemonde.fr.
  47. (en) Lara Marlowe, « French novel envisaged arrival of boat people », The Irish Times, 23 février 2001 : https://www.irishtimes.com/news/french-novel-envisaged-arrival-of-boat-people-1.283968
  48. « Grand Prix du roman de l'Académie française : l'appel de l'aventure », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Patrice De Méritens, « Jean Raspail : « Aujourd'hui, Le Camp des saints pourrait être poursuivi en justice pour 87 motifs » », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Palmarès du Prix du Livre Inter », sur lalettredulibraire (consulté le ).
  51. « Prix du livre Inter : le palmarès depuis 1975 » (consulté le ).
  52. « L'écrivain Jean Raspail place Karukinka sous le haut-patronage du Consulat Général de Patagonie », sur Karukinka (consulté le ).
  53. « Prix Renaissance (lettres) », sur cerclerenaissance.info.
  54. « L'Anneau du pêcheur », sur albin-michel.fr (consulté le ).
  55. « Le Grand Prix Littéraire de la Ville d'Antibes Jacques Audiberti », sur audiberti.com.
  56. « Les royaumes de Borée », sur albin-michel.fr (consulté le ).
  57. « En canot sur les chemins d'eau du Roi », sur albin-michel.fr (consulté le ).
  58. Page consacrée à la bande dessinée sur le site de Jean Raspail (consultée le 30 octobre 2010).
  59. Le Roi de Patagonie (TV Mini-Series 1990– ) - IMDb (lire en ligne).
  60. Le Jeu du roi (lire en ligne).
  61. L'Île bleue (lire en ligne).
  62. Adrien Renouard (dir.), Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages et études, Paris, La Nouvelle Librairie, 2021, 370 p. (ISBN 978-2-491446-57-4)
  63. Jean Raspail s'est infiltré dans Largo Winch.
  64. Étienne de Montety, « Les fans de Jean Raspail lui ouvrent un boulevard », Le Figaro, cahier Le Figaro et vous,‎ 20-21 juin 2020, p. 25 (lire en ligne).
  65. « Promotion Jean Raspail », sur Institut Iliade, (consulté le )
  66. « Naissance du navire « Jean Raspail », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous », 12-13 juin 2021, p. 40.
  67. « Geogas maritime réceptionne le Freycinet », Le Marin/Ouest France, 28 mars 2022 ().

Voir aussi

Bibliographie
  • Laurent Dandrieu, « Jean Raspail », dans La Confrérie des intranquilles, Paris, L'Homme nouveau, 2020 (ISBN 979-1-097507-25-1).
  • Marie Paitier (de Dieuleveult), La Cause perdue dans l'œuvre de Jean Raspail, mémoire de Master I de Lettres modernes, Université de Nantes, sous la direction de Paul-André Claudel, 2009.
  • Adrien Renouard (dir.), Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages et études, Paris, La Nouvelle Librairie, 2021, 370 p. (ISBN 978-2-491446-57-4).
  • Madeleine Roussel, Jean Raspail : miroir d'une œuvre, éditions Sainte Madeleine, 2010 (ISBN 978-2-906972-60-5).

Liens externes
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