Saint-Paër
Saint-Paër est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Saint-Paër | |||||
Le château d'Aulnay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Valère His 2020-2026 |
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Code postal | 76480 | ||||
Code commune | 76631 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Paërois Saint-Paëroises |
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Population municipale |
1 311 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 02″ nord, 0° 52′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 126 m |
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Superficie | 18,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Barentin | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintpaer76.com/ | ||||
Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumièges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Paër est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), forêts (15,8 %), prairies (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
L'hagiotoponyme Saint-Paër est attesté sous les formes Ecclesia parrochia Sancti Paterni de Trublevilla en 1312[21], Paroisse Saint Peer sur les Wis en 1311, Saint Paer sur les Viex en 1312, Saint Paer sur les Wys en 1336, Saint Paer sur les Wuis en 1346, Saint Peer sur les Wis en 1348[21], Saint Paers sur les Wis en 1390 et 1393, Saint Paer sur les Wys entre 1419 et 1464, Saint Paer sur les Vuyfs en 1468, Saint Paer sur les Wifz en 1493 et en 1525[22], Paroisse Saint Paix au XVIe siècle[21], Saint Paër en 1715[23].
La paroisse était dédiée à Paterne d'Avranches, nommé également Pair, évêque d'Avranches au VIe siècle.
L'Aulnay, l'ancienne commune rattachée à Saint-Paër en 1823 est attesté sous les formes Guazo de Alneiz XIe siècle[24], Hugo de Alneto 1138[24], apud Alnetum 1172[25], milites, Simon de Alneto, et Jocelinus de Alneto 1172[25], Walterius de Alneto début XIIIe siècle, Alnetum 1337[26], L'Aunoy 1431[26], Aulnay vers 1757[27].
L'Aulnay est un toponyme fréquent en France, indiquant un lieu plantés d'aulnes. On rencontre également Aunay et Launay, forme avec article accolé.
Histoire
Au XIIe siècle, Saint-Paër désignait l'une des deux parties du bourg de Trubleville[23], et absorbe L'Aulnay et Les Vieux en 1823.
Le , la commune subit d'importantes inondations.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 1 311 habitants[Note 8], en diminution de 0,15 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Monument historique
La commune abrite un monument historique, le château de Launay, construit par Pierre-Robert Le Cornier de Cideville au début du XVIIIe siècle. Le château a été inscrit par arrêté du ; et le parc, avec les communs, a été inscrit par arrêté du [34].
Autres monuments
- L'église Saint-Paër.
- La chapelle du château d'Aulnay, sous le vocable de la Sainte Vierge, de l'ancienne paroisse d'Aulnay, XVIe siècle, rebâtie au XVIIe siècle. « L'église primitive a été dédiée le , par Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, qui avait couché la veille à Monthiard chez le chevalier Richard »[35].
- Le manoir du Mesnil-Vasse.
- Le château des Vieux ou château du Bois-Guéroult, construit au XVIIe sur l'emplacement de l'ancien château fort, et ancienne demeure des seigneurs des Vieux[36].
- Le café de la Place.
- Le monument aux morts dû à Maurice Ringot (1921).
Personnalités liées à la commune
- Henri Gadeau de Kerville y avait créé un laboratoire de spéléobiologie en 1910.
Pour approfondir
Bibliographie
- Gilbert Fromager, Le Canton de Duclair à l'aube du XXe siècle, Duclair, G. Fromager, , 163 p. (ISBN 2-9501653-0-3)
- Gilbert Fromager, Le canton de Duclair : 1925-1950, Duclair, G. Fromager, , 204 p. (ISBN 2-9501653-1-1)
- « Saint-Paër », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) vol. 1, p. 443-444
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Jumièges - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Paër et Jumièges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Jumièges - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Paër et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 9 H.
- Archives de Seine-Maritime G 9244.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 925.
- VERNIER (J.J) Chartes de l'Abbaye de Jumièges (v. 825 à 1204) (1916), t.1, p. 128, 162.
- VERNIER (J.J) Chartes de l'Abbaye de Jumièges (v. 825 à 1204) (1916), t.2, p. 15, 28.
- LONGNON (Aug.) Pouillés de la province de Rouen (1903), p. 9D, 77L.
- IGN, Plan de Cassini.
- « Saint-Paër. Après quatre mandats de maire, Valère His repart pour un tour ! : Samedi, le premier conseil municipal de cette mandature s'est tenu dans la salle des fêtes pour son installation », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00101041, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- BUNEL (abbé Joseph Prudent) Géographie du département de la Seine-Inférieure (1879), p. 310. Heudes Ribaud Visites pastorales : registrum ...
- Laurent Quevilly, « Les Vieux », sur http://jumieges.free.fr/ (consulté le ).
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