Jules-Marie-Victor Courcoux
Jules-Marie-Victor Courcoux né le à Lannion et mort le à Orléans est un évêque d'Orléans.
Jules-Marie-Victor Courcoux | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Jules Marie Victor Courcoux | |||||||
Naissance | Lannion (France) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | Orléans (France) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | ||||||||
Évêque d'Orléans | ||||||||
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Ordonné le , il part pour Nevers puis à l'école Massillon. Il entre au noviciat de l'Oratoire à Fribourg en 1910, pendant la Première Guerre mondiale, en exil, il se met au service des prisonniers de guerre ce qui lui vaut en 1921, la croix de la Légion d'honneur avec la mention : « Directeur d'œuvres aux prisonniers de guerre, s'est particulièrement prodigué pour l'œuvre de rapatriement des grands blessés »[1].
Supérieur de la congrégation de l'Oratoire le et nommé curé de la paroisse de l'église Saint-Eustache de Paris en 1922 par le cardinal Dubois, il prend une part active au renouveau de la congrégation de l'Oratoire en France.
Nommé évêque d’Orléans, à 56 ans, le et installé le , il aide Madeleine Daniélou à s'implanter à Meung-sur-Loire en 1931. En 1932, il est impliqué dans l'affaire de la Banque commerciale de Bâle.
À sa demande, Jeanne d'Arc au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger est créée en France le par Ida Rubinstein.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il aide des juifs à échapper au nazisme et à la Gestapo et parmi eux, caché dans un petit séminaire à Orléans, le futur cardinal Jean-Marie Lustiger[N 1]. Presque quarante ans plus tard, Jean-Marie Lustiger est un des successeurs de Courcoux comme évêque d'Orléans.
Il meurt à la veille de ses 81 ans.
Distinction
- Chevalier de la Légion d'honneur (4 février 1921)[2]
Notes et références
Notes
- Né de parents parisiens, réfugié à Orléans dès la fin d'août 1939, Jean-Marie Lustiger demande, dès le début du printemps 1940 — quelques jours avant Pâques, durant la Semaine sainte — à recevoir le baptême. Cette cérémonie a lieu le 25 août de la même année, dans la chapelle de l'évêché d'Orléans, après que le jeune homme eut reçu une éducation religieuse
Références
- http://collections.geneanet.org/ouvrages/index.php?action=detail&livre_id=18142&page=389&book_type=livre&rech=COURCOUX&tk=c52a07797c6f8932
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- La Gazette d'Orléans
Bibliographie
- Notre beau chant grégorien: les modes grégoriens, le rythme grégorien, J. Perrodon (S.S., le P.), Jules-Marie Courcoux (évêque d'Orléans, Mgr), Grand Séminaire, 1945.
- Augustin (saint évêque d'Hippone), J. Perrodon (S.S., le P.), Jules-Marie Courcoux (évêque d'Orléans, Mgr),
- Joseph Bonnet, “Monseigneur Courcoux, évêque d’Orléans, son œuvre liturgique à Saint-Eustache”, in Revue pratique de la liturgie et de la musique sacrée, 1927, X, n° 115-116, pp. 152-155
- Bruno Charmet, Mgr Jules-Marie Courcoux, évêque d'Orléans, et le jeune Aron Jean-Marie Lustiger pendant les années 1940-1942, et ; Jules-Marie Courcoux ...; Jean-Marie Lustiger Sens Paris, Amitié judéo-chrétienne de France 2009, décembre, n°343, p.673-729.
- P.Auvray, Jules-Marie Courcoux, in « Catholicisme, hier, aujourd’hui, demain … » ; T. III, col 240. Letourzey, Paris 1954
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