Léon Bathiat

Léon Bathiat, né le à Douai (Nord) et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un aviateur et industriel français.

Léon Bathiat
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Paul Léon Hubert Bathiat
Nationalité
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Conflit
Sport
Distinctions

Biographie

Famille

Paul Léon Hubert Bathiat nait le à Douai dans le Nord[1].

Léonie Bathiat, dite Arletty, se disait cousine de Léon Bathiat[2]. Ce lien de parenté est possible car les deux familles étaient originaires du Puy-de-Dôme au XVIIe siècle mais il n'est pas prouvé par les recherches généalogiques[3],[4].

Carrière professionnelle

Alors qu'il tient un garage à Lille, il se fait apprécier pour ses qualités de monteur[5].

En 1900, Léon Bathiat bat le record du monde du cent mètres départ arrêté sur bicyclette. Il est ensuite champion du monde en tricycle à pétrole[6].

Dès 1910, attiré par l'aviation naissante, il s'initie chez Hanriot à Reims et chez Blériot. Il obtient son brevet de pilote, le no 110 le . Alors qu'il ne fait que ses débuts, il apprend que Louis Breguet  blessé après son accident sur le Breguet Type II  cherche un pilote pour le remplacer dans des meetings. Il se fait alors passer pour un pilote expérimenté et s'écrase à son premier atterrissage. Il progresse vite ensuite et participe aux meetings de Rouen, de Champagne, de Ronchin... et casse à chaque fois son avion à l'atterrissage. Louis Breguet rompt alors le contrat qui les lie[5].

Il devient alors en 1911 pilote d'essai et réceptionnaire chez Sommer. Il remporte la coupe Pommery en traversant la France de Calais à Biarritz entre le lever et le coucher du soleil[5].

Le , il remporte le prix du circuit de l’arrondissement de Lisieux, en venant à bout du parcours de 118 kilomètres en quelque deux heures, empochant ainsi 5 000 francs[7].

En mai 1911, l'aviateur va prendre part à la course Paris – Rome – Turin dont le Petit Journal est l'organisateur, le départ de cette compétition aérienne ayant lieu le 28 mai 1911[8].

Le , en couvrant 120 kilomètres en 41 minutes et 29 secondes, il s'empare de tous les records du monde de vitesse jusqu'à 120 kilomètres, avec un monoplan Sommer de 70 chevaux[9]. Volontaire pour l'observation et le réglage d'artillerie au début de la Première Guerre mondiale, il est vite rappelé comme moniteur à l'école Blériot où il forme 400 pilotes sur Caudron[5].

En 1920, il est l'un des fondateurs de l'association Les Vieilles Tiges, association qu'il préside pendant quarante ans de 1922 à 1962. Il en cède la présidence à Joseph Frantz, auteur de la première victoire aérienne au monde en [5]. Le , il meurt à Neuilly-sur-Seine où il est enterré au cimetière ancien (1re division)[10].

Il est ensuite décoré de l'ordre de la Francisque[11].

Distinctions

Pour approfondir

Bibliographie

  • Gérard Hartmann, Léon Bathiat ou la passion de la vitesse, in dossier no 40 de l'Histoire de l'aviation, , [lire en ligne]
  • Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 75.

Liens externes

Notes et références

  1. « Cote 19800035/852/302 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. Interview d'Arletty parue dans le no 108 de la revue Cinématographe en , [lire en ligne].
  3. Ascendante de Léonie Bathiat, dite Arletty.
  4. [hhttps://gw.geneanet.org/pdelaubier?lang=fr&pz=pierre&nz=de+laubier&ocz=0&m=A&p=leon&n=bathiat&siblings=on&notes=on&t=T&v=6&image=on&marriage=on&full=on Ascendante de Léon Bathiat].
  5. Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 75.
  6. Gérard Hartmann, Léon Bathiat ou la passion de la vitesse, in dossier no 40 de l'Histoire de l'aviation, septembre 2001, [lire en ligne].
  7. Le 14 février 1911 dans le ciel : Léon Bathiat, vainqueur du prix du Circuit de l’arrondissement de Lisieux.
  8. Le 28 mai 1911 dans le ciel : Paris – Rome – Turin : début de la course du Petit Journal
  9. Le 26 janvier 1912 dans le ciel : Records de vitesse et de durée pour Bathiat et Molla.
  10. « NEUILLY-SUR-SEINE (92) : cimetière ancien », sur le site personnel de Philippe Landru, (consulté le ).
  11. Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 20 — première édition en 1987.
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