Jeanne Galzy

Jeanne Galzy, pseudonyme de Jeanne Baraduc, née le à Montpellier et morte le à Montarnaud[1],[2], est une femme de lettres françaiseRomancière et biographe, elle est aussi poétesse, essayiste, dramaturge, critique littéraire, et membre du jury du prix Femina.

Ne doit pas être confondu avec Jeanne Baraduc.

Jeanne Galzy
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jeanne Baraduc
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
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Prononciation
Œuvres principales

Biographie

Louise Jeanne Baraduc naît le à Montpellier. Ses parents sont Léon Baraduc, négociant en mercerie de gros, et Émilie Blanche Guillot, fille d'un opticien. Galzy est le nom de son arrière grand-mère. Sa sœur cadette Berthe a écrit deux romans pour enfants[3].

Jeanne grandit à Montpellier dans un milieu protestant. Elle effectue sa scolarité secondaire dans le premier lycée public de jeunes filles (actuel Lycée Clemenceau) en France, puis entame des études supérieures en "auditrice bénévole" (auditrice libre) à l'Université de Montpellier. Elle poursuit ses études supérieures à l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres de 1907 à 1911[4]. Elle y obtient l'agrégation féminine de lettres en 1911[4],[5],[6].

Professeur de lettres de 1915 à 1943[5], elle est la première femme à enseigner dans un lycée de garçons à Montpellier pendant la Première Guerre mondiale[7]. Elle publie son premier roman L'ensevelie en 1911 sous le nom asexué de J.Galzy.

Lesbienne, Jeanne Galzy entretient une liaison avec l'actrice Caroline-Eugénie Segond-Weber (1867-1945), de 1921 environ jusqu'à la mort de cette dernière en 1945[5],[8].

Jeanne Galzy meurt le à Montarnaud[5] et est inhumée au cimetière protestant de Montpellier[9].

Œuvre littéraire

Jeanne Galzy écrit à propos de l'époque qu'elle traverse, sur ses propres expériences, décrivant avec sensibilité le quotidien de ses contemporains. Elle place la majorité de ses romans dans sa région natale. Montpellier est ainsi évoqué dans au moins onze de ses romans. Jacques Angleviel, auteur d'un mémoire "sur la vie montpelliéraine du 19e siècle à la Première Guerre mondiale" fait de Jeanne Galzy la " Mauriac du Languedoc"[10].

Les romans de Jeanne Galzy sont souvent considérés comme des romans à clef, traduisant ses expériences personnelles. Ainsi, dans La Femme chez les garçons ou L'Initiatrice aux mains vides, elle est considérée comme racontant sa propre vie d'enseignante à Paris, et de même, Les Allongés ou Le retour dans la vie sont censés traiter de son expérience de la maladie de Pott. Jeanne Galzy elle-même a résisté à une telle lecture (appelée "sophisme autobiographique" par les critiques littéraires), prétendant qu'écrire des romans lui permettait un détachement de la réalité. Dans Les Allongés, par exemple, les lecteurs devraient trouver, outre un éventuel lien biographique, "une investigation métaphysique plus générale et une validation de la souffrance humaine". Les critiques notent cependant que le déni explicite du roman à clef est souvent un geste rhétorique ; un tel déni est donné en première page de Jeunes Filles en serre chaude, un roman d'"amour intergénérationnel" (entre professeur et élève) dans un "contexte pédagogique" similaire aux expériences de Jeanne Galzy à l'École normale supérieure qui s'interroge sur "l'adéquation des possibilités éducatives contemporaines pour les jeunes femmes"[11],[12].

En 1969, elle commence une tétralogie située en Camargue, dans le milieu protestant au début du XXe siècle, La Surprise de vivre[8]. Dans les Nouvelles littéraires parues le , Jean d’Ormesson écrit à propos du roman Les sources vives, tome 2 de la saga La surprise de vivre :

« Dans ce milieu de grands bourgeois languedociens et puritains, le goût salé de la mer, l’amour des chevaux et des jeunes corps, la découverte du plaisir et de l’art ébranlent la rigueur des principes protestants. (…) Un vrai roman plein de vent, de chevaux et de trouble pureté. »

Jeanne Galzy jouit d'une certaine popularité et reconnaissance littéraire. Elle est membre du salon de Natalie Clifford Barney[13] et est lue par des écrivains tels que Colette ou Marguerite Yourcenar. On sait qu'elle entretient une correspondance active avec ces dernières[5]. Hélène de Monferrand a notamment été fortement influencée par Jeanne Galzy. A l'image d'autres femmes écrivains de sa génération (la période de l'entre-deux-guerres), Jeanne Galzy a souffert de l'indifférence de la critique qui a déclaré à son propos qu'elle "méritait d'être mieux connue aujourd'hui", ce que l'on retrouve dans de nombreuses publications à son sujet[14],[11],[12]. Son œuvre, ainsi que celle d'autrices comme Marguerite Audoux et Catherine Pozzi, est relativement méconnue aujourd'hui et beaucoup de ses livres ne sont plus imprimés[15],[16].

