La Louvière
La Louvière (/la lu.vjɛʁ/ ; en wallon : El Lovire) est une ville francophone de Belgique. Elle se situe en Wallonie dans la Province de Hainaut.
Pour les articles homonymes, voir La Louvière (homonymie).
La Louvière | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | La Louvière[1] | ||||
Bourgmestre | Jacques Gobert (PS) | ||||
Majorité | PS, ECOLO | ||||
Sièges PS PTB MR-IC PLUS & CDH ECOLO |
41 24 7 6 4 2 |
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Section | Code postal | ||||
La Louvière Haine-Saint-Paul Haine-Saint-Pierre Saint-Vaast Trivières Boussoit Houdeng-Aimeries Houdeng-Gœgnies Maurage Strépy-Bracquegnies Besonrieux |
7100 7100 7100 7100 7100 7110 7110 7110 7110 7110 7100 | ||||
Code INS | 58001 | ||||
Zone téléphonique | 064 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Louviérois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
80 820 () 48,55 % 51,45 % 1 255 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 21,33 % 62,31 % 16,36 % | ||||
Étrangers | 18,05 % () | ||||
Taux de chômage | 21,85 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 11 294 €/hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ nord, 4° 11′ est | ||||
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
64,24 km2 (2005) 40,66 % 5,21 % 43,49 % 10,64 % |
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Localisation | |||||
Situation de La Louvière dans l'arrondissement de La Louvière et la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | lalouviere.be | ||||
La ville de La Louvière a été érigée par séparation de la commune de Saint-Vaast, officiellement signée et décidée par la loi du . La Louvière est fille de la Révolution industrielle ; c'est en effet le développement des industries lourdes (sidérurgie notamment) qui a entrainé son extension et son érection en commune distincte.
La Louvière se situe à 50 km au sud de la capitale Bruxelles, à environ 260 km au nord-est de Paris, à 90 km à l’est de Lille, à environ 160 km à l’ouest d’Aix-la-Chapelle, à 20 km à l’est de Mons et à 30 km au nord-ouest de Charleroi. La Louvière se situe au centre d’un carrefour autoroutier européen, notamment avec la E19 (Amsterdam-Anvers-Bruxelles-Paris) et E42 (Lille-Charleroi-Liège-Francfort-sur-le-Main).
La Louvière comptait 23 052 habitants avant la fusion des communes de 1977.
Depuis la fusion des communes, La Louvière regroupe Boussoit, Haine-Saint-Paul, Haine-Saint-Pierre, Houdeng-Aimeries, Houdeng-Gœgnies, Maurage, Saint-Vaast, Strépy-Bracquegnies, Trivières, La Louvière et une partie de l'ancienne commune de Familleureux avec le hameau de Besonrieux.
Géographie
Limites de la ville
La Louvière est composée des anciennes communes de La Louvière, Houdeng-Goegnies, Houdeng-Aimeries, Strépy-Bracquegnies, Besonrieux, Haine-Saint-Paul, Haine-Saint-Pierre, Saint-Vaast, Trivières, Maurage et Boussoit.
Climat
Le climat de la région de La Louvière est un climat tempéré océanique, comme pour l’ensemble de la partie occidentale de la Belgique, cela grâce à la proximité de l’océan Atlantique qui régule le temps grâce à l’inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut être influencé par des zones humides et douces en provenance de l’océan, mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l’intérieur du continent européen.
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Moyenne annuelle |
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Températures (°C) (sous abri, moyennes) | -0,4 | 2,7 | 6,4 | 8,5 | 12,9 | 17,7 | 20,6 | 16,9 | 14,3 | 11,2 | 6,9 | 0,2 | 9,8 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 36 | 100 | 49 | 54 | 66 | 72 | 78 | 76 | 70 | 70 | 66 | 46 | 783 |
Étymologie
La Louvière était le nom d'une ferme (La Grande Louvière, dont la Chapelle est encore visible) construite sur le territoire de Saint-Vaast, qui allait donner naissance, par la suite, à la ville actuelle de La Louvière. Ce nom est toutefois le résultat de nombreuses évolutions...
