La Classe américaine

La Classe américaine : Le Grand Détournement, ou simplement La Classe américaine, est un téléfilm français écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, diffusé pour la première fois en 1993. Il s'agit du troisième et dernier volet d'une série de téléfilms intitulée Le Grand Détournement[1].

La Classe américaine : Le grand détournement

Réalisation Michel Hazanavicius
Dominique Mézerette
Scénario Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Canal+
Pays de production France
Genre Film policier, comédie, détournement d'images
Durée 70 minutes
Première diffusion 1993

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est un mashup (mélange d'images d'archives) composé d'extraits de films de la Warner Bros. réalisés entre 1952 et 1980, ainsi que d'un bref extrait d'un épisode de la série télévisée française Maigret de 1992 (avec Bruno Cremer), tous ces extraits étant montés et doublés afin de créer un film inédit.

Le film est une parodie qui réinterprète les scènes et dialogues des acteurs des films qu'il utilise, formant ainsi des situations loufoques et permettant de suivre une histoire au ton délirant et comique.

Synopsis

Lors d’un orage au large de l'atoll de Pom Pom Galli dans « l'Ocean South Pacific » (prononcé soute), le capitaine de marine américain George Abitbol (John Wayne), officiellement l’homme le plus classe du monde, meurt en prononçant dans un dernier souffle la phrase « Monde de merde ».

Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman, prononcé « Pétère ») et Steven (Robert Redford, prononcé « Stévène ») sont chargés d’écrire un article sur Abitbol, et décident d’enquêter pour comprendre le sens de ses dernières paroles. Ils interrogent pour cela de nombreuses personnes qui l’ont connu, aimé et haï.

Au cours de plusieurs anecdotes de jeunesse racontées par des flashbacks, son amitié intime avec le cow-boy Dino (Dean Martin) est racontée. Cette belle amitié était menacée par les troubles de l’humeur de George. En effet, celui-ci ne supportait pas la vie rurale au Texas et faisait souvent preuve d’une extrême violence, sans avoir été provoqué.

Dave révèle à ses collègues que contrairement à ce que l’on croyait, George a été assassiné. Le mystère s’épaissit alors que les journalistes orientent l’enquête vers une affaire criminelle.

Les méthodes de journalisme d’investigation sont explorées, avec notamment l’usage de déguisements et le « journalisme total », qui pousse Steven à traverser tout le pays à pied, en passant par l’Alaska, pour interroger un témoin.

Peter s’entretient avec le gastronome hispanophone et coquet José (Burt Lancaster). Ce dernier entretenait une rivalité avec George, portant sur la classe, et lequel d’entre eux en avait le plus. Cette rivalité avait mis fin à leur amitié peu avant sa mort. Malgré cela, José est visiblement peiné d’évoquer ses souvenirs de son ancien ami.

Les journalistes font plusieurs rencontres qui ne font pas avancer l’enquête, comme avec un homme qui ne s’en souvient pas, une vachette, une croix en bois, un enfant de cinq ans, un témoin professionnel qui déforme la vérité, une fille en bikini, un fan d’hélicoptères, un acteur.

Peter découvre que George a menti à propos d’une liaison qu’il aurait eue dans sa jeunesse avec la barmaid Jacqueline (Angie Dickinson), qui affirme n’avoir jamais cédé à ses avances.

Dave rencontre Yves (Robert Mitchum), qui prétend ne jamais avoir rencontré George, mais le fait battre par son homme de main après l’avoir mis sur la piste de Joël, qui entretenait une rivalité intellectuelle avec George.

Steven se rend chez le fils de ce Joël, le professeur Hammond (James Franciscus). Il lui fait part d’une bataille menée avec George contre des animaux préhistoriques partouzeurs de droite, mais lui apprend que Joël est mort et ne s’était jamais impliqué dans des affaires dangereuses.

Peter a rendez-vous avec Christelle (Lauren Bacall), une ancienne maîtresse de George. Elle révèle qu’Yves avait en fait bien rencontré George, puisqu’il était l’ancien petit ami de Christelle, et que jaloux, il avait à l’époque menacé George de le tuer tôt ou tard.

Alors que l’enquête touche à sa fin et que les journalistes ont trouvé le meurtrier (Yves) et son mobile (Christelle), il est révélé que George avait en fait survécu, et qu’il est revenu pour se venger.

George obtient l’adresse d’Yves et se présente chez lui. Au lieu de se venger, il obtient ses excuses et ils couchent vraisemblablement ensemble.