Plaque en mémoire de Jeanne Galzy installée le 11 juin 2022 par la ville de Montpellier

Jeanne Galzy devient membre du jury du Prix Femina en 1945, alors présidé par Madeleine Saint-René Taillandier, et le reste jusqu'à sa mort en 1977.

Le Prix Femina 1923

Durant ses premières années d'enseignement, Jeanne Galzy souffre d'une tuberculose osseuse (maladie de Pott) qui la conduit en convalescence à Berck[17]. Elle se sert de cette expérience pour écrire Les Allongés, qui emporte le Prix Femina en 1923, devant Henry de Montherlant et Joseph Kessel[16].

Le lesbianisme

Le lesbianisme est un thème récurrent dans sa production littéraire[18],[19].Trois romans écrits relativement tôt dans la carrière de Jeanne Galzy explorent le désir lesbien, L'Initiatrice aux mains vides, Les Démons de la solitude et Jeunes Filles en serre chaude, écrits entre 1929 et 1934[20]. Selon un critique, Jeanne Galzy n'aurait pas initialement abordé le lesbianisme comme une question de genre mais comme un problème d'impératif social contre l'expression d'une attirance pour le même sexe[20] :

« L'ambiguïté qui intéresse Jeanne Galzy ne concerne pas le genre mais plutôt le processus par lequel ses personnages réalisent que leurs sentiments sont bien ceux de l'amour pour d'autres femmes. Ses protagonistes n'ont pas de place pour se situer socialement. L'hétérosexualité et la maternité sont les seuls modes d'amour publiquement disponibles dans leur monde. Il n'est donc pas surprenant que Jeanne Galzy s'écarte progressivement de la question du désir lesbien. »

 Jennifer Waelti-Walters, Damned women : lesbians in French novels, 1796-1996

Vue de la plaque posée en mémoire à Jeanne Galzy.jpg (page de description)

L'Initiatrice aux mains vides met en scène une institutrice développant des sentiments de plus en plus intenses pour une de ses élèves. Dans Les Démons la solitude, un père et sa fille (qui a déjà une amie intime) tombent amoureux de la même femme. Jeunes Filles en serre chaude est de loin le roman le plus explicite des trois : une relation se développe entre une élève et sa professeure, dans un amour possible qui sera finalement frustré[20]. Jeunes Filles en serre chaude se voulait le portrait des élèves de l'École normale supérieure de Sèvres ; l'école était réputée être un "vivier de relations homosexuelles", et avait déjà fait l'objet d'un roman explorant le désir homosexuel, Les Sévriennes (1900) de Gabrielle Reval[21].

Plus tard dans sa carrière, Jeanne Galzy reviendra sur le thème lesbien dans la série de romans publiée sous le titre La Surprise de vivre (1969-1976)[20],[22].

Raymond Huard, dans la biographie qu'il lui consacre, précise que le lesbianisme de Jeanne Galzy lui permet de décrire les femmes avec une grande sensualité[5]:

« De cette attraction passionnée vers les autres femmes, il y a (...) l’acuité avec laquelle elle décrit le corps féminin. Le plaisir que la vue ou l’imagination de ce corps semblent lui procurer est profondément sensuel. »

 Raymond Huard, Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre

Distinctions

Prix littéraires

Décorations honorifiques

Hommages posthumes

Son nom est donné à :