L'abbaye d'Aulne possédait, sur les deux rives du Thiriau, d'importantes propriétés appelées dans les chartes du XIIe siècle « Menaulu » ou « Meneilut ». Ce mot roman (meigne au leu = repère du loup) est devenu en latin Luperia en 1157 et Lovaria en 1168. Le concept latin, retraduit en roman, a été transformé en « Lovière » en 1217, « Le Lovière » en 1284 pour aboutir au terme « La Louvière ». Il faut préciser qu'à l'époque, le territoire actuel de La Louvière était une parcelle de l'ancienne forêt charbonnière, constituée de bois sombres et d'une nature sauvage, endroit de prédilection pour les loups ainsi que le gibier que chassaient les seigneurs de l'époque[réf. nécessaire].
Histoire
Saint-Vaast, localité du bassin houiller du Centre, comprenait plusieurs seigneuries foncières avec droit de charbonnage sur lesquelles le Seigneur du Rœulx avait haute justice. Parmi ces domaines se trouvait le fief situé à La Louvière et qui appartenait à la riche abbaye d'Aulne. Le haut justicier de Saint-Vaast avait permis d'effectuer des travaux de prospection. C'est ainsi que l'extraction de la houille a débuté dès 1390. Toutefois, l'abbaye a refusé longtemps de « laisser ouvrir sa terre », selon l'expression anciennement usitée. L'industrie charbonnière n'est donc devenue réellement productive qu'au début du XVIIIe siècle. Au fur et à mesure que les entreprises charbonnières se sont multipliées, que les moyens d'extraction se sont perfectionnés et que les formalités fiscales ont disparu, une exigence est apparue, à savoir assurer l'écoulement des produits que la consommation locale, à l'époque fort restreinte, ne pouvait épuiser. Des moyens de communication ont alors été créés, toujours plus nombreux et modernes: routes, canaux et, par la suite, lignes de chemin de fer. Attirées par la proximité de la houille indispensable à leurs activités, de nouvelles industries se sont installées à côté des charbonnages et ont ainsi créé de nouveaux débouchés.
Sous la poussée vigoureuse des nombreuses industries qui s'y sont développées en très peu de temps, La Louvière s'est rapidement élevée vers la voie du progrès... On assiste alors à un phénomène curieux : La Louvière, toujours hameau de Saint-Vaast, est devenue de plus en plus florissante et a dépassé en importance et en activités le village dont elle dépendait. Elle était même l'objet d'intérêts municipaux plus importants que ceux prêtés à Saint-Vaast. La séparation est donc devenue nécessaire. Ce sont d'ailleurs les habitants de Saint-Vaast qui l'ont demandé, invoquant : "1° La distance qui sépare Saint-Vaast de La Louvière, 2° L'état d'abandon dans lequel laissait l'administration communale Saint-Vaast, 3° Les dépenses que les projets d'agrandissement conçus au profit exclusif de La Louvière occasionneraient, dépenses auxquelles ils pensaient que Saint-Vaast ne devait pas équitablement participer"[2]. Une loi décrétant l'érection de La Louvière en commune distincte a été votée le à la Chambre des représentants et le au Sénat et sanctionnée par le roi le [3].
Alors qu'au début du XIXe siècle, La Louvière n'était pas même un hameau mais un simple et obscur « lieu-dit », elle prenait rang, un demi-siècle plus tard, parmi les communes les plus importantes du pays. Précisons que ce n'est qu'en 1985 que La Louvière a reçu l'autorisation de porter le titre de ville.
C'est donc le domaine des religieux d'Aulne qui a donné son nom à la ville. Il existe par conséquent des rapports, des liens étroits, entre « La Louvière » d'aujourd'hui et « l'Abbaye d'Aulne » d'autrefois...
C'est à La Louvière que fut fondée la maison Dewachter en 1865[4].
Armoiries
Les armoiries de La Louvière correspondent aux armoiries de l'Abbaye d'Aulne surchargées d'une louve, attribut particulier de la cité. Les armoiries de la nouvelle entité sont identiques à celles octroyées par Arrêté royal à l'ancienne commune le [5].
Blasonnement : D’azur à la fasce d’argent, accompagnée en chef de trois merlettes du même, rangées, et en pointe d’une louve romaine au naturel[6].
