Lettonie
La Lettonie, en forme longue la république de Lettonie (en letton : Latvija et Latvijas Republika), est un pays d'Europe du Nord faisant partie des pays baltes. Située sur la rive orientale de la mer Baltique, elle possède des frontières terrestres avec la Lituanie au sud, l'Estonie au nord, la Russie à l'est, la Biélorussie au sud-est et une frontière maritime avec la Suède à l'ouest.
République de Lettonie
(lv) Latvijas Republika
Drapeau de la Lettonie |
Armoiries de la Lettonie |
Hymne |
en letton : Dievs, Sveti Latviju (« Dieu, bénis la Lettonie ») |
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Fête nationale |
|
· Événement commémoré |
Proclamation de la République () Indépendance vis-à-vis de l'URSS () |
Forme de l'État | République parlementaire |
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Président | Egils Levits |
Premier ministre | Arturs Krišjānis Kariņš |
Parlement | Saeima |
Langues officielles | Letton |
Capitale |
Riga 56° 57′ N, 24° 06′ E |
Plus grande ville | Riga |
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Superficie totale |
64 559 km2 (classé 121e) |
Superficie en eau | 3,62 % |
Fuseau horaire | UTC + 2 |
Indépendance |
Empire russe Union soviétique |
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Date |
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Gentilé | Letton, Lettone[1] |
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Population totale (début 2020[2]) |
1 907 675 hab. (classé 145e) |
Densité | 30 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
40,266 milliards de $ + 3,33 %[3] |
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PIB (PPA) (2022) |
70,532 milliards de $ + 7,33 %[3] |
PIB nominal par hab. (2022) |
21 311,146 $ + 3,54 %[4] (47e) |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
37 329,794 $ + 7,55 %[4] (51e) |
Taux de chômage (2022) |
8,1 % de la pop. active + 7,37 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 17,098 milliards d'€ + 13,84 % Relative 47,322 % du PIB + 3,73 % |
IDH (2019) | 0.866[5] (très élevé ; 37e) |
Monnaie |
Euro[6] (Eur ) |
Code ISO 3166-1 |
LVA, LV |
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Domaine Internet | .lv |
Indicatif téléphonique | +371 |
Organisations internationales |
ONU OTAN UE |
La Lettonie est un État membre de l'Union européenne depuis le et de la zone euro depuis le . Entre 1991 et 2011, la Lettonie a perdu plus de 23 % de sa population en raison d'un taux de fécondité (nombre d'enfants par femme) extrêmement faible et surtout d'un solde migratoire négatif.
Histoire
À partir du XIIIe jusqu'au XVIe siècle, la Lettonie, qui s'étendait en Livonie et en Courlande, était la possession des chevaliers teutoniques de l'ordre de Livonie. Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et de la Suède depuis 1625. Le roi suédois Gustave II fonda, en 1632, l'université de Tartu (en allemand : Dorpat) ainsi qu'une cour d'appel à Tartu, tandis que le journal officiel du gouvernement suédois publiait l'une de ses éditions à Riga en letton. Au début de 1655, le roi suédois réclama des barons balto-allemands l'allégeance à la couronne suédoise.
Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l'Empire russe par le traité de Nystad : la Lettonie est composée du gouvernement de Courlande et d'une partie du gouvernement de Livonie. La domination traditionnelle des grands propriétaires germano-baltes et la langue allemande (langue administrative avec le russe jusqu'en 1917) ont cependant été conservées dans le pays.
Au cours de la guerre civile en Russie (1917-1922), la plupart des divisions militaires lettonnes (créées pendant la Première Guerre mondiale) combattirent contre l'Allemagne aux côtés des bolcheviks. Toutefois par la signature du traité de Brest-Litovsk le , la Russie soviétique cède les États baltes à l'Empire allemand. Selon ce traité, la Lettonie aurait dû être annexée par le Reich, mais la défaite allemande du lui permet de déclarer pour la première fois son indépendance qui est reconnue internationalement en 1919 (République de Lettonie, 1918-1940).
En , durant la Seconde Guerre mondiale, elle est d'abord envahie, comme le prévoyaient les clauses secrètes du Pacte germano-soviétique (en même temps que les deux autres pays baltes), par l'URSS après un « plébiscite » organisé pour donner à l'annexion de la Lettonie une apparence de légitimité. Les États-Unis[7] et la plupart des pays non-communistes membres de l'ONU, ainsi que, par la suite, le Parlement européen[8],[9],[10], la CEDH et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU[11] n'ont pas reconnu l'incorporation de la Lettonie parmi les quinze républiques socialistes soviétiques et ont continué à la reconnaître de jure comme État souverain[12],[13],[14].
Quelque 70 000 Lettons furent déportés par les Soviétiques et seule une minorité survécut au goulag ; ils furent remplacés après la guerre par des colons russes. Beaucoup de Lettons se réfugièrent dans la campagne ou en formant un « maquis » letton.
L