Langley (Vosges)
Langley est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Langley.
Langley | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Jean-Luc Chaudy 2020-2026 |
Code postal | 88130 |
Code commune | 88260 |
Démographie | |
Gentilé | Langleyens, Langleyennes |
Population municipale |
154 hab. (2019 ) |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 38″ nord, 6° 19′ 33″ est |
Altitude | 285 m Min. 271 m Max. 336 m |
Superficie | 2,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Charmes (banlieue) |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charmes |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Langleyens, dénomination non officielle[1].
Géographie
Localisation
La commune de Langley occupe un petit territoire sur la rive droite de la Moselle, entre Portieux et Essegney, à trois kilomètres au sud-est de Charmes. Le village, bâti le long de la départementale, est délimité par deux petits affluents droits de la Moselle, dont le ruisseau de l'Ermitage, autrement dit le Cuny.
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mosellele ruisseau de la Foret du Terne et le ruisseau d'Essegney[2],[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Langley est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charmes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[8] et 5 604 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,8 %), terres arables (26,2 %), prairies (22,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10 %), zones urbanisées (7,9 %), eaux continentales[Note 4] (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
L'appellation Langley viendrait du terme Landilly, composé du suffixe latin -ellus ou -elleus qui, lorsqu'il se décline se retrouve sous la forme Landellei. Ainsi, la forme Landilly devant Chastel se retrouve en 1247, Landellei en 1264, puis finalement Langley en 1458[15].
Histoire
Dénommée Landily devant Chastel, la commune dépendait en 1247 du bailliage de Châtel-sur-Moselle. C'est en 1458 qu'on trouve l'appellation Langley. Le village de Langley faisait partie depuis 1594 du bailliage de Châtel[Passage contradictoire]. Au spirituel, Langley était une annexe de Florémont, doyenné de Jorxey, diocèse de Toul.
Le duc de Lorraine autorisa en 1706 la création d'un ermitage dans le vallon du Cuny, au lieu-dit du Cul de la Vache.
En 1711, Langley est décrit comme un hameau dépendant de la paroisse de Vincey.
En 1790, la commune est incluse dans le canton de Charmes du district de Mirecourt. L'ancienne mairie et l’école mixte ont été construites en 1877.
Durant l’été 1944, le village est le théâtre d’actes de résistance à l’encontre de l’occupant allemand. L’attaque d’un train de l’armée allemande par le maquis voisin de Charmes demeure l’un des plus notables.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :
- total des produits de fonctionnement : 276 000 €, soit 1 414 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 219 000 €, soit 1 122 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 204 000 €, soit 1 040 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 604 000 €, soit 3 099 € par habitant ;
- endettement : 800 000 €, soit 4 100 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 17,20 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,20 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 9,62 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 17,65 %.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 5], en diminution de 11,49 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La création de l'école de Langley remonte à 1877 mais celle-ci ferma par manque d'effectif. L'accroissement de population a permis sa réouverture en 1980. Depuis 1996 , un regroupement pédagogique s'est fait avec Essegney, Langley accueillant les élèves de maternelle.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie utilise les murs d'une ferme de pur style lorrain construite au XVIIe siècle ;
- Lavoir du XIXe siècle ;
- Commune sans église, Langley dépend pour le spirituel d'Essegney.
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé en sautoir au 1° de sinople au faucon d'or, au 2° de gueules à la houlette d'argent, au 3° de gueules à la clé d'argent, au 4° de sinople au four d'or maçonné de sable allumé de gueules.
Commentaires : Armoiries composées par B. Georgin, et mises à la disposition de la commune en mars 2016. |
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Langley » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- Vosges Matin, 5/01/09.
- « Fiche communale de Langley », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « la Moselle »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Charmes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Richard Ratajczyk, De l'origine des noms de lieux du département des Vosges ( étude), Épinal, , p. 68
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
- Annuaire des Mairies des Vosges (88) - EIP/ Les Éditions Céline.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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