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Personnalités liées à la ville
- Max Alexys, musicien et chef d'orchestre
- Zénon Bacq, radiobiologiste
- André Balthazar, poète, éditeur et enseignant
- Maurice Baudoux, évêque émigré au Canada
- Marguerite Bervoets, poétesse et résistante
- Madeleine Biefnot, poétesse et égérie des surréalistes louvièrois
- Anna Boch, artiste peintre
- Eugène Boch, artiste peintre
- Corinne Boulangier, présentatrice télé
- Lise Burion, journaliste sportive[7].
- Pol Bury, peintre et sculpteur
- Achille Chavée, poète
- Salvatore Curaba, footballeur et entrepreneur
- Jules Derideau, échevin et député permanent de La Louvière, qui coûta à Charles Nicaise son poste de bourgmestre entre 1869 et 1872
- Marie Derscheid, médecin et féministe
- Franco Dragone, metteur en scène
- Marcel Dusaussois, artiste peintre et poète, membre du groupe d'artistes louviérois Tendances contemporaines[8].
- Jimmy Labeeu, vidéaste et humoriste
- Maurice Grevisse, grammairien, auteur de la grammaire de référence Le Bon Usage
- Eden Hazard, footballeur évoluant au Real Madrid
- Thorgan Hazard, footballeur évoluant au Borussia Dortmund
- Kylian Hazard, footballeur évoluant au Cercle Bruges KSV
- Jean-Jacques, comédien
- Olivier Leborgne, humoriste
- Paul Leduc, artiste peintre
- Jean Louvet, dramaturge
- Daniel Pelletti, artiste peintre.
- Silvio Proto, footballeur
- Michel Schetter, auteur de bandes dessinées, peintre, illustrateur
- Enzo Scifo, footballeur
- Albert Valentin, scénariste et réalisateur
- Charline Vanhoenacker, animatrice radio et humoriste.
- Jeanne Vercheval-Vervoort, militante féministe
- Liliane Vincent, comédienne
- Ruddy Walem, athlète
- Gustave Wallet dit Taf Wallet, peintre
Éducation
La ville de La Louvière est dotée d'un grand nombre d'établissements scolaires allant de l'école maternelle à l'enseignement supérieur.
L'enseignement communal y est géré par le Département de l'Éducation de la Formation (DEF) dont les bureaux sont situés dans la Cité Administrative de la Place Communale.
- Écoles primaires
- École fondamentale libre maternelle et primaire (Houdeng-Goegnies : Rue Cardinal Mercier 17 ; rue Saint Donat 62)
- École fondamentale libre du Sacré-Cœur (La Croyère : Rue Parmentier)
- École maternelle communale autonome (Houdeng-Goegnies : Rue du Trieu-à-Vallée)
- École fondamentale communale (Strépy-Bracquegnies : Place de Bracquegnies)
- École fondamentale communale (Strépy-Bracquegnies : Rue de Nivelles)
- École fondamentale communale (Strépy-Bracquegnies : Rue des Canadiens)
- École fondamentale communale (Haine-Saint-Paul : Rue Maurice Denuit)
- École fondamentale communale (Haine-Saint-Paul : Rue des Écoles)
- École fondamentale communale (Haine-Saint-Pierre : Rue Alphonse Parent)
- École fondamentale communale (Houdeng-Goegnies : Rue Eugène Valentin)
- École fondamentale communale (Houdeng-Goegnies : Rue de l'Abattoir)
- École fondamentale communale (Houdeng-Goegnies : Chaussée Houtart)
- École fondamentale communale (La Louvière : Place Maugrétout)
- École fondamentale communale (La Louvière : Rue de Baume)
- École fondamentale communale (La Louvière : Rue Victor Boch)
- École fondamentale communale (Besonrieux : Rue de Mignault)
- École fondamentale communale (Saint-Vaast : Rue des Briqueteries)
- École fondamentale communale (Trivières : Place de Trivières)
- Écoles secondaires
- Enseignement Secondaire Général
- Athénée Royal de La Louvière
- Athénée Provincial de La Louvière
- Institut Sainte-Marie
- Institut Saint-Joseph
- Enseignement Secondaire Technique et Professionnel
- Institut Provincial d'Enseignement Secondaire (IPES Léon Hurez)
- Institut Provincial de Nursing du Centre (IPNC)
- Institut Saint-Joseph
- Institut Sainte-Thérèse
- Lycée Technique Maurice Herlemont
- Enseignement Spécialisé
- AMI
- EPSIS Roger Roch
- IMP René Thone
- Enseignement Secondaire Général
Patrimoine de la ville
Religieux
- Le Monastère rue Gustave Boël à La Louvière
- La Chapelle de la Grande Louvière, à La Louvière