Steven et Peter font la connaissance de madame Soso (Penny Fuller), qui veut bien coucher avec eux et met un terme à leurs longs efforts pour se rendre célèbres et « niquer les gonzesses ».

Dave est parti chercher George en voiture, qui lui explique finalement le sens de sa phrase « monde de merde » : un cri de révolte à l’encontre de l’injustice qu’il voit partout. Dave conduit distraitement et ils sont victimes d’un grave accident.

George dit à nouveau sa fameuse phrase, et Dave la répète après lui.

Fiche technique

Distribution

Images d'archives

Les noms des personnages sont associés à des acteurs et actrices n'ayant pas joué pour La Classe américaine, qui utilise ainsi des plans provenant d'extraits de films préexistants. Les voix sont doublées par des interprètes français (voir la section « Doublage »)

Doublage

Le téléfilm a connu d'autant plus de succès que les comédiens de doublage sont ceux qui font les voix françaises habituelles des acteurs dans les originaux. Ainsi, le film compte la participation de Marc Cassot (voix officielle de Paul Newman après la disparition de Marcel Bozzuffi) et de Raymond Loyer (voix de John Wayne) pour le doublage de deux des acteurs principaux du film[2],[6],[7],[8].

Liste des comédiens ayant participé au doublage en version française :

Genèse

En 1992, à l'occasion de la journée de la télévision sur Canal+, Robert Nador souhaite produire un film composé uniquement d'images d'archives et contacte en premier lieu Alain Chabat. S'il décline la proposition par manque de temps, il ne manque pas de recommander Michel Hazanavicius avec qui il travaille sur Les Nuls, l'émission, plus précisément dans le détournement de vidéos. Le producteur accepte et le met en relation avec Dominique Mézerette ; ensemble, ils réalisent deux premiers détournements, intitulés Derrick contre Superman et Ça détourne[3],[5],[1],[7].

En 1993, à l'occasion des cent ans du cinéma et des soixante-dix ans de la Warner, celle-ci délivre à Canal+ l'autorisation exceptionnelle d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres). Le but officiel est de permettre de monter un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick[3],[4],[6],[9]. Robert Nador propose alors au duo de réaliser ce défi, avec pour objectif une diffusion en salle de cinéma[1],[7].

Production

Durant 4 mois, ils consacrent leurs journées à visionner les classiques Warner sans le son et ne sélectionnent les passages qu'en fonction de ce qu'ils interprètent en lisant sur les lèvres des personnages. En résulte une sélection d'extraits totalement différents les uns des autres, se jouant sur des époques différentes (du far-west aux années 1980) qui rend difficile l'élaboration d'une trame narrative cohérente. Michel Hazanavicius explique leur processus d'écriture : « On savait que le film était programmé pour le jour de Noël et il fallait qu'on trouve un scénario. On a donc étalé toutes nos notes par terre, chez moi. Sur deux pièces y'avait des trucs partout [...]. On a choisi de copier la trame de Citizen Kane, une construction en escargot, avec des flash-backs qui racontent la vie d'un homme. Avec le catalogue Warner, on avait plein de séquences dans lesquelles jouaient de grands acteurs. On a pensé au mythe John Wayne. La classe. »[3],[1],[7].

On observe ainsi tout au long du film de nombreuses références à Citizen Kane :

  • le réemploi d'une ligne de dialogue (« Si c'est une femme, je veux savoir quelle femme. Si c'est un cheval, je veux savoir dans quelle course ! ») ;
  • le nom restaurant El Rancho renvoie à la localité où habite une des proches de Charles Foster Kane ;
  • enfin, au début du film, Orson Welles se permet : « [...] d'interrompre ce flim parce qu’on se fout un peu de ma gueule. C’est du vol et du plagiat. J’aime pas trop les voleurs et les fils de pute ». À la suite de quoi il se fait tirer dessus et meurt en disant « Rosebud », tout comme son héros dans Citizen Kane[10].

Pour le scénario et la mise en forme, les auteurs s'inspirent des détournements cinématographiques du mouvement situationniste. Les auteurs citent entre autres le travail de Guy Debord ou bien La dialectique peut-elle casser des briques ?, de René Viénet, dont le mélange entre humour et politique va grandement influencer le travail des deux auteurs[2],[3],[5],[1].

Ils réussissent le tour de force de réaliser un long métrage complet, en s'adjoignant les services des authentiques comédiens de doublage de l'époque des personnages détournés : la voix de Raymond Loyer, l'acteur de doublage attitré de John Wayne et celle de Roger Rudel, la voix familière de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres[7].

