Jolimetz
Jolimetz est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Jolimetz | |||||
Vue sur l'église depuis la rue Coulon | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mormal | ||||
Maire Mandat |
Didier Debrabant 2020-2026 |
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Code postal | 59530 | ||||
Code commune | 59325 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jolimessins | ||||
Population municipale |
854 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 215 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 13′ 45″ nord, 3° 40′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 126 m Max. 151 m |
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Superficie | 3,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Quesnoy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.commune-jolimetz.fr/ | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 57 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Jolimetz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine du Quesnoy, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 8 020 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,1 %), zones urbanisées (22,5 %), cultures permanentes (11,6 %), terres arables (1,5 %), forêts (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Histoire
Héraldique
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Les armes de la commune de Jolimetz se blasonnent ainsi :
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L'invasion
Au matin du , les Allemands du XV. Armee Korps (Hoth) sont sur la rive est de la Sambre et l'ont traversée en plusieurs points, notamment des éléments -la Kampfgruppe Haarde- de la 5. Panzer-Division (von Hartlieb) à Berlaimont, lesquels investissent ensuite Locquignol au cours de la matinée. Les Allemands vont donc arriver depuis la forêt et la route de Berlaimont (Locquignol) mais sont également sur la chaussée Bruneau au niveau du Cheval Blanc près de Gommegnies et poussent vers Villereau.
Jolimetz est défendu par le IIème bataillon du 27e Régiment de Tirailleurs Algériens (Négroni) (appartenant à la 1re Division d'Infanterie Nord Africaine (Tarrit)) qui s'est installé dans le village le matin même et est renforcé par un escadron de chars (de la 1re Division Légère Mécanisée) sous les ordres du capitaine Dunoyer De Segonzac, qui dispose entre autres de 10 chars SOMUA S-35, le 13e escadron (Albaut) du 4e Régiment de Dragons Portés ainsi que quelques automitrailleuses du 6e Cuirassier.
Les Français défendent le carrefour de l'Opéra afin de protéger la route Le Quesnoy - Berlaimont ainsi que la chaussée Bruneau, et ont installé quelques points d'appuis avancés dans la forêt. Au village même, quelques barricades sommaires ont été établies et les tirailleurs se préparent à se battre dans les maisons et les vergers puisqu'il n'existe aucune fortification.
Si les Allemands testent la défense française dès 8 h, les chars de De Segonzac contribuent à faire échouer les approches allemandes, mais subissent leurs premières pertes au carrefour de l'Opéra et dans la forêt. En début d'après midi la Kampfgruppe Haarde lance une véritable attaque en masquant son approche derrière les convois de réfugiés belges et français qui fuient l'envahisseur, des tirs d'artilleries s'abattent sur les défenseurs et les Allemands tentent de s'infiltrer dans leurs positions. Le choc est dur mais les défenseurs tiennent bon presque partout, et grâce à l'appui des chars, les Allemands sont refoulés dans la forêt. Mais les Allemands persévèrent et ramènent des chars lourds et des canons à la lisière de la forêt pour une attaque frontale, pendant que les chars légers tournent les positions françaises par le nord de Jolimetz. Cette fois les défenseurs cèdent, la bataille atteint son point culminant et une cinquantaine de Panzern envahissent peu à peu le village qu'ils remontent vers Le Quesnoy, plusieurs S-35 sont détruits dont celui du capitaine De Segonzac devant le monument aux morts, les défenseurs après avoir résisté avec bravoure tentent de décrocher peu à peu vers Le Quesnoy, dont les chars restants, mais les Allemands qui ont pris Villereau et débordé les positions à Jolimetz par le nord, coupent alors la retraite des défenseurs à Potelle et trois S-35 sont détruits devant la mairie de ce village. Jolimetz est quasiment aux mains des Allemands, mais ceux-ci qui avaient demandé un soutien aérien devant les difficultés rencontrées doivent évacuer le village pendant le raid de leurs Stuka, puis le réinvestissent alors sans difficultés.
Politique et administration
Liste des maires
Maire en 1802-1803 : Louis Jos. Dupont[24].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Jean Delcroix (d)[25] ( - ) | ||||
Marcelle Ghaye-Cossiaux (d) | 7 ans | Parti socialiste | ||
Pierre Évrard (d)[26] ( - ) | 6 ans | |||
Didier Debrabant (d)[25],[27] (né le ) | En cours | 8 ans et 6 mois |
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 854 habitants[Note 8], en diminution de 2,51 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 437 hommes pour 427 femmes, soit un taux de 50,58 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Jolimetz et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Jolimetz et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Quesnoy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
- « À Jolimetz, Didier Debrabant et son équipe prennent la tête de la commune », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Didier Debrabant, seul à se présenter au poste de maire, était élu à l’unanimité des voix. Ce père de famille de 54 ans, originaire du Valenciennois, a remercié ceux qui l’avaient aidé pendant sa campagne et partageait une pensée toute particulière pour Jean Delcroix, maire honoraire, décédé vendredi. »
- « Jolimetz : l’ancien maire, Pierre Évrard, est décédé », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Pierre Évrard est décédé ce samedi à l’âge de 75 ans. Il avait été maire de Jolimetz de 2008 à 2014, et était président des Amis du musée de Bavay. »
- René Harbonnier, « Jolimetz : Didier Debrabant garde son écharpe de maire », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Didier Debrabant, maire sortant, conduisait la liste unique Continuons ensemble pour Jolimetz aux municipales. Il vient d’être réélu maire. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jolimetz (59325) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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