- La Chapelle Notre-Dame-aux-Bois, à Houdeng-Aimeries
- La Chapelle Notre-Dame-aux-Puits, à Trivières
- L'église St-Joseph, Place Maugrétout à La Louvière
- La Chapelle St-Julien, à Boussoit
- L'église St-Jean-Baptiste, à Maurage
- L'église St-Martin, à Strépy-Bracquegnies
- L'église St-Joseph, à Strépy-Bracquegnies
Civil
- Le château de la Closière (conçu par Joseph Poelaert)
- Le château Boël
- Le château Gilson
- Ascenseur de Strépy-Thieu
Commencé en 1982 et inauguré en 2002, il permet de franchir une dénivellation de 73,15 mètres. Il était jusqu'en 2016 le plus grand ascenseur à bateaux du monde. Il remplace désormais six ouvrages, les quatre ascenseurs à bateaux du canal du Centre et deux écluses. Il constitue la fin d'un programme de mise au gabarit de 1 350 tonnes des voies navigables belges et permet le passage de bateaux de ce gabarit entre le bassin de la Meuse et celui de l'Escaut.
Industriel
- Ascenseurs à bateaux du canal du Centre
Les ascenseurs à bateaux du canal du Centre sont quatre ascenseurs hydrauliques pour bateaux construits en Belgique entre 1888 et 1917. Ils permettent de compenser ensemble une dénivellation de 66 mètres. De ces quatre ascenseurs, l'un permet de rattraper une dénivellation de 15,40 mètres, les trois autres de 16,93 mètres chacun. Les ascenseurs se trouvent sur un canal de liaison entre le bassin de la Meuse et l'Escaut, dénommé canal du Centre, à proximité de la ville de La Louvière, dans la province de Hainaut en Région wallonne.
- Bois-du-Luc
Bois-du-Luc est l'un des plus anciens charbonnages de Belgique se situant à Houdeng-Aimeries, actuelle commune de La Louvière, et dont l'activité a cessé en 1973. La cité ouvrière a été construite entre 1838 et 1853. Le site a fait l'objet d'une réhabilitation et d'une mise en valeur culturelle (2002). Le site est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie (1996) et a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO (2012).
- Anciens fours-bouteille de la faïencerie Boch.
Muséal
Monuments
- La Louve
- L'Appel
- La Paix
- Les Capteurs de Ciel
- Le Loup blanc
- L'Arbre
Naturel
- Réserve naturelle des étangs de Strépy
Folklore
À la Mi-Carême, La Louvière se réveille au son du roulement des tambours et du martèlement des sabots de ses Gilles. Issu d’une tradition vieille de 150 ans, le Carnaval du Laetare prend place dans la cité des Loups et, avec lui, trois jours d’un amusement intense autour d’un folklore chaleureux et accueillant.
Événements
Louvexpo
Pour accueillir des expositions, la ville de La Louvière possède Louvexpo, un espace inauguré en 2012 sur le site de l'ancien Hall des expositions.
Récurrents
- Le Laetare - Carnaval de La Louvière
- Décrocher la lune - Opéra Urbain (Événement triennal)
- Power Festival - Festival de musique
- Festival 5 sur 5 - Festival du cinéma documentaire
- Fêtes de Wallonie
- Les Rencontres d'Automne du Théâtre Action - Enragez-vous
- Biennale ARTour - (Événement biennal)
Isolés
- 1935 - Exposition internationale sur le Surréalisme
- 2001 - Visite princière, Parade des allumeurs
- 2002 - Inauguration de la réfection du Bois-du-Luc, inauguration de l'ascenseur de Strépy-Thieu
- 2003 - Visite royale
- - Parade de Noël de RTL
- 2012 - Durant l'année entière, La Louvière est métropole culture de la Communauté française de Belgique
- - Parade de Noël de RTL
- - Réouverture du Théâtre de La Louvière
Loisirs
Cinéma
- Le Stuart
Musique
- Conservatoire de La Louvière
Sport
- Le Point d'eau
- La Maison du sport de La Louvière
- Football : Union royale La Louvière Centre (URLC) et Royale Association athlétique louviéroise (RAAL)
- Football américain : La Louvière Wolves
- Hockey sur gazon : Royal La Louvière Hockey Club
- Judo : Ippon La Louvière
- Athlétisme: Le Royal Athlétique Club Louviérois
- Basketball: Basket Club Arts et Métiers
Démographie
La ville de La Louvière comptait 23 052 habitants avant la fusion des communes et 81 154 habitants, 39 417 hommes et 41 737 femmes, au soit une densité de 1 263,29 habitants/km²[9] pour une superficie de 64,24 km².