Films utilisés

La Classe américaine utilise les extraits des films suivants[11] :

Ainsi que l’épisode de la série Maigret (1992), « Maigret et les plaisirs de la nuit ».

Diffusion et commercialisation

Diffusions officielles

La Classe américaine est diffusée pour la première fois sur la chaîne Canal+ le [2],[3]. Pour des raisons de droits d'auteurs, la Warner n'autorise qu'une seule diffusion. Michel Hazanavicius délivre également une autre explication : « Quand les dirigeants ont vu notre truc, qui n'était pas du tout un hommage au cinéma, mais un truc de sagouin, ils se sont dit : "On s'est engagé, c'est bien, on l'a fait. Maintenant, on le diffuse une fois, et après on met les bandes sous clé" »[7].

Toutefois, de nombreuses copies sur cassette VHS vont être effectuées : tout d'abord par les auteurs eux-mêmes, par des téléspectateurs mais également par des employés de Canal+. Le film va commencer à circuler, grâce au bouche à oreille et progressivement se créer une réputation de film culte[2],[3],[6],[7],[12].

Une seconde diffusion télévisée a lieu en 2004 sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4), à la mort du producteur Robert Nador[3],[4].

Le , le film est officiellement projeté sur grand écran au centre Georges-Pompidou lors du festival Hors Pistes en présence des deux auteurs[2],[4],[6],[7],[13], puis le 24 novembre 2014 lors de la première édition du festival TMC[3].

Le au Forum des Images de Paris à l'occasion de la soirée de clôture de la « Colo Panic! X Chroma » en présence de Michel Hazanavicius[14].

Le le pôle cinéma de la médiathèque de La Madeleine, près de Lille, organise pour 200 spectateurs une rencontre autour du livre "La classe américaine" publié aux éditions Allary, accompagnée de la projection du film, en présence de Michel Hazanavicius, Guillaume Allary (éditeur du livre) et David Rault (graphiste du livre).

Seconde vie sur Internet

La Classe américaine ne connaît aucune commercialisation sous VHS ou DVD, du fait de la complexité de redistribution et du montant élevé des droits d'auteurs[2],[15]. Dominique Mézerette explique : « Avec ce film, nous n'avons pas fait un rond. Canal, non plus. La Warner, non plus. Tout le monde s'est retrouvé marron. Je crois qu'à l'arrivée les seuls qui ont fait un peu d'argent, ce sont les marchands de tee-shirts qui imprimaient des répliques dessus »[7].

Le téléfilm connaît néanmoins une nouvelle jeunesse grâce à une version numérisée qui circule sur Internet, faite en 2008-2009 dans les studios de la rue Cognacq-Jay à Paris par des techniciens de production passionnés, à partir de la Betacam originale[16]. Le film bénéficie alors d'une plus grande notoriété.

Selon Michel Hazanavicius : « C'est un exemple unique de film qui n'est pas une marchandise, il n'a pas à se vendre, il se transmet par enthousiasme »[2].

Dès 2002, une restauration en haute définition du film est entreprise à l'initiative d'un fan, Sam Hocevar, qui se procure une grande majorité des films utilisés pour le détournement dans des éditions DVD de meilleure qualité que les versions qui circulaient sur Internet. Avec l'approbation des auteurs, et après un fastidieux processus de montage et de recherche, c'est finalement en 2011 que la quasi-intégralité des plans ont pu être identifiés et récupérés sur des versions numériques[5],[6],[16],[17].

Adaptation en livre

En , les dialogues complets du film sont publiés par Michel Hazanavicius chez Allary Editions[5],[6],[8],[10]. Le livre est un pastiche des Classiques Larousse des années 1980. Il comporte un véritable appareil critique coécrit par Alain Véquaud, professeur agrégé de lettres et Michel Hazanavicius (sous le pseudonyme de Raymond Fucre), qui réalise également les illustrations originales de l'ouvrage. Les notes de bas de pages, sous le ton de l'humour et autodérision, sont signées par l'équipe d'auteurs du jeu télévisé Burger Quiz[2],[12],[15].

Le triptyque Le Grand Détournement

La Classe américaine est le troisième volet de la série Le Grand Détournement, réalisée par la même équipe et diffusé sur Canal+ :

Derrick contre Superman (septembre 1992)

(ou Eine grosse Fünf qui signifie « Une grande Cinq »)

Diffusé dans le cadre de La journée de la télé (ou Dimanche télé) le sur Canal+.

