La Côte-d'Aime
La Côte-d'Aime est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Côte-d'Aime | |
Vue panoramique de la Côte-d'Aime. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Albertville |
Intercommunalité | Communauté de communes des Versants d'Aime |
Maire délégué | Jean-Louis Silvestre |
Code postal | 73210 |
Code commune | 73093 |
Démographie | |
Gentilé | Coterains |
Population | 851 hab. (2013) |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 34′ 07″ nord, 6° 40′ 10″ est |
Altitude | Min. 665 m Max. 2 960 m |
Superficie | 26,26 km2 |
Élections | |
Départementales | Bourg-Saint-Maurice |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | La Plagne Tarentaise |
Localisation | |
Elle fusionne le 1er janvier 2016 avec les communes de Bellentre, de Mâcot-la-Plagne et de Valezan pour former la commune nouvelle de La Plagne Tarentaise.
Géographie
La Côte-d'Aime, petite commune savoyarde dans les Alpes françaises, est située sur le versant sud du dôme de Vaugelaz du massif du Beaufortain, dans la vallée de la Tarentaise.
La Côte-d'Aime a les pieds dans l'Isère (665 m) et la tête dans les nuages avec Le Roignais (2 995 m) et la très célèbre Pierra Menta.
La Côte-d'Aime, ce sont 10 villages échelonnés entre 800 m et 1 300 m : Le Villard, Beguevey, Pierrolaz (chef-lieu), La Sciaz, Prébérard, Prégirod, Les Moulins, La Grande Bergerie, La Petite Bergerie et Montméry. À la fin du XXe siècle et au début du XXIe viendront s’ajouter à ces hameaux les quartiers résidentiels de : Côte Rousse, la Corbière, Pré Boissy, le Val, Pré à Villien, les Mariets, les Lognes, Beguevey et Pré Bérard.
Toponymie
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Kouha d’Éma (graphie de Conflans) ou La Coutha d’Éma (ORB)[1].
Histoire
Le , le duc Louis Ier de Savoie, alberge ses biens des quartiers de la Balme et de Mont Rosset, de la paroisse d'Aime contre un servi annuel de deux sols forts ou « pour 25 florins petit poids »[2]. À l'époque, Montméry n'appartient pas au domaine ducal[2], mais au prieuré de Bellentre[3]. Quelques années plus tard, le quartier de Montméry, se détache du Prieuré de Bellentre et rejoint la paroisse d'Aime.
L'albergement de la paroisse est confirmé en 1489, puis 1508, 1529, 1654, ainsi qu'en 1752 où Montméry est écarté de la jouissance des alpages coterains[2].
Le 23 mai 1714, le pape Clément XI érige le quartier de la Côte (sauf le Villard) en paroisse autonome, malgré une opposition des gens d'Aime qui n'acceptèrent qu'en échange d'une indemnité versée chaque année au curé d'Aime par les gens de la nouvelle paroisse[4],[5].
En 1840, en application du décret du 16 thermidor de l'an XI qui stipule que les paroisses et les communes doivent avoir les mêmes confins, le Villard[6], commune de la Côte, rejoint la paroisse de la Côte d'Aime.
Le 10 mars 1948, sous l'impulsion de son maire, Léon Plassiard, le conseil municipal décide de verser au domaine communal tous les biens des quartiers de La Balme, de Mont Rosset et de Montméry, qui seront exploités en fruit commun. Le sectionnement électoral de Montméry est supprimé.
Depuis 2004 la Côte d'Aime fait partie de la Communauté de communes des Versant D'Aime.
L'arrêté préfectoral du officialise, avec effet au , la création de la commune dite "La Plagne Tarentaise" en lieu et place des communes de Bellentre, La Côte d'Aime, Mâcot et Valezan[7].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 851 habitants, en diminution de −1,73 % par rapport à 2008 (Savoie : 3,73 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Laurent, de style baroque[12].
- Les huit chapelles des villages et les deux des montagnettes.
- L'intérieur de la maison d'antan à Montméry.
- Les maisons typiques de Montméry.
- L'ancienne fruitière.
- L'école d'autrefois.
Personnalités liées à la aommune
- L'abbé Pierre Assoz, né en 1770, possédait de nombreuses propriétés à La Côte. Il a laissé un legs important à ses neveux, fondé une école de filles à Montvalezan et créé une bourse pour les prêtres infirmes.
- Chanoine Jacques Chevray (1795-1860), prêtre et candidat élu au Parlement de Turin (élection annulée)[13], chevalier des Saints-Maurice-et-Lazare.* L'abbé Joseph Amédée Plassiard (1900-1992), religieux, érudit et poète[14],[15].
- Robert Merloz (1936-2009), Aviateur. Pionnier de la dépose par avion en montagne, pilote de ligne, commandant de bord et instructeur sur Airbus et Boeing et enfin chef de division de vol.
Voir aussi
Bibliographie
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5).
- Éric Merloz, « Hommage à Robert Merloz », Bulletin Municipal, no 11, 1er semestre 2014, p. 17
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Histoire des communes savoyardes 1982, p. 120.
- Histoire des communes savoyardes 1982, p. 116.
- Gabriel Pérouse, « Les paroisses rurales d'un diocèse de Savoie au XVIIe siècle. L'archevêché de Tarentaise », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 4, no 20, , p. 113-140 (lire en ligne), note de bas de page no 1, p. 114.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 144..
- Histoire des communes savoyardes 1982, p. 106.
- La Rédaction, « Une commune nouvelle s'appellera La Plagne Tarentaise », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Marius Hudry, Sur les chemins du Baroque en Tarentaise, Volume 2, Chambéry/Montmélian, La Fontaine de Siloé - FACIM, , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne), p. 227-234
- (it) Chambre des députés - Portail historique, « Giacomo Chevray », storia.camera.it (consulté le ).
- Pierre Ougier-Simonin, Pierre Debeauvais, « L'abbé Joseph-Amédée Plassiard (1900-1992) » publié dans le bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie d'Aime, 1993, no 15, p. 1-17.
- Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers. Capitale de la Tarentaise, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 503 p. (ISBN 978-2-84206-341-2, lire en ligne), p. 400-401.
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