La commune de La Louvière est classée comme étant la dix-septième ville de Belgique (au ).
Évolution démographique depuis 1846
Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
1846 | 1900 | 1947 | 1977 | 1994 | 2000 | 2002 | 2005 | 2008 | 2010 | 2012 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
16 726 | 57 594 | 73 901 | 77 859 | 76 907 | 76 568 | 76 533 | 77 013 | 77 616 | 78 071 | 78 774 | 80 430 | 80 740 | 80 464 | 80 564 | 80 926 |
Politique
Liste des bourgmestres de La Louvière
Bourgmestres | Mandat | Parti |
---|---|---|
Alfred Fagniart | 1870-1872 | Libéral |
Charles Nicaise | 1872-1881 | Libéral |
Gustave Boël | 1881-1883 | Libéral |
Désiré Grégoire ff | 1884-1887 | Libéral |
Victor Lechien ff | 1888-1890 | Libéral |
Augustin Gilson | 1891-1896 | Libéral |
Jules Mansart ff | 1896-1898 | PS |
Augustin Gilson | 1898 | Libéral |
Jules Mansart ff | 1899-1903 | PS |
Sylvain Guyaux fils | 1904-1918 | Libéral |
Victor Ghislain ff | 1918-1921 | PS |
Victor Ghislain | 1922-1940 | PS |
Camille Deberghe ff | 1940 | Libéral |
Raoul Goutier | 1940-1942 | ? |
Jean Gorain | 1942-1944 | ? |
Victor Ghislain | 1944-1952 | PS |
Fidèle Mengal | 1953-1977 | PS |
Léon Hurez | 1977-1984 | PS |
Michel Debauque | 1984-2000 | PS |
Willy Taminiaux | 2000-2006 | PS |
Jacques Gobert | 2006- | PS |
Amand Mairaux est considéré comme étant le fondateur de La Louvière en tant que commune mais n'a jamais été élu bourgmestre. Le jour précédant la reconnaissance de La Louvière comme commune, Mairaux meurt, en effet, frappé d'une crise d'apoplexie[11].
Pressenti bourgmestre en 1869, Charles Nicaise n'est élu qu'en 1872. Un article injurieux rédigé par Jules Derideau envers le conseil communal paraît en 1869 et Nicaise choisit d'en assumer la responsabilité (par souci de dignité). Il démissionne alors et n'est pas élu bourgmestre. Il sort de la scène politique jusqu'aux élections suivantes, en 1872, où il est élu bourgmestre par arrêté royal, le [12].
Camille Deberghe est un des 4 derniers conseillers communaux encore présents à La Louvière durant l'Occupation. Bien qu'élu bourgmestre, il n'en exerce jamais la fonction. Il est arrêté par les Allemands pour ses activités antinazies et est assassiné en 1944. L'ouvrage de référence Histoire et Petite Histoire de La Louvière ne le renseigne pas dans les bourgmestres officiels[13],[14].
Il est considéré, en dépit de sa démission entre 1940 et 1944 sous l'Occupation, que Victor Ghislain est resté le seul bourgmestre de La Louvière entre 1921 et 1952[15]. Raoul Goutier (1940-1942) et Jean Gorain (1942-1944) sont des « bourgmestres » mis en place par l'occupant nazi après la mort de Camille Deberghe mais il ne leur a pas été reconnu le statut officiel de bourgmestre ou de bourgmestre faisant fonction.
