Lance Stroll
Lance Stroll, né le à Montréal, est un pilote automobile belgo-canadien. Vainqueur du championnat d'Europe de Formule 3 en 2016, il fait ses débuts en Formule 1 l'année suivante chez Williams F1 Team.
Date de naissance | |
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Lieu de naissance | Montréal (Québec) |
Nationalité |
Canadien Belge |
Nationalité sportive | Canadien |
Site web | www.lancestroll.com |
Années d'activité | Depuis 2017 |
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Qualité | Pilote automobile |
Années | Écurie | C. (V.) |
---|---|---|
2017-2018 | Williams | 41 (0) |
2019-2020 | Racing Point | 37 (0) |
2021- | Aston Martin | 36 (0) |
Numéro permanent | 18 |
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Nombre de courses | 114 |
Pole positions | 1 |
Meilleurs tours en course | 0 |
Podiums | 3 |
Victoires | 0 |
Il devient, à 18 ans, 4 mois et 26 jours, le second plus jeune pilote à prendre le départ d'un Grand prix après Max Verstappen et obtient son premier podium lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017, grâce à une troisième place. Il est le plus jeune pilote de Formule 1 à partir en première ligne, à 18 ans, 10 mois et 5 jours au Grand Prix d'Italie 2017. Il est l'unique pilote n'appartenant pas à Mercedes, Ferrari et Red Bull à monter sur un podium au cours de la saison 2017. Après le rachat par son père Lawrence Stroll de l'écurie Force India courant 2018, il rejoint cette dernière devenue Racing Point F1 Team comme pilote titulaire pour les championnats 2019 et 2020, saison où il obtient deux nouveaux podiums. En 2021, l'écurie de son père devient Aston Martin F1 Team et il fait équipe avec Sebastian Vettel.
Biographie
Débuts en sport automobile
Petit-fils du patriarche Leo Stroll (né Strulovitch)[1] et fils du milliardaire Lawrence Stroll, propriétaire du circuit Mont-Tremblant, Lance Stroll remporte de nombreux titres en karting jusqu'en 2013. Il est intégré à la Ferrari Driver Academy à l'âge de neuf ans[2].
Il passe à la monoplace en 2014 en rejoignant le championnat d'Italie de Formule 4[3]. Dès sa première saison, à quinze ans, il est sacré champion après avoir dominé ses rivaux grâce à ses dix victoires en dix-sept courses[4].
L'année suivante, il est promu en Formule 3 européenne avec Prema Powerteam[5],[6] où son père est actionnaire. Avant que le championnat ne débute, il remporte pendant l'hiver le Toyota Racing Series et le Grand Prix de Nouvelle-Zélande[7]. Malgré des bonnes performances, il est impliqué dans de multiples accidents, étant même banni d'une course[8],[9]. En deuxième moitié de saison il « se calme » en piste et se montre de plus en plus fréquemment aux avant-postes[10]. Il remporte sa première victoire en fin de saison sur le Hockenheimring et se classe cinquième du championnat d'Europe de Formule 3[11],[12],[13].
En 2016, Lance Stroll est confirmé chez Prema Powerteam avec pour objectif avoué le titre en Formule 3 européenne[14]. Après plusieurs années chez Ferrari, il devient membre du programme de jeunes pilotes et pilote de développement de Williams F1 Team[15],[16]. Il participe à sa première course d'endurance avec les 24 Heures de Daytona, où il termine cinquième, aux côtés de Brendon Hartley, Alexander Wurz et Andy Priaulx[17]. Stroll domine très largement la Formule 3 européenne avec quatorze victoires en trente courses, presque 200 points d'avance sur son proche poursuivant, pour être sacré champion d'Europe de Formule 3 ; il succède à Esteban Ocon, unique pilote champion d'Europe de Formule 3 passé en Formule 1[18],[19].
2017-2018 : débuts en Formule 1 avec Williams
Lors d'une conférence de presse à Grove, l'écurie britannique Williams F1 Team annonce la titularisation de Lance Stroll aux côtés de Felipe Massa pour la saison 2017[20]. Son père a payé 80 millions de dollars à Williams F1 Team pour que Lance Stroll rentre en priorité[21].
