La Chenalotte

La Chenalotte est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La Chenalotte

L'église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau du Russey
Maire
Mandat
Brigitte Ligney
2020-2026
Code postal 25500
Code commune 25148
Démographie
Population
municipale
502 hab. (2019 )
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 34″ nord, 6° 41′ 05″ est
Altitude Min. 888 m
Max. 1 092 m
Superficie 4,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Morteau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Morteau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Chenalotte
Géolocalisation sur la carte : France
La Chenalotte
Géolocalisation sur la carte : Doubs
La Chenalotte
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Chenalotte
Liens
Site web http://www.chenalotte.org

    Ses habitants sont appelés les Sauterelles.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Le Bizot Narbief
    Noël-Cerneux N Le Barboux
    O    La Chenalotte    E
    S
    Villers-le-Lac

    Urbanisme

    Typologie

    La Chenalotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (6,8 %), zones humides intérieures (4,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La Chenalotte en 1585, 1610 ; Chenalotte en 1620[8].

    Histoire

    Ce village tire son nom de chenalette ou petit chenal, car le village était traversé par un ruisseau. On peut encore se rendre compte de son tracé les jours de gros orage quand l'eau dévale et se concentre en un ruisseau qui passe près de l'église. Quant au nom de Sauterelles, l'abbé Loye raconte que vers 1783 la communauté refusa de tenir ses engagements vis-à-vis du curé. L'abbé Pierre François Cuenot, alors vicaire du lieu se plaignit de l'abandon dans lequel on le laissait. Les paroissiens demeurèrent sourd à ses cris de détresse. L'un d'eux, plus malintentionné, poussa même l'inconvenance le dimanche suivant, jusqu'à déposer dans la chaire un morceau de tourbe avec du pain noir. Mal lui en prit. Le pauvre vicaire porta l'affaire au bon Dieu. Une nuée de sauterelles s'abattit sur le territoire de la Chenalotte et le ravagea ; on dit même qu'elles pénétrèrent dans la maison du coupable, montèrent dans la cheminée et mangèrent le lard. À la vue du fléau, les paroissiens reconnurent leurs torts et, sur leur demande, le vicaire s'adressa à Dieu, exorcisa les sauterelles qui disparurent aussitôt. Mais dans le voisinage, on rit de l'aventure des habitants de la Chenalotte qui furent baptisés du nom de Sauterelles.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Léon Duquet    
    mars 2008 2014 Éric Houser[9] DVD  
    mars 2014 En cours
    (au 1er juin 2020)
    Brigitte Ligney[10]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
    DVG Employée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 502 habitants[Note 3], en augmentation de 7,49 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    138127127123160162177167159
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    180170159155189196200171158
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    162150136106108113108113124
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    969577108198286356366456
    2017 2019 - - - - - - -
    499502-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage à La Chenalotte était de 60 049 , plaçant la commune au 61e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en France métropolitaine et au 1er rang parmi les 454 communes de plus de 49 ménages du département du Doubs[15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Claude possède une cloche du XVIIe siècle rensée dans la base Palissy[16].
    • Fermes comtoises.
    • Le monument aux morts (à proximité de l'église).

    Associations

    • ASNCC, club de football/tennis de table, et Amicale des Sauterelles[17].

    Personnalités liées à la commune

    • Léonie Duquet (1916-1977), religieuse française, disparue pendant la dictature militaire en Argentine (1976-83).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
    9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. [zip] « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 » (consulté le ).
    16. « Cloche », notice no PM25000548, base Palissy, ministère français de la Culture
    17. Amicale des Sauterelles

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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