Liste d’œuvres

  • L'Ensevelie, Mercure de France, 1911.
  • Les Allongés, F. Rieder et cie, 1923 ; rééd. Ferenczi et fils ; rééd. Gallimard, 1975. Prix Femina 1923.
  • La Femme chez les garçons, F. Rieder et cie, 1924 ; réédition Ferenczi et fils, 1932
  • La Grand Rue, Rieder et cie, 1925 ; réédition Ferenczi et fils.
  • Le Retour dans la vie, F. Rieder et cie, 1926 ; réédition Ferenczi et fils.
  • Sainte Thérèse d'Avila, 1927.
  • L'Initiatrice aux mains vides, Ed. Rieder, 1929.
  • Jeunes filles en serre chaude, Gallimard, 1934.
  • Le Village rêve, NRF, 1935.
  • Catherine de Médicis, NRF « Leurs figures », 1936.
  • Les Démons de la solitude, Rieder, 1936.
  • Margot, reine sans royaume, NRF « Leurs figures », 1939.
  • Les Oiseaux des îles, NRF, 1941.
  • Pays perdu, NRF, 1943.
  • Diane de Ganges, Lyon, Gutenberg, 1945 ; rééd. sous le titre Le Dieu terrible, Diane de Ganges, SEPE, Paris, 1949. — biographie de Diane de Joannis de ChateaublancAg
  • La Cage de fer, NRF, 1946.
  • Vie intime d'André Chénier", Les éditions de la Nouvelle France, 1947
  • George Sand, Julliard, 1950.
  • La Femme étrangère, 1950.
  • L'Image, Gallimard, 1952.
  • La Jeunesse déchirée, 1952.
  • Le Parfum de l'Œillet, Gallimard, 1956.
  • Celle qui vint d'ailleurs, 1958.
  • La Fille, 1961
  • Agrippa d'Aubigné, 1965
  • La Surprise de vivre
    • La Surprise de vivre, Gallimard NRF, 1969 ; Double Interligne, 1997.
    • Les Sources vives : la surprise de vivre II, NRF, 1971.
    • La Cavalière : la surprise de vivre III, NRF, 1974 ; Double Interligne, 2000.
    • Le Rossignol aveugle : la surprise de vivre IV, NRF, 1976.
  • J'écris pour dire que je fus... Poèmes 1910-1921, Inclinaison, 2013

Voir aussi

Bibliographie

  • Claire Pascal, Portraits d'écrivains, Le miroir des idées, 1979 [25].
  • Jacques Proust, « Eloge de Mme Jeanne Galzy », Bulletin de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, vol. Tome 10, .
  • Jacques Angleviel, Montpellier du Second Empire à la guerre de 14-18 d’après l’œuvre de Jeanne Galzy, Mémoire de maîtrise, Université de Montpellier III, .
  • Dieudonné Giraut, "n°27 Grand’rue, le souvenir de l’écrivain Jeanne Galzy", Cahiers de la Grand'Rue - volume n°7 "La Grand’rue, il y a cinquante ans, 1987[26].
  • Jeanne Galzy, romancière languedocienne 1883-1977, Catalogue de l’exposition présentée à la Bibliothèque du Carré d’Art de Nîmes, 1997.
  • Jean Sagnes, «Jeanne Galzy devant la révolte paysanne de 1907», Histoire et littérature en France au vingtième siècle, ouvrage collectif dédié à Jean Rives, 2003
  • Nadine, membre de l’Association Mémoire Protestante Montpelliéraine, « Louise Jeanne Baraduc, dite Jeanne GALZY », Bulletin d’information et d’étude de l’association, vol. 1, , p. 6-7 (lire en ligne)
  • Raymond Huard, Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre, Uzès, Éditions Inclinaison, , 212 p. (ISBN 978-2-916942-09-4, OCLC 424138272)[27].
  • Raymond Huard, « Galzy Jeanne (dite Jeanne Baraduc) », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : D-G, t. 2, Éditions de Paris/Max Chaleil, (ISBN 978-2-8462-1288-5), p. 738-739.
  • Un beau portrait de Jeanne Galzy dans le livre d'Hubert Delobette au Papillon rouge Éditeur; ; (ISBN 978-2-917875-13-1)
  • Une des écrivaines étudiées par Paula Dumont, Entre femmes - 300 œuvres lesbiennes résumées et commentées, Éditions l'Harmattan, .
  • Michèle Verdelhan-Bourgade, « Jeanne Galzy ou comment la région devient roman », Bulletin de l'Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier., vol. 48,
  • Michèle Verdelhan-Bourgade, « Jeanne Galzy, témoin de Montpellier », Bulletin historique de la ville de Montpellier, , p. 96-107 (ISSN 0758-332X)
  • Michèle Verdelhan-Bourgade, Une femme de lettres hors du commun, Paris, L'Harmattan, 2712/2019, 219 p. (ISBN 978-2-343-18859-1)
  • Carole Renard, « Innovation numérique et archives : « L’Hérault de Jeanne Galzy », une balade historique et culturelle », Patrimoines. La revue de l'institut national du patrimoine, no 15, , p. 154
  • Aurore Turbiau, Margot Lachkar, Camille Islert, Manon Berthier, Alexandre Antolin, Ecrire à l'encre violette - Littératures lesbiennes en France de 1900 à nos jours, Cavalier Bleu (Editions Le), , 292 p. (ISBN 979-10-318-0516-0)

Liens externes

  • La Bouquinerie Photo et résumés.
  • Archives de l'INA "Information Première : émission du "
  • Vidéo de la conférence donnée à pierresvives le pour la journée des droits de la femme, par Michèle Verdelhan et Raymond Huard
  • Un portrait de Jeanne Galzy disponible sur Le portail de la généalogie protestante en France.