À Melbourne, lors du Grand Prix inaugural, Stroll connaît un weekend difficile : il tape le mur le vendredi et casse sa boîte de vitesses, ce qui provoque son recul de cinq places sur la grille de départ. En course, victime de ses freins, il abandonne en fin d'épreuve. Au Grand Prix de Chine, pour la première fois de la saison, il atteint la phase finale des qualifications et se classe dixième sur la grille de départ. Le lendemain, il abandonne dès le premier tour à cause d'un contact avec Sergio Pérez. Une semaine plus tard, à Bahreïn, il est percuté par Carlos Sainz Jr. et provoque leur double abandon. Lors du Grand Prix de Russie, il voit l'arrivée pour la première fois de la saison au douzième rang. Il se classe dix-huitième en Espagne puis est rapidement éliminé sur un problème de freins à Monaco.
Pour son Grand Prix national, qualifié en fond de grille, Stroll adopte une stratégie de course agressive et marque ses premiers points en terminant neuvième. En Azerbaïdjan, il se qualifie à la huitième place sur la grille. Au terme d'une course agrémentée d'incidents et de rebondissements, il obtient le premier podium de sa carrière derrière Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas qui le double dans la dernière ligne droite du dernier tour en dépit des efforts du Canadien. Lors du Grand Prix d'Autriche, il marque un nouveau point en terminant dixième alors qu'il débute la course en fond de grille, à la dix-huitième place. Il s'ensuit trois courses où il finit hors des points avec une seizième place en Grande-Bretagne, une quatorzième place en Hongrie et une arrivée à la porte des points au Grand Prix de Belgique.
À l'occasion du Grand Prix d'Italie, Lance Stroll, auteur du quatrième temps lors d'une séance de qualifications disputée sous la pluie, profite des pénalisations infligées à Daniel Ricciardo et Max Verstappen pour s'élancer, pour la première fois de sa carrière, en première ligne[22]. Il devient le plus jeune pilote de Formule 1 à se qualifier sur la première ligne de la grille de départ d'un Grand Prix en battant de 23 jours le précédent record qui appartenait à Max Verstappen[23],[24]. Le lendemain, il franchit la ligne d'arrivée septième. Pour sa première saison dans la discipline, il se classe douzième du championnat avec 40 points.
L'année suivante, Lance Stroll connait une saison difficile due à une monoplace peu compétitive. Ainsi, il ne marque des points qu'à deux reprises et se classe dix-huitième du championnat avec 6 points.
2019-2020 : passage chez Racing Point F1
Le , il est officiellement titularisé par Racing Point F1 Team, dont son père Lawrence Stroll est un des propriétaires[25]. Lors de la première course de la saison au Grand Prix d'Australie, Lance Stroll, neuvième, marque ses premiers points.
En Autriche, pour le premier Grand Prix de la saison, Stroll abandonne à cause d'un problème moteur[26]. Il termine les sept Grands Prix suivants dans les points, avec notamment une troisième place au Grand Prix d'Italie, son deuxième podium en Formule 1.
Il abandonne lors des deux courses suivantes, d'abord au Grand Prix de Toscane sur le circuit du Mugello : alors qu'il est quatrième, il est victime d'une crevaison et sort de la piste ; puis, dès le premier tour en Russie, il est percuté par Charles Leclerc. Positif à la Covid-19, il est remplacé par Nico Hülkenberg au Grand Prix de l'Eifel.
Le 14 novembre, sur une piste gorgée d'eau lors du Grand Prix de Turquie, il obtient sa première pole position et devient le premier Canadien en pole position depuis Jacques Villeneuve au Grand Prix d'Europe 1997. Le lendemain, il mène 32 des 58 tours de course mais, victime de graining après son second arrêt, il finit neuvième. Lors du second départ du Grand Prix de Bahreïn (dû au drapeau rouge causé par le grave accident de Romain Grosjean), accroché par Daniil Kvyat, il se retrouve sur le toit ; il s'extrait indemne de sa voiture. Lors du Grand Prix de Sakhir, troisième derrière Esteban Ocon et son coéquipier vainqueur Sergio Pérez, il complète un double podium historique pour Racing Point. Dixième du dernier Grand Prix, à Abou Dabi, il se classe onzième du championnat du monde avec 75 points, sa meilleure saison depuis ses débuts en Formule 1.
2021 : Aston Martin
En 2021, Lance Stroll poursuit au sein de l'écurie de son père, rebaptisée Aston Martin F1 Team, associé au quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui remplace Sergio Pérez[27],[28].
