Léo Chauliac
Léo Chauliac, de son vrai nom Léon Chauliac, est un pianiste, compositeur et chef d'orchestre français né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le dans le 8e arrondissement de Paris[1].
Nom de naissance | Léon Louis Marius Chauliac |
---|---|
Naissance |
Marseille (Bouches-du-Rhône) |
Décès |
Paris 8e |
Activité principale | Compositeur |
Style | Chanson française |
Activités annexes |
Chef d'orchestre Pianiste |
Années d'activité | 1938-1977 |
Collaborations |
Django Reinhardt Charles Trenet |
Éditeurs |
Paul Beuscher Raoul Breton Francis Salabert |
Formation | Conservatoire à rayonnement régional de Marseille |
Élèves | Claude Bolling |
Œuvres principales
Pianiste de jazz dans les années 1930, Léo Chauliac fut le pianiste accompagnateur de Charles Trenet de 1941 à 1943 pour lequel il composera de nombreuses chansons populaires. Il côtoie et joue avec les plus grands musiciens de l’époque : Hubert Rostaing, Aimé Barelli, Alix Combelle ou Henri Crolla. Un temps chef de l’orchestre du célèbre restaurant Le Maxim's, il sera le compagnon pour quelques disques d’André Claveau ou Jacqueline Danno. Mais c’est surtout avec Jean-Claude Pascal qu’il tissera un long parcours musical dans les années 1960, orchestrateur entre autres de Nous les amoureux, Prix de l’Eurovision en 1961. Il est aussi l’auteur de quelques disques instrumentaux dont l’un consacré à la musique des Beatles. Il a aussi enseigné le piano à Claude Bolling.
Biographie
Né en 1913 à Marseille, Léo Chauliac commence ses études de piano au Conservatoire de Marseille où il obtient un premier Prix au bout de deux ans. Puis, il vient à Paris où il travaille avec José Iturbi et surtout sa sœur Amparito Iturbi et suit les cours du Conservatoire Supérieur de Musique. Il est admis le dans la classe de piano de Santiago Riera qu'il suivra jusqu'en 1935. Il a obtenu en 1931 la 2e Médaille de solfège, en 1932 le 2e accessit de piano et en 1933, le 1er accessit de piano. Durant ses études musicales au Conservatoire de Paris, il était dans la même classe que Maurice Baquet, Henri Betti, Paul Bonneau, Henri Dutilleux, Louiguy, Pierre Spiers et Raymond Trouard.
Il se met au jazz et joue alors dans un club parisien, Le Fétiche. En 1934-1935, il est pianiste dans l'orchestre Grégor et ses Grégoriens. Il fait ensuite des tournées avec des orchestres commerciaux comme celui d'Eddie Foy. Avec ce dernier, il se produit, fin 1936, au Bœuf sur le toit. Il joue en 1937 au Swing Time au sein de l'orchestre d'André Ekyan.
En 1938, il fait la connaissance de Charles Trenet et travaille avec lui jusqu'en 1943 comme pianiste accompagnateur et il compose des chansons. En 1939, il participe à l'élaboration de la mélodie de La Mer, mais, absent le jour de la présentation aux éditions Raoul Breton, c'est Albert Lasry, le pianiste de la maison d'édition, qui cosignera avec Charles Trenet la musique de ce futur succès international. Parmi les chansons écrites par Léo Chauliac, notamment pour Charles Trenet : Marie Marie, La Romance de Paris, Douce France et Que reste-t-il de nos amours ?. En , il fait partie du Quintette du Hot Club de France qui accompagne Charles Trenet lors d'un enregistrement.
En il enregistre Django's Music au sein de la grande formation de Django Reinhardt et de celle de Noël Chiboust.
A la Libération, Léo Chauliac fait partie de l'orchestre du Schubert avec André Ekyan, Emmanuel Soudieux, Pierre Fouad et Henri Crolla. Il figure également dans la formation d'Alix Combelle. Il sera aussi, en 1945, le professeur de Claude Bolling. Dans les années 1940, il donne des concerts de jazz à Gaveau et à l'École normale de musique de Paris-Alfred Cortot, notamment avec Emmanuel Soudieux et Pierre Fouad. Il se produit en trio en 1946 Chez Carrère et au Palm Beach à Cannes.
En 1949, il dirige un orchestre d'une dizaine de musiciens se produisant sur la Côte d'Azur. À l'époque, Boris Vian le situait au même niveau que Bernard Peiffer et Jack Diéval et au-dessus d'André Persiani et Claude Bolling.
En 1953, il participe au court-métrage Trois hommes et un piano d'André Berthomieu où il joue au piano des airs de jazz ainsi que C'est si bon avec Henri Betti et Raymond Trouard.
Il joue en 1954 avec son grand orchestre au Maxim's. Au cours du 3e Salon International du Jazz qui a lieu du 1er au à la Salle Pleyel, il interprète aux grandes orgues en première audition, La messe gitane de Django Reinhardt.
Il meurt le à son domicile de la rue de Constantinople et repose dans la 17e division du cimetière des Batignolles[2].
Notes et références
- Acte de décès no 346 du 28 octobre 1977 sur le site des archives de Paris.
- Bertrand Beyern, « Révélons où repose Léo Chauliac ! », sur www.bertrandbeyern.fr, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Boris Vian, Écrits sur le jazz, Le Livre de Poche, 1999, (ISBN 2253168939 et 978-2253168935) : Vian s'entretient avec Chauliac, novembre 1946 sur Google Livres
Liens externes
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- Léo Chauliac sur Ray Binder.fr
- Ne tirez pas sur le pianiste ! par Léo Chauliac sur Charles-Trenet.net
- Charles et ses accompagnateurs sur Charles-Trenet.net
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