Sites et applications

Notes et références

  1. Archives départementales de l'Hérault, commune de Montpellier, année 1883, acte de naissance no 1058 (avec mention marginale de décès)
  2. Archives Municipales de Montpellier, année 1977, transcription de l'acte de décès no 58 de la mairie de Montarnaud
  3. « Yunow », sur archives-dep-herault.yunow.app (consulté le )
  4. « Jeanne Galzy, romancière montpelliéraine (1883-1977) - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
  5. Raymond Huard, Jeanne Galzy, romancière, ou, La surprise de vivre, Inclinaison, 2009, p. 163
  6. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 / Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le ).
  7. Delobette, Hubert., Femmes d'exception en Languedoc-Roussillon, Villeveyrac, Papillon rouge, , 288 p. (ISBN 978-2-917875-13-1 et 2917875135, OCLC 688495700, lire en ligne)
  8. « pierresvives | Jeanne Galzy, romancière montpelliéraine », sur pierresvives.herault.fr (consulté le )
  9. « Jeanne Galzy et les autrices aujourd'hui, Languedoc-Roussillon livre et lecture », sur www.lr2l.fr (consulté le )
  10. Jacques Angleviel, Montpellier, du second Empire à la guerre de 1914-1918, d’après l’œuvre de Jeanne Galzy. Mémoire de maîtrise, gérard Cholvy dir. Université Montpellier 3.1982
  11. (en) Jennifer E. Milligan, The Forgotten Generation : French Women Writers of the Inter-war Period, Berg Publishers, , 236 p. (ISBN 978-1-85973-118-5, lire en ligne).
  12. Melanie Hawthorne, « "Une voiture peut en cacher une autre": Twentieth-Century Women Writers Read George Sand », SubStance, vol. 32, no 3, , p. 92–108 (ISSN 0049-2426, DOI 10.2307/3685530, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Yunow », sur archives-dep-herault.yunow.app (consulté le )
  14. Melanie Hawthorne, Contingent loves : Simone de Beauvoir and sexuality, Charlottesville : University Press of Virginia, (lire en ligne)
  15. (en) Jeannette Gaudet, Writing Otherwise : Atlan, Duras, Giraudon, Redonnet, and Wittig, Rodopi, , 235 p. (ISBN 978-90-420-0477-1, lire en ligne)
  16. « Jeanne Galzy : découverte d'une grande romancière », Marie France, magazine féminin, (lire en ligne, consulté le )
  17. Huard 2009
  18. Larivière, Michel (1934-....)., Dictionnaire historique des homosexuel-le-s célèbres, Paris, la Musardine, 493 p. (ISBN 978-2-84271-779-7 et 2842717791, OCLC 1014240293, lire en ligne)
  19. Dumont, Paula., Entre femmes : trois cents œuvres lesbiennes résumées et commentées, Paris, l'Harmattan, 274 p. (ISBN 978-2-343-05470-4 et 2343054703, OCLC 904241037, lire en ligne)
  20. (en) Jennifer Waelti-Walters, Damned Women : Lesbians in French Novels, 1796-1996, McGill-Queen's Press - MQUP, , 270 p. (ISBN 978-0-7735-2110-0, lire en ligne)
  21. (en) Florence Tamagne, A History of Homosexuality in Europe, Vol. I & II : Berlin, London, Paris 1919-1939, Algora Publishing, , 490 p. (ISBN 978-0-87586-357-3, lire en ligne)
  22. (en) Bonnie Zimmerman, Lesbian Histories and Cultures : An Encyclopedia, Taylor & Francis, , 862 p. (ISBN 978-0-8153-1920-7, lire en ligne)
  23. « Jeanne GALZY | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  24. « Montpellier : Une plaque en mémoire de Jeanne Galzy va être posée ce samedi », sur actu.fr (consulté le )
  25. Pascal-Brocardi, Claire., Portraits d'écrivains, Paris, Arcam, ©1979-, 78 p. (ISBN 2-902312-70-9 et 9782902312702, OCLC 6304447, lire en ligne)
  26. Dieudonné Giraut, « Jeanne Galzy, romancière montpelliéraine », Mémoire d’Oc, Montpellie, vol. n°45,
  27. Andréani, Roland, « La vie et l’oeuvre de Jeanne Galzy : Huard (Raymond), Jeanne Galzy romancière ou la surprise de vivre, Uzès, Inclinaison, 2009 », Annales du Midi, vol. 121, no 267, (lire en ligne, consulté le )
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