Résultats en formules de promotion
Saison | Championnat | Écurie | Courses | Victoires | Pole positions | Meilleurs tours | Podiums | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2014 | Championnat d'Italie de Formule 4 | Prema Powerteam | 17 | 10 | 10 | 10 | 14 | 331 | Champion |
Florida Winter Series | pas d’écurie | 10 | 0 | 1 | 0 | 2 | - | - | |
2015 | Toyota Racing Series | M2 Competition | 16 | 4 | 0 | 2 | 10 | 906 | Champion |
Championnat d'Europe de Formule 3 | Prema Powerteam | 32 | 1 | 0 | 0 | 6 | 231 | 5e | |
2016 | Championnat d'Europe de Formule 3 | Prema Powerteam | 30 | 14 | 14 | 13 | 20 | 507 | Champion |
Résultats en endurance
Saison | Championnat ou course | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | Tours | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2016 | 24 Heures de Daytona | Ford-Chip Ganassi Racing | Riley MkXXVI | Ford EcoBoost 3,5 L Turbo V6 | Continental | 725 | 5e |
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Pole positions | Victoires | Podiums | Meilleurs tours | Dans les points | Abandons | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2017 | Williams Martini Racing | Williams FW40 | Mercedes V6 turbo hybride | Pirelli | 20 | 0 | 0 | 1 | 0 | 6 | 4 | 40 | 12e |
2018 | Williams Martini Racing | Williams FW41 | Mercedes V6 turbo hybride | Pirelli | 21 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 | 6 | 18e |
2019 | Racing Point F1 Team | Racing Point RP19 | BWT Mercedes V6 turbo hybride | Pirelli | 21 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 | 3 | 20 | 15e |
2020 | BWT Racing Point F1 Team | Racing Point RP20 | BWT Mercedes V6 turbo hybride | Pirelli | 16 | 1 | 0 | 2 | 0 | 9 | 5 | 75 | 11e |
2021 | Aston Martin Cognizant F1 Team | Aston Martin AMR21 | Mercedes V6 turbo hybride | Pirelli | 22 | 0 | 0 | 0 | 0 | 9 | 3 | 34 | 13e |
2022 | Aston Martin Aramco Cognizant Formula 1 Team | Aston Martin AMR22 | Mercedes V6 turbo hybride | Pirelli | 13 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 1 | 4 | 18e |
Total | 113 | 1 | 0 | 3 | 0 | 35 | 18 | 179 |
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | Classement | Points inscrits |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2017 | Williams Martini Racing | Williams FW40 | Mercedes V6 turbo hybride M08 EQ Power+ | P | AUS Abd. |
CHN Abd. |
BHR Abd. |
RUS 11 |
ESP 16 |
MON 14* |
CAN 9 |
AZE 3 |
AUT 10 |
GBR 16 |
HON 14 |
BEL 11 |
ITA 7 |
SIN 8 |
MAL 8 |
JPN Abd. |
USA 11 |
MEX 6 |
BRE 16 |
ABU 18 |
12e | 40 | |||
2018 | Williams Martini Racing | Williams FW41 | Mercedes V6 turbo hybride M09 EQ Power+ | P | AUS 14 |
BAH 14 |
CHI 14 |
AZE 8 |
ESP 14 |
MON 17 |
CAN Abd. |
FRA 17* |
AUT 14 |
GBR 12 |
ALL Abd. |
HON 17 |
BEL 13 |
ITA 9 |
SIN 14 |
RUS 15 |
JPN 17 |
USA 14 |
MEX 12 |
BRE 18 |
ABU 13 |
18e | 6 | ||
2019 | Racing Point F1 Team | Racing Point RP19 | BWT Mercedes V6 turbo hybride M10 EQ Power+ | P | AUS 9 |
BAH 14 |
CHN 12 |
AZE 9 |
ESP Abd. |
MON 16 |
CAN 9 |
FRA 13 |
AUT 14 |
GBR 13 |
ALL 4 |
HON 17 |
BEL 10 |
ITA 12 |
SIN 13 |
RUS 11 |
JPN 9 |
MEX 12 |
USA 13 |
BRE Abd. |
ABU Abd. |
15e | 20 | ||
2020 | BWT Racing Point F1 Team | Racing Point RP20 | BWT Mercedes V6 turbo hybride M11 EQ Power+ | P | AUT Abd. |
STY 7 |
HON 4 |
GBR 9 |
70e 6 |
ESP 4 |
BEL 9 |
ITA 3 |
TOS Abd. |
RUS Abd. |
EIF Forf. |
POR Abd. |
EMI 13 |
TUR 9 |
BAH Abd. |
SAK 3 |
ABU 10 |
11e | 75 | ||||||
2021 | Aston Martin Cognizant F1 Team | Aston Martin AMR21 | Mercedes V6 turbo hybride M12 E Performance | P | BAH 10 |