1992 : la chaîne de télévision La Cinq disparaît tragiquement, Derrick essaye de la sauver en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro. Mais ses plans sont contrecarrés par Superman, aidé par Numéro 6 (en référence à la chaîne de télévision M6) et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.

Ça détourne (décembre 1992)

(ou Le Triomphe de Bali Balo, ou La Splendeur de la honte, ou L'Invasion des pervers polymorphes, ou Le Lapin connaît la musique)

  • Écrit et réalisé par Michel Hazanavicius, Daniel Lambert et Dominique Mézerette.
  • Produit par Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt.
  • 39 minutes, couleurs, Canal+/DUNE/Warner Bros Télévision.

Ce film mêle des séquences originales de Valérie Payet et Philippe Dana à des extraits redoublés de dessins animés avec Bugs Bunny, Daffy Duck … et de films avec Steve McQueen, Burt Lancaster, Jack Nicholson, Jean Gabin, etc.

Dans la culture populaire

Cinéma, télévision, radio

  • La phrase « Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence » est tirée et adaptée de la chanson Le petit Tortillard de Plastic Bertrand.
  • Cette réplique est reprise en 1999 dans la série animée South Park dans l’épisode « Les Comptines du singe batteur ».
  • Toujours dans South Park, la version française de l'épisode « Le Hapa Loa de Butters » (2012) inclut les références « Ça doit être les burgers » et « On va manger des chips », tirées du film.
  • Dans la saison 2 de l'anime Gundam 00 (2007), le personnage de Nena Trinity meurt en disant : « Monde de merde » dans la version sous-titrée française.
  • Dans le film Fatal (2010), durant le générique de fin dans un clip parodique, le personnage de Chris Prolls propose de faire un « flim ».
  • Dans la série Bref (2012), le personnage principal cite la phrase « Tu sais donc pas que c'est pas bien d'être raciste ? » quand lui et son ami Charles échangent des répliques de films[18].
  • Dans l’anime Great Teacher Onizuka (épisode 22), le personnage d'Onizuka dit : « Ouais j’ai la classe, j’ai la classe américaine ! »

Musique

  • Dans la chanson Groovambar de l'album Triple Zéro du groupe Le Peuple de l'herbe en introduction : « Et maintenant un petit peu de musique avec Alain Souchon... Oh non pas lui ! »
  • Dans l'album Les Bonnes Manières du groupe La Ruda, on peut entendre dans l'introduction de la chanson Tant d'argent dans le monde une des phrases cultes de George Abitbol.
  • Le groupe 10 Rue d'la Madeleine (es) a nommé une chanson La classe américaine, tirée de son album Sur les murs. Elle démarre par un extrait du film : « Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. D'ailleurs il faut pas rester debout, asseyez-vous, mettez vous à l'aise. »
  • Le groupe Joe La Mouk reprend aussi cet extrait dans son morceau J'habite dans le beat.

Jeux vidéo

« — Peut-être, mais moi, j'ai la classe !
— Moi aussi j'ai vu ce flim, abruti. "Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence". Balance le matos. »

 Sous-titres d'une cinématique de la mission « Missed the boat? ».

  • Dans L.A. Noire, le sous-titre dans l'affaire en contenu téléchargeable « La cité sans voile » (« The Naked City ») est « Sexe plus histoires de cul égalent meurtre » ; une mission secondaire s'appelle également « La ferme ? Quelle ferme ? » (« The Blue Line »).
  • Dans Red Dead Redemption, « L'homme le plus classe du monde » est le nom d'un trophée ; il est fait référence aussi aux « animaux préhistoriques partouzeurs de droite » dans un des journaux achetables au cours du jeu (article « Homme ou Singe ») : « Il y a des millions d'années, l'Ouest était le terrain de chasse des plus grands des animaux : des reptiles géants hauts de douze mètres et dotés de plus de mille dents, plus enclins à l'amour à plusieurs, votant à droite ».
  • Dans The Legend of Zelda: Twilight Princess, est cité : « Il est déjà 9 heures là ? » et «  ! Mais j'te reconnais toi ! Ouais, je suis sûre que je te reconnais ! » (au village fantôme quand on parle au chat).
  • Dans World of Warcraft: Wrath of the Lich King, est cité : « Ça doit être les burgers ».
  • Dans Portal 2, dans le combat final contre Wheathley (Verity Fact Core), est dit : « Selon des algorithmes très évolués, le nom le plus classe du monde est Abitbol ».
  • Dans League of Legends l'un des personnages, Draven, dit : « Je suis le roi de la classe, l'homme trop bien sapé ».
  • Dans The Legend of Zelda: Phantom Hourglass, Linebeck dit : « La pluie de tes sarcasmes coule sur la toile cirée de mon indifférence ».
  • Dans Watch Dogs le scanner des passants révèle que l'un d'entre eux est un « partouzeur de droite ».
  • Dans Final Fantasy XIV: A Realm Reborn[19], une quête se nomme « L'homme le plus classe du monde ».
  • Dans Fallout 4, une des missions s'appelle « Le train de tes injures... »[20].
  • Dans Marvel's Spider-Man, un des trophées du jeu en version française s'appelle « Trop bien sapé ».
  • Dans Payday 2, l'un des trophées pour avoir complété le braquage "Election Day" dans une certaine difficulté en version française s'appelle « Si on réfléchit bien, moi je suis un vrai démocrate ! ».

