La Boissière-de-Montaigu

La Boissière-de-Montaigu est une commune française située au nord-est du département de la Vendée en région Pays de la Loire. Localisée dans le Haut-Bocage vendéen, elle est membre de Terres-de-Montaigu. Ses habitants se nomment les Boissiériens et Boissiériennes.

La Boissière-de-Montaigu

Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres de Montaigu, communauté d'agglomération
Maire
Mandat
Anthony Bonnet
2020-2026
Code postal 85600
Code commune 85025
Démographie
Gentilé Boissiérien
Population
municipale
2 272 hab. (2019 )
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 06″ nord, 1° 11′ 24″ ouest
Altitude 80 m
Min. 35 m
Max. 97 m
Superficie 29,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montaigu-Vendée
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montaigu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Boissière-de-Montaigu
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La Boissière-de-Montaigu
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Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Carte de la commune.

    La Boissière-de-Montaigu est une commune rurale dont le territoire municipal s’étend sur 2 922 hectares dans le Haut-Bocage vendéen. Son le relief est plutôt plat. L’altitude moyenne est de 80 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 35 mètres au Pont-Léger et 97 mètres[1],[2] vers le moulin Chay. On note tout de même deux petites vallées creusées l'une par le ruisseau de la Lignée qui longe le bourg avant de se jeter au niveau du Pont-Léger dans l'autre vallée, celle de la Grande Maine, rivière qui marque la limite sud de la commune. Sur cette rivière, a été construit le barrage de la Bultière en 1992-1993, ce qui a permis de créer une retenue d'eau importante, utilisée pour l'eau potable. La commune se situe ainsi dans le bassin versant de la Sèvre Nantaise et donc de la Loire.

    La Boissière-de-Montaigu relève du canton de Montaigu. Le bourg, situé à environ 10 km de Montaigu, s'est construit bien au centre de la commune, au croisement de la route départementale D 23, Montaigu—Les Herbiers et de la D 62, Treize-Septiers—Chavagnes-en-Paillers. On trouve des hameaux importants : le Pont Léger, la Ronde, Puyravault et de nouveaux lotissements : Espace des Moulins, Val de la Biroterie, domaine du Rivage.

    Les paysages sont plutôt de bocage, mais, depuis quelques années, les champs ont été agrandis pour l'amélioration des conditions de travail des agriculteurs et un meilleur rendement dans les productions... On trouve quelques bois épars : le bois des Brosses, celui des Pinsonnières et, près du barrage, de nombreux aménagements et plantations permettent aux promeneurs de profiter d'endroits très agréables.

    Urbanisme

    Typologie

    La Boissière-de-Montaigu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montaigu-Vendée, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom latin de Buxerio est attesté en 1306[10]. On trouve aussi "De Buxeria" au XIVe siècle, "La Boyère" en 1474 (Archives Nationales), "De Boiseria" en 1533 (Manuscrit de Luçon), "La Beussière" en 1648 (Pouillé d'Alliot), "De Buxia" au XVIIIe siècle (Livre Rouge)[11].

    En poitevin, la commune est appelée La Boessére[12].

    Histoire

    Préhistoire

    La découverte de nombreuses haches polies et de tessons de poterie atteste de la présence de l'homme entre 3 500 et 2 800 ans av. J.-C., ainsi que de nombreux rochers gravés, en particulier le long de la Lignée et de la Grande Maine. Des fouilles archéologiques autour du lac de la Bultière ont mis au jour les traces (menhirs, rochers gravés ou à cupules...) de la présence d'une population néolithique[13].

    Antiquité

    La prospection aérienne a révélé plusieurs enclos quadrangulaires sur le territoire et deux voies de communication datant de l'époque gallo-romaine. Une se situe au nord de la commune près du ruisseau d'Asson et l'autre peut être plus importante, celle qui relie Durivum (Saint-Georges de Montaigu) à Rome, qui aurait longé la Grande Maine par les villages du Châtellier et de la Maison Neuve.

    Moyen Âge

    La Boissière relevait alors de la baronnie de Montaigu. Située sur la zone frontière entre le duché de Bretagne et le comté du Poitou, la Boissière fit partie des marches avantagères au Poitou sur la Bretagne, du Moyen Âge jusqu’à la Révolution française, dépendant ainsi des deux provinces[14]. Sous l’Ancien Régime, la Boissière relevait judiciairement de la sénéchaussée de Poitiers et militairement du gouvernement du Poitou[15].