EMI 8 |
POR 14 |
ESP 11 |
MON 8 |
AZE Abd. |
FRA 10 |
STY 8 |
AUT 13 |
GBR 8 |
HON Abd. |
BEL 20 |
P-B 12 |
ITA 7 |
RUS 11 |
TUR 9 |
USA 12 |
MEX 14 |
BRE Abd. |
QAT 6 |
ARA 11 |
ABU 13 |
13e | 34 | |
2022 | Aston Martin Aramco Cognizant F1 Team | Aston Martin AMR22 | Mercedes V6 turbo hybride M13 E Performance | P | BAH 12 |
SAU 13 |
AUS 12 |
EMI 10 |
MIA 10 |
ESP 15 |
MON 14 |
AZE 16* |
CAN | GBR | AUT | FRA | HON | BEL | P-B | ITA | SIN | JAP | USA | MEX | SAO | ABU | 17e | 2 | |
Légende : ici |
Références
- Louis Butcher, « Décès du grand-père de Lance Stroll », sur journaldemontreal.com,
- Pierre Van Vliet, « Qui est Lawrence Stroll ? », sur f1i.fr, (consulté le )
- (en) René Fagnan, « Canadian Lance Stroll to contest Formula 4 championship in 2014 », sur auto123.com, (consulté le )
- Louis Butcher, « À 15 ans, le Montréalais Lance Stroll s’impose dès sa première année en monoplace », sur journaldemontreal.com, (consulté le )
- (en) Marcus Simmons, « Ferrari junior Lance Stroll tipped for Formula 3 in 2015 », sur autosport.com, (consulté le )
- « Ferrari Driver Academy : Stroll logiquement promu en F3 », sur motorsport.com, (consulté le )
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- Benjamin Vinel, « Les pilotes de F3 Europe toujours aussi dangereux? », sur motorsport.com, (consulté le )
- Benjamin Vinel, « Lance Stroll - Mon exclusion, je l'ai bien méritée! », sur motorsport.com, (consulté le )
- Benjamin Vinel, « Après plusieurs crashs, Lance Stroll s'est "calmé" », sur motorsport.com, (consulté le )
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- (en) « FIA Formula 3 European Championship 2015 standings », sur driverdb.com (consulté le )
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- (en) Andrew Benson, « Lance Stroll to test for Williams in 2016 », sur bbc.com, (consulté le )
- Emmanuel Rolland, « Des débuts remarqués en endurance pour Lance Stroll », sur motorsport.com, (consulté le )
- Benjamin Vinel, « Lance Stroll sacré champion de F3 Europe ! », sur motorsport.com, (consulté le )
- Benjamin Vinel, « Le tableau d'honneur de la F3 Europe 2016 », sur motorsport.com, (consulté le )
- (en) « WILLIAMS MARTINI RACING | Williams Confirms Driver Line Up for the 2017 Season », sur www.williamsf1.com (consulté le )
- (en-US) GMM, « Report: Lance Stroll's father spent $80 million to get son Williams F1 seat », sur Autoweek, (consulté le )
- Fabien Gaillard, « Sur la première ligne, Stroll va "prier pour la pluie" », sur fr.motorsport.com, (consulté le ).
- Alexandre Geoffrion-McInnis, « Lance Stroll écrit une autre page d'histoire au Grand Prix d'Italie », sur ledevoir.com, (consulté le ).
- Grégory Demoen, « Stroll entre dans l'histoire. », sur f1i.fr, (consulté le )
- Fabien Gaillard, « Officiel - Stroll enfin annoncé par Racing Point Force India », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
- Cesare Ingrassia, « F1 - Racing Point a préféré préserver un moteur Mercedes en faisant abandonner Stroll. », sur f1only.fr, (consulté le )
- Belga, « Lance Stroll prolonge chez Racing Point, future Aston Martin. », sur rtbf.be, (consulté le )
- Blaise Huchet, « Lawrence Stroll désormais propriétaire d'Aston Martin », sur fr.motor1.com/, (consulté le )
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- (es) As
- (en) Driver Database
- (en) Motorsport Stats
- (de) Munzinger Sport
- (en) Racing-reference.info
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