Autres références

  • La plupart des vidéastes « détourneurs » comme Mozinor ont commencé leur activité après avoir vu le Grand Détournement. On peut d'ailleurs entendre des citations de La Classe Américaine dans plusieurs détournements de Mozinor, notamment la citation « Monde de merde »[9].
  • Dans la vidéo « The Witcher 3 ft. le Fossoyeur - Hard Corner » du vidéaste Benzaie, le personnage interprété par François Theurel prépare des « ouiches lorraines », comme dans le film[21].
  • L'émission de jeu de rôle sur table La Bonne Auberge, créée par Lucien Maine et diffusée sur Twitch, est une référence directe au film[22].

Notes et références

  1. Konbini, « Michel Hazanavicius raconte la grande histoire de La Classe américaine », sur youtube.fr (consulté le )
  2. Philippe Guedj, « Quand Michel Hazanavicius rembobine : "La Classe américaine" », sur Le Point.fr, .
  3. teleobs, « La Classe américaine : histoire d'un film culte », sur L'Obs.com, (consulté le )
  4. Jean-Baptiste Roch, « La Classe américaine, le grand détournement : rencontre avec les réalisateurs », sur telerama.fr, (consulté le )
  5. Sonia Devillers, « Michel Hazanavicius, la classe américaine », sur franceinter.fr, (consulté le )
  6. Jérôme Lachasse, « La Classe américaine: pourquoi le grand détournement de Michel Hazanavicius est devenu culte », sur bfmtv.com, (consulté le )
  7. Matthieu Deprieck et Clément Sautet, « La Classe américaine: histoire d'un film pirate devenu culte », sur lexpress.fr, (consulté le )
  8. Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, La Classe Américaine, Paris, Allary Editions, , 160 p. (ISBN 9782370733313), p. 156
  9. Mozinor, « Anthologie du détournement », sur mozinor.com (consulté le )
  10. Le Figaro, « Michel Hazanavicius, le grand retour de La classe américaine », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  11. Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, La Classe Américaine, Paris, Allary Editions, , 160 p. (ISBN 9782370733313), p. 157
  12. Les Inrocks, « Pourquoi “La Classe américaine” continue encore de fasciner et d’inspirer ses fans ? », sur lesinrocks.com, (consulté le )
  13. Mathieu Chausseron et Sabine Noble, « La Classe américaine - Centre Pompidou », sur centrepompidou.fr (consulté le )
  14. Forum des Images, « La Classe américaine de Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette », sur forumdesimages.fr, (consulté le )
  15. Christophe Narbonne, « Michel Hazanavicius, toujours Classe », sur Premiere.fr, (consulté le ).
  16. Sam Hocevar, « Restauration de La Classe américaine », sur cyclim.se (consulté le )
  17. Guillaume Champeau, « La Classe Américaine entièrement refaite par un fan », sur numerama.com, (consulté le )
  18. « 65 - Bref. J'ai un nouveau pote. », Bref, sur youtube.com, (consulté le )
  19. « Base de données d'Éorzéa : L'homme le plus classe du monde | FINAL FANTASY XIV : The Lodestone », sur finalfantasyxiv.com (consulté le )
  20. Référence Fallout 4
  21. Lien vers la vidéo
  22. « La Bonne Auberge », sur twitch.tv (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, La Classe Américaine, Paris, Allary Editions, , 160 p. (ISBN 9782370733313)

Article connexe

Liens externes

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