Lanches-Saint-Hilaire
Lanches-Saint-Hilaire est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.
Lanches-Saint-Hilaire | |||||
Église Saint-Médard à Saint-Hilaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Nièvre et Somme | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Waligora 2020-2026 |
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Code postal | 80620 | ||||
Code commune | 80466 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
133 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 06′ 15″ nord, 2° 08′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 136 m |
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Superficie | 5,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Flixecourt | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
La commune de Lanches-Saint-Hilaire est située à l'est d'Abbeville et au nord-ouest d'Amiens, le village est pratiquement à égale distance de ces deux agglomérations.
Nature du sol et du sous-sol
Dans la vallée, le sol est composé de terre franche. Un calcaire léger recouvre les coteaux. Sur le plateau, l'argile domine[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief est accidenté. La vallée de la Domart (affluent de la Nièvre), se ramifie au centre du territoire en deux étroites vallées : la vallée du Chêne et la vallée de Gorges[1].
Hydrographie
Un seul cours d'eau coule sur la commune : la Domart qui naît au hameau de Saint-Hilaire. La nappe d'eau est peu profonde, pratiquement chaque maison dispose d'un puits en 1897[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune est composée de trois agglomérations :
- Lanches, le chef-lieu de commune et deux hameaux :
- Saint-Hilaire et
- Le Briquet, rattaché à Saint-Hilaire.
Voies de communication et transports
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [2].
Communes limitrophes
Au nord, la commune est bordée par Domesmont. Épécamps limite le village à l'ouest, Gorges est à l'est tandis que Berneuil est au sud-est et Domart-en-Ponthieu au sud-ouest, alors que Franqueville est à l'ouest et Ribeaucourt se situe au nord-ouest[1].
Urbanisme
Typologie
Lanches-Saint-Hilaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1 %), forêts (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (9,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
La tradition locale veut que l'origine du nom du village vienne du patois picard. « Lancher » signifie en effet tisser et cette activité a toujours été très représentée dans la localité. En 1897, 19 métiers à tisser sont encore en service dont 8 toute l'année[1].
Histoire
Le village est le fief d’une des dernières branches bâtardes de l’illustre maison de Sainte-Aldegonde[10].
La commune abrite des souterrains refuges creusés dans la craie à l'époque de la féodalité, des muches. Une cinquantaine de vastes chambres y ont été aménagées pour abriter la population pendant les périodes difficiles des guerres. Des grilles en fer ferment ces vastes cellules en communication avec la localité voisine d'Épécamps[1]. Ce village caché a servi de repli pour les animaux et la population en 1645 quand l'armée espagnole a causé des ravages dans le secteur[1].
En 1897, le village compte 19 tisserands, 1 cordonnier, 1 charpentier, 1 maréchal-ferrant, 1 tonnelier et 1 bourrelier[1].
En 1940, un soldat inconnu perd la vie sur le territoire communal. Il repose dans le cimetière.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 133 habitants[Note 3], en augmentation de 8,13 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
L'agriculture est l'activité dominante de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Christophe à Lanches, du XVIIIe siècle.
- Église Saint-Médard à Saint-Hilaire, de 1780.
- Le clocher de l'église Saint-Médard.
- Le monument aux morts.
- Calvaire à Saint-Hilaire.
- Calvaire à Saint-Hilaire.
- Le clocher de l'église Saint-Christophe.
Patrimoine naturel
Une partie de la commune est classée en ZNIEFF : larris de la vallée du chêne, bois d'Épécamps, cavités souterraines. Dix-huit espèces déterminantes sont recensées dont différentes espèces de murins[19].
Voir aussi
Bibliographie
- François Caron, Un créquier dans une église du Ponthieu, Morinie, Maisons-Alfort,
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Leroy, 1897, Archives départementales de la Somme, Amiens.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François Caron, Un créquier dans une église du Ponthieu, Morinie, Maisons-Alfort, février 2007
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Thierry Griois, « Jean-Luc Waligora pour un second mandat à Lanches-Saint-Hilaire : Lutte contre les coulées de boue, réfection de l’église, travaux de voirie et de défense incendie figurent dans les projets de sa liste, au tiers renouvelée et équilibrée entre les deux agglomérations », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « près un premier mandat de conseiller municipal, Jean-Luc Waligora achève son second mandat, cette fois-ci en tant que maire, dans ce village de 130 habitants ».
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Note ZNIEFF.
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