La Femelle du requin

La Femelle du requin est une revue française de littérature contemporaine[1] créée en 1995 par des étudiants de l’université Paris III.

La Femelle du requin
Revue de littérature et cétacés

Pays France
Périodicité 2 à 3 numéros par an
Genre revue de littérature (entretiens, inédits, fictions et critiques)
Prix au numéro 10 €
Date de fondation 1995
Ville d’édition 21 rue de Châalons
93130 Noisy-le-Sec

Directeur de publication Christian Casaubon
Directeur de la rédaction Laurent Roux
ISSN 1267-8686
Site web lafemelledurequin.org

Présentation

La revue s'est constituée en association loi de 1901 à but non lucratif, « ayant pour objet l'édition de textes divers, l'organisation d'événements culturels, la promotion d'activités littéraires et artistiques[2] ».

Le nom de la revue est un hommage aux Chants de Maldoror de Lautréamont à travers le film d’Agnès Merlet, Le Fils du requin[3].

Deux à trois numéros par an sont publiés autour d’un thème et de deux auteurs. Pour chaque numéro, la revue propose un thème et fait appel aux contributions extérieures (fictions, poèmes, illustrations, textes critiques sur les auteurs étudiés, etc.). Les écrivains rencontrés sont l’objet d’un dossier dans lequel se trouvent une bibliographie critique présentée sous forme de notices, des études, un long entretien illustré de photographies et un texte inédit de l’auteur[3].

L'entretien, autour duquel s'articule chacun des numéros de La Femelle du Requin, se veut un parcours approfondi de l'œuvre des écrivains rencontrés. Certains de ces entretiens sont devenus des références, à l'instar de celui du no 22, « Mais qu'est-ce qu'on va devenir ? », avec Pierre Michon, repris dans Le Roi vient quand il veut[3].

Organisation

Le comité de rédaction est composé de dix membres[2] :

  • Fabien Courtal
  • Laurent Roux
  • Gabrielle Napoli
  • Sébastien Omont
  • Christian Casaubon
  • Adeline Chave
  • Joachim Arthuys
  • Colin Rameaux
  • Ricarda Casaubon
  • Jean-Luc Bertini

Numéros

  • nos 1 à 11

Publication

  • Vertiges de la lenteur - La Femelle du Requin, éditions Le Tripode, [4] « Pour les vingt ans du Requin, "l’âge de tous les possibles"", un livre, paru au Tripode, rassemble vingt entretiens dans un volume qui est moins un anniversaire ou une anthologie que le feuilleté, vivant et passionnant, d’un temps et un espace : la littérature[5]. »

Réception critique

« La revue La Femelle du Requin, créée à l’automne 1995 et toujours plus vivante, entretient un rapport exigeant avec la littérature contemporaine, entre lenteur et vertiges. […]
L’entretien littéraire y est conversation au long cours — un art qui se perd dans une époque qui privilégie petites phrases et résumés commodes, voire réduit les livres à des sujets sociétaux et vagues prétextes culturels. Pratiqué par le Requin, l’entretien s’offre comme sommet d’intelligence des textes et des œuvres, un périple et vagabondage menant le lecteur de Cuba à l’Écosse, de la France au Portugal, en passant par l’Amérique. »

 « La Femelle du requin : de l’entretien littéraire comme un des beaux-arts », magazine Diacritik[5]

Notes et références

Lien externe

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