Lachapelle-sous-Chanéac

Lachapelle-sous-Chanéac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Chanéac (homonymie).

Lachapelle-sous-Chanéac

Le centre du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Val'Eyrieux
Maire
Mandat
Michelle Thomas
2020-2026
Code postal 07310
Code commune 07123
Démographie
Gentilé Chapelous[réf. nécessaire]
Population
municipale
165 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 53″ nord, 4° 19′ 54″ est
Altitude Min. 594 m
Max. 1 121 m
Superficie 8,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Le Cheylard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lachapelle-sous-Chanéac
Géolocalisation sur la carte : France
Lachapelle-sous-Chanéac
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Lachapelle-sous-Chanéac
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Lachapelle-sous-Chanéac
Liens
Site web lachapelleonline.canalblog.com

    Ses habitants sont appelés les Chapelous[réf. nécessaire].

    Géographie

    Situation

    La mairie de Lachapelle-sous-Chanéac.
    L'église de Lachapelle-sous-Chanéac.
    Carte des communes voisines de Lachapelle-sous-Chanéac

    Lachapelle-sous-Chanéac se trouve dans les Hautes-Boutières. La commune est située à environ 70 kilomètres de Valence, 50 kilomètres de Privas, d'Aubenas et du Puy-en-Velay, dans la vallée de la Saliouse, rivière qui prend sa source au Mont Mézenc (1 753 mètres).

    La commune est composée du village, ainsi que des hameaux des Pailharés et de la Chamoche, qui se trouvent dans la vallée a une altitude qui va de 600 à 700 mètres ; puis de plus petits hameaux ou fermes isolées qui s'étagent jusqu'à 1 000 mètres : le Suc, le Bouchet, la Moureyre, Pailhès Bas, Pailhès Haut, Bachasson, Féogoux, Chantossel.

    Le paysage est constituée de terrasses, pâturages et forêts où dominent hêtres, merisiers, frênes, châtaigniers et sapin Douglas (plantations).

    Le sol est constitué de roches volcaniques et métamorphiques dues à la proximité de la région des sucs qui sont à cheval sur les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire, à proximité du massif du Mézenc, du massif du Meygal et du mont Gerbier de Jonc. C'est une commune du parc naturel régional des Monts d'Ardèche.

    Communes limitrophes

    Lachapelle-sous-Chanéac est limitrophe de trois communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Saint-Julien-Boutières
    Saint-Clément N
    O    Lachapelle-sous-Chanéac    E
    S
    Chanéac

    Urbanisme

    Typologie

    Lachapelle-sous-Chanéac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cheylard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), prairies (4,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le nom de la localité provient de Capella. Pendant longtemps, l'histoire de Lachapelle-sous-Chanéac se confond avec celle de Chanéac et de ses seigneurs. On sait qu'il y avait à Lachapelle-sous-Chanéac, une église dédiée à saint Apollinaire attribuée par Pierre de Fay au XIe siècle aux moines de l'abbaye de Pébrac, chanoines venus d'Auvergne[9].

    Au moment de la Réforme, le village, comme toute cette partie des Boutières, a été le témoin des guerres de Religion. Jusqu'en 1790, Lachapelle formait une seule commune avec Chanéac et Saint-Clément. En 1793, en pleine Révolution française, le village se nommait Peledru[9].

    Au XIXe siècle, la communauté dépassait 630 habitants, les familles étaient nombreuses et vivaient de l'élevage, de la culture du seigle et de la châtaigne, comme dans les Cévennes toutes proches.

    L'église actuelle a été bâtie en 1895 par le curé Vernet. L'ancienne église avait plus de 800 ans.

    Le XXe siècle a vu partir une partie de la population vers les villes de Valence, Grenoble, Saint-Étienne et Lyon, là où l'industrie se développait. Toutefois ces trente dernières années, le développement industriel du Cheylard (14 kilomètres), et de Saint-Martin-de-Valamas (4 kilomètres) a permis à une majorité de ses habitants de trouver du travail, dans l'industrie du textile et des bijoux, les services et administrations des environs.

    Aujourd'hui, il reste trois exploitations agricoles, ovins et bovins, exploitants forestiers ; une activité artisanale avec trois entreprises, deux professions libérales, une auberge bar épicerie.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Gérard Alligier DVG  
    mars 2008 2014 Vincent Brunier DVG  
    2014 2020 Jean-Louis Reynaud[10] SE  
    2020 En cours
    (au )
    Michelle Thomas[11] SE Agent technique

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en diminution de 7,3 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    503460441547530511532548557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    515572533517552570575632626
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    576618604556508505463415374
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    359271232204162174197177175
    2019 - - - - - - - -
    165--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le village dispose d'un agréable plan d'eau sur la Saliouse, surveillé en été. Le village accueille en juin une des boucles de l'Ardéchoise : La Volcanique, en juillet la Transmézenc. Deux randonnées sont balisées au départ de la commune.

    Voir aussi

    Liens externes

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. d'après les ouvrages de Roger Duguar
    10. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    11. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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