    Façade sud du château d'Asson

    Des logis, châteaux et maisons nobles, lieux de pouvoir économique et politique, surgirent sur tout le territoire de la Boissière :

    • au sud : les Logis de la Rallière et de la Fortecuyère ;
    • à l'est : le logis de la Pinsonnière et peut être un à Villeneuve ;
    • au centre : le château de Puyravault (aujourd'hui entièrement disparu) et peut-être une maison noble à Puy Doré ;
    • au nord : le château d'Asson.

    Guerres de religion

    Fin XVIe siècle, début XVIIe siècle, la Boissière fut partagée entre Catholiques et Protestants. Certains seigneurs comme Baudry d'Asson restèrent fidèles au catholicisme[16], d'autres luttèrent pour la réforme protestante. Ainsi, en 1563, Pierre Savary de la Fortécuyère, son beau-frère, seigneur de Bois-Corbeau (Saint-Hilaire-de-Loulay) accompagné de plusieurs gentilshommes huguenots aidés de quelques centaines d'hommes, attaquèrent Montaigu où ils pillèrent et massacrèrent tous les habitants « hormis les huguenots »[17],[18]. Pour lutter contre les protestants, Louis XIII cantonna des troupes dans le bocage vendéens, en particulier dans le bourg de la Boissière où elles furent présentes en 1622.

    Après avoir été éprouvée par la guerre civile, la paroisse le fut par les épidémies qui emportèrent un grand nombre d'habitants, surtout de 1627 à 1639.

    Guerre de Vendée

    Pendant la Révolution française, les habitants de la Boissière prirent part au soulèvement de la Guerre de Vendée. Ainsi, le 13 mars 1793, des insurgés de la Boissière se joignirent à des habitants de La Bruffière, Treize-Septiers, La Guyonnière et Saint-Hilaire-de-Loulay pour prendre d'assaut la garnison de Montaigu, où furent faits prisonniers les Républicains dont certains furent exécutés[19]. François Jacques Reliquet, curé de la Boissière depuis 1784 refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, se cacha à partir de 1792 à Veillevigne, puis participa à l'insurrection, y compris à la Virée de galerne lors de laquelle il mourut à la bataille de Savenay le 24 décembre 1793. Jacques Gautier, originaire de Lessay, dans le Cotentin, vicaire de la Boissière depuis 1788, refusa de prêter serment et se cacha aussi à partir de 1792. Il participa à des combats avec Charette et resta insoumis jusqu'en 1802[20].

    Dans cette même période, la Boissière fut occupée et soumise à la terreur républicaine. Le bourg et le village du Pont Léger ont conservé pendant longtemps de nombreuses ruines qui attestaient avec quelle fureur l'incendie s'y était propagé. De plus, des mémoires et écrits témoignent de massacres commis par les Bleus dans les landes du Puy Doré, dans le bois des Brosses et dans le cimetière[21].

    Après ces guerres, le recensement de la population témoigne des lourdes pertes humaines. En effet en 1802, on ne compte plus que 360 habitants alors qu'en 1789 on en dénombrait 1 100.

    XIXe siècle

    Au XIXe, la commune se reconstruisit. Jusqu'alors, le village du Pont Léger était le plus peuplé. En effet, il formait avant la Révolution un véritable bourg peuplé de quelques familles nobles et bourgeoises. C'est le bourg au centre de la commune qui profita ensuite surtout du dynamisme, tant au niveau des constructions que de la croissance démographique.

    En 1850, l'église devint trop petite. Les « curés bâtisseurs » (René Blaise Testaud, curé de 1827 à 1872, puis Louis-Aimé Raballand, curé de 1872 à 1894), qui voulaient « toujours plus beau, toujours plus haut » ont, avec l'aide des paroissiens, démoli l'ancienne église pour bâtir l'actuelle dont la construction ne s'est achevée qu'en 1916.

    De la seconde moitié du XIXe au début du XXe, c'est la mise en place des écoles. En 1906, la commune possède trois écoles publiques. Une école libre de filles est ouverte en 1899 et une de garçons le sera en 1915.

    XXe siècle

    En 1906 lors de la Querelle des inventaires consécutive à la Loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, le 3 mars, jour prévu de l'inventaire à la Boissière, le curé, Henri Jaud, et plusieurs paroissiens, armés de fourches et fusils de chasse, se barricadèrent dans l'église. Les fonctionnaires ne purent y pénétrer, son pourtour étant encombré de charrettes et autres engins agricoles dont on avait pris soin d'enlever les roues. Les portes et le portail avaient été soigneusement renforcés et calés par des cordes de bûches. Les fonctionnaires malmenés déjà deux fois revinrent le 7 mars avec deux compagnies de dragons et 50 gendarmes qui défoncèrent le portail de l'église à 14 h 30. On peut encore en observer aujourd'hui les traces sur le portail de l'entrée principale.

    La première moitié du XXe siècle est marquée par les deux guerres mondiales. En effet, 112 jeunes hommes ne reviennent pas de la guerre 1914-1918[22]. Pour la guerre 1939-1945, ils seront cinq à ne pas revenir du front.

    La seconde moitié du XXe siècle est une époque de modernisation et de constructions. Le paysage change avec la construction de nombreux bâtiments communaux, lotissements, zones artisanales.

    Les années 1990 sont également marquées par la rénovation du centre-bourg, la construction du barrage de la Bultière et l'entrée de la commune dans le district de Montaigu en 1994.

    Début du XXIe siècle, la population de la commune passe la barre des 2 000 habitants. L'Histoire continue.

    Emblèmes

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti : au premier, d'argent aux trois fasces d'azur ; au second, d'azur semé de fleurs de lys d'or aux trois écussons d'argent brochant sur le tout ; le tout sommé d'un chef d'or chargé de trois buis de sinople.

    Devise

    La devise de La Boissière-de-Montaigu : Buxia.

    Tournoi de palets

    Les vainqueurs du tournoi de l’année 2018 : François-Régis Champain et Christopher Guillery

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1808 Marteau    
    1808 1810 Armand De Mauclerc[Note 4]   Propriétaire du Château D'Asson
    1810 1814 De Baudry d'Asson    
    1814 1824 Victor de Mauclerc[Note 5]   Propriétaire du Château D'Asson
    1824 1830 Isidore Simon   Notaire
    1830 1860 René Brochard   Cultivateur
    1860 1864 Léopold de Mauclerc[Note 6]   Propriétaire
    1864 1870 Louis Huvelin    
    1870 1876 Ludovic Fayau    
    1876 1881 Jean-Baptiste Mérand    
    1881 1902 Alexis Coudrin    
    1902 1912 Théophile Huvelin    
    1912 1943 Félix Stéphant    
    1943 1949 Eugène Chaigneau    
    1949 1953 François de Baudry D'Asson[Note 7]    
    mai 1953 mars 1971 Eugène Chaigneau   Vétérinaire
    mars 1971 1972 René Migné    
    1972 mars 1977 Marcel Moreau    
    mars 1977 juin 1995 Louis Soulard    
    juin 1995 mars 2001 Jacques Champain    
    mars 2001 mars 2014 Michel Albert DVD Réélu en 2008,[24]
    mars 2014 en cours Anthony Bonnet DVD Employé de laiterie
    13e vice-président de Terres-de-Montaigu (2017 → 2020)
    11e vice-président de Terres-de-Montaigu (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2019, la commune comptait 2 272 habitants[Note 8], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    3608471 0551 1091 1271 1331 2211 2761 324
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3981 4961 5071 6061 5331 6071 5671 5311 561
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 5831 5151 4041 3811 3881 3901 3441 3341 453
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    1 3831 4301 5001 5841 5681 9081 9572 2002 251
    2019 - - - - - - - -
    2 272--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 153 hommes pour 1 105 femmes, soit un taux de 51,06 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,7 
    5,6 
    75-89 ans
    7,3 
    13,4 
    60-74 ans
    14,2 
    20,2 
    45-59 ans
    18,8 
    23,1 
    30-44 ans
    23,3 
    14,7 
    15-29 ans
    14,1 
    22,8 
    0-14 ans
    21,6 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,1 
    8,4 
    75-89 ans
    11 
    19,5 
    60-74 ans
    20,4 
    20 
    45-59 ans
    19,4 
    18 
    30-44 ans
    17,1 
    14,9 
    15-29 ans
    13,2 
    18,5 
    0-14 ans
    16,8 

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire, l'école Notre-Dame-des-Buis, établissement d'enseignement privé, relevant de l’Enseignement catholique de la Vendée, accueillant plus de 250 élèves. Elle est issue de la fusion en 2016 du site des Acacias (maternelle et Cours Préparatoire) et du site des Tilleuls (CE1, CE2, CM1, CM2), eux-mêmes regroupements mixtes en 1991 d'une « école des gars » et d'une « école des filles »[31].

    Pour l'enseignement secondaire, les familles envoient généralement leurs enfants dans les établissements de Montaigu : le collège Jules-Ferry (public) ou le collège Villebois-Mareuil (privé), puis le lycée Léonard-de-Vinci (public) ou le lycée Jeanne-d'Arc (privé).

    La commune de la Boissière-de-Montaigu relève de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (ancienne inspection académique) de la Vendée, dans l'académie de Nantes.

    Cultes

    Le catholicisme est la religion traditionnellement pratiquée dans la commune de la Boissière-de-Montaigu. La commune relève actuellement de la paroisse de Saint-Martin-de-Montaigu, fondée le 1er septembre 1997 et qui regroupe aussi les communes de Montaigu, Boufféré, La Guyonnière, Saint-Georges-de-Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay[32]. Cette paroisse relève du doyenné de Montaigu, et donc du diocèse de Luçon. Le lieu de culte principal est l'église paroissiale située dans le bourg, placée sous le patronage de Notre-Dame-de-l'Assomption.

    Précédemment, la commune de la Boissière-de-Montaigu était une paroisse à part entière. À l'origine, paroisse du diocèse de Poitiers, lorsqu'en furent séparés l'évêché et le diocèse de Luçon, en 1317, c'est à ce dernier et au doyenné de Montaigu que fut rattachée la paroisse de la Boissière-de-Montaigu. Parmi les curés successifs, on trouve :

    • 1534- Belmand, André
    • 1606- Baudry, René
    • 1626-1661 Beaufait, Louis
    • 1642-1660 Chardonneau, Gilles
    • 1660-1668 Audureau, Jean
    • 1668-1669 Peraudeau, P.
    • 1669-1671 Roy, François (1646-1674)
    • 1671-1686 Minaud, Étienne (1642-1687)
    • 1686-1692 Texier, Julien (-1720)
    • 1692-1712 Grelaud, Nicolas (1664-1719)
    • 1712-1733 Couteleau, Jean (-1733)
    • 1733-1767 Pasquier, François (1699 (Les Herbiers)-1767(La Boissière-de-Montaigu))
    • 1767-1782 Goupilleau, Sébastien Joseph (1738 (Aizenay)-1782(La Boissière-de-Montaigu))
    • 1782-1784 Even, Olivier (1739 (Irlande)-1784 (La Boissière-de-Montaigu))
    • 1784-1792 Reliquet, François Jacques (1748 (Vieillevigne )-1793 (Savenay))
    • 1803-1816 Valton, René (1759 (La Bruffière)-1844 (Montaigu))[Note 9]
    • 1815-1826 Robin, François Auguste (1790 (Le Poiroux)-1867(Nantes))
    • 1827-1872 Testaud, René Blaise (1799 (Luçon)-1872 (La Boissière-de-Montaigu))
    • 1872-1894 Raballand, Louis-Aimé (1832 (Saint-Jean-de-Monts)-1904 (Les Sables-d'Olonne))
    • 1894-1943 Jaud, Henri (1863 (Chantonnay)-1954 (Les Herbiers))[Note 10]

    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Décédé en 1811.
    5. Frère d'Armand De Mauclerc.
    6. Fils de Victor de Mauclerc.
    7. Fils d'Armand de Baudry d'Asson
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Refusa de prêter serment et fut exilé en Espagne en 1792.
    10. Fut condamné à quinze jours de prison pour son opposition à l'inventaire en 1906.

    Références

    1. « Commune 5693 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « La Boissière-de-Montaigu », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montaigu-Vendée », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Louis Delhommeau, Églises de Vendée : Vocables, Titulaires et Liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours, 2000-2001 (présentation en ligne).
    11. « La Boissière-de-Montaigu », sur Dictionnaire toponymique de la Vendée (consulté le ).
    12. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 46.
    13. « Le Lac de la Bultière, site archéologique », sur Office de tourisme - Terres de Montaigu (consulté le ).
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    32. « Paroisses Notre Dame de 3 Provinces et Saint Martin de Montaigu. », sur Doyenné de Montaigu (consulté le ).

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