Composition du collège communal
Le , lors des élections communales, le parti socialiste, mené par le bourgmestre Taminiaux, perd la majorité absolue qu'il détenait depuis 1977 dans la ville de La Louvière et depuis 1922 dans la commune de La Louvière.
Résultats des élections de 1994 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges (sur 41) |
PS | 16 569 (44,13 %) | 21 |
PRL | 5 723 (15,24 %) | 6 |
FN | 5 420 (14,43 %) | 6 |
PSC | 5 383 (14,33 %) | 6 |
Ecolo | 2 523 (6,72 %) | 2 |
Résultats des élections de 2000 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges (sur 41) |
PS | 22 581 (55,99 %) | 29 |
PSC | 5 260 (13,04 %) | 5 |
PRL-MCC | 4 960 (12,29 %) | 5 |
Ecolo | 2 851 (7,06 %) | 2 |
Résultats des élections de 2006 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges (sur 41) |
PS | 17 969 (41,71 %) | 20 |
MR | 7 218 (16,75 %) | 7 |
cdH | 5 958 (13,83 %) | 6 |
Front Nat | 3 693 (8,57 %) | 3 |
Ecolo | 2 822 (6,55 %) | 2 |
UDSC | 2 504 (5,81 %) | 2 |
PTB+ | 1 826 (4,24 %) | 1 |
Résultats des élections de 2018[16] | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges (sur 43) |
PS | 18 750 (43,41%) | 24 |
PTB | 6 713 (15,54%) | 7 |
MR-IC | 5 679 (13,15%) | 6 |
PLUS & CDH | 3 875 (8,97%) | 4 |
ECOLO | 2 980 (6,90%) | 2 |
Administration
- Arrondissement judiciaire de Mons
- Arrondissement administratif de La Louvière
Jumelages
La ville de La Louvière est jumelée avec[17] :
- Saint-Maur-des-Fossés (France) depuis 1966 ;
- Foligno (Italie) depuis 1996 ;
- Bojnice (Slovaquie) depuis 1992 ;
- Kalisz (Pologne) depuis 1998 ;
- Terre del Cerrano (Italie) depuis 2000 ;
- Aragona (Italie) depuis 2010.
En outre, un pacte d’amitié a été officiellement signé avec[17] :
Ces pactes d'amitié ont été signés à l’occasion des « Fêtes de la Paix » organisées par la ville de La Louvière en 1987 dans le cadre des fêtes de Wallonie où 16 villes ont signé un pacte d’amitié au terme duquel elles se sont solennellement proclamées « Villes de Paix ».
Enfin la ville décide d’adopter le village de[17] :
Notes et références
- Décret de la Région wallonne du 25 janvier 2018 modifiant les articles L1332-18 et L2212-6 ainsi que l'annexe 3 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation publié au Moniteur Belge du 5 février 2018 (Numac : 2018200534)
- Chambre des Représentants - Séance du 25 novembre 1868 - Érection de la commune de La Louvière - Rapport
- Loi du 10 avril 1869 portant érection de la commune de La Louvière, Moniteur belge du 11 avril 1869, p. 1277
- Le Pantheon de L'Industrie, Paris, 1891, p. 20
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 471
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 470
- « La Louviere : maires, journaliste, policiers in love(aria) », (consulté le )
- Association pour le progrès intellectuel et artistique en Wallonie (APIAW), p. 55-56 ; Connaître la Wallonie - Tendances diverses de la peinture en Hainaut, André Bougard, p 287
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- Histoire et petite histoire de La Louvière volume 1, pages 170-176
- Histoire et petite histoire de La Louvière volume 1, pages 186-187
- http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/lieux-de-memoire/deberghe-camille#.WRr6Q8bfPct
- Histoire et Petite Histoire de La Louvière volume 1, "Nos Bourgmestres"
- Histoire et petite histoire de La Louvière volume 1, pages 194-196
- « Résultats chiffrés | Elections 2018 », sur elections2018.wallonie.be (consulté le )
- Jumelages
Voir aussi
- Liste des rues de La Louvière
- Gare de Bracquegnies
- Société Franco-Belge
- Ascenseurs à bateaux du Canal du Centre
Bibliographie
- Isabelle Jacobs, Le patrimoine de La Louvière, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 135), , 64 p. (ISBN 978-2-87522-176-6)
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Office du tourisme La Louvière et sa région