La Buissière
La Buissière est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Labuissière.
La Buissière | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan | ||||
Maire Mandat |
Agnès Dupon 2020-2026 |
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Code postal | 38530 | ||||
Code commune | 38062 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Buisserans | ||||
Population municipale |
732 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 12″ nord, 5° 58′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 242 m Max. 420 m |
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Superficie | 8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-la-buissiere.fr | ||||
La Buissière est située dans la vallée du Grésivaudan, entre l'Isère et les premiers contreforts du massif de la Chartreuse. Ses habitants sont les Buisserans.
Géographie
Situation et description
Située dans la vallée de l'Isère et la région naturelle du Grésivaudan, entre Chambéry et Grenoble, la commune fait partie de l'aire urbaine de Grenoble ainsi qu'à la communauté de communes Le Grésivaudan.
Communes limitrophes
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par les ruisseaux des Granges, de la Ville, de la Maladière. Une partie de la limite Nord-Ouest de la commune est marquée par le cours du ruisseau du Rif Mort, tandis que la limite orientale est délimitée par le cours de l'Isère.
Urbanisme
Typologie
La Buissière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), forêts (15,8 %), zones urbanisées (6 %), prairies (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de La Buissière est situé en zone de sismicité n°4, à l'instar de l'ensemble des territoires des communes du massif de la Chartreuse et de la vallée du Gréisvaudan[7].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Histoire
Le château de La Buissière défendait l'accès vers Grenoble depuis la rive droite de l'Isère. Construite au XIIe siècle, la forteresse (surnommée Château Dauphin) est située sur une colline dominant l'ancien bourg fortifié. Il est la possession des dauphins de Viennois.
Les Dauphins accordèrent des franchises au XIVe siècle.
On note aussi la présence d'une maison forte appartenant à Urbain Rodde en 1447 ; « maison et hostelfort quils ont assis en ladite ville »[9].
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirma les privilèges des habitants de la Buissière[10] ainsi qu'en [11].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
- En 2015, la commune n'est pas jumelée avec une autre.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 732 habitants[Note 4], en augmentation de 8,77 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Économie
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste, en style néo-gothique, du XIXe siècle[17].
- Les vestiges du château fort de La Buissière se trouvent sur une butte au nord du hameau de La Ville. On y accède grâce au balisage jaune. Le château et sa chapelle sont cités au XIe siècle[17].
- plusieurs maisons fortes sont situées sur la commune[17] :
- la maison forte de Boissieu, du XIIe siècle, Place Denis Salvaing de Boissieu. Aujourd'hui galerie d'art ;
- la maison forte de Savoye, du XIIIe siècle ;
- la maison forte de la tour Salvaing, du XIIIe siècle ;
- la maison forte du Verger, dite château Camant XIIIe siècle ;
- la maison forte de la Crosse, du XIIIe siècle, dans la plaine à l'Est du hameau de La Ville ;
- la maison forte du Pilat, du XIVe siècle ;
- la maison forte des Cassard, du XVe siècle, au 370 rue du Château Dauphin ;
- la maison forte de Bacquelier, du XVIe siècle ;
- la maison forte des Granges (disparue).
- Ancien hôpital Saint-Jacques, du XIVe siècle, au 429 Rue du Château Dauphin[17].
- L'église Saint-Jean-Baptiste.
- Arche en plein cintre de l'ancien hôpital Saint-Jacques.
- La maison forte des Cassard.
- Le château Camant.
- La Maison forte de la Crosse.
Patrimoine culturel
- la grange du Boissieu, de proprieté privé, organise des expositions d’art contemporain.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Baquelier dit « Pierre de Grenoble », prêtre, d'une famille de La Buissière, éditeur parisien de la Renaissance (1504).
- Charles de La Buissière, employé du bureau de police du Comité de salut public en 1794, célèbre pour avoir passé ses nuits à détruire les dossiers d'accusation des suspects incarcérés. Il aurait sauvé ainsi 1153 personnes.
- Albert Eggenspiller (1915-1955), officier des Forces Françaises Libres, Compagnon de la Libération, né dans la commune.
Héraldique, logotype et devise
Blason | D’azur à la licorne contournée d’argent sur une terrasse du champ, à la bordure aussi d’argent chargée de deux branches de laurier de sinople réunies en chef et croisées en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Élisabeth Sirot 2007, p. 61.
- Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, février 1478 (1477 avant Pâques)
- Lettres patentes de Louis XI, Les Forges-lèz-Chinon, février 1481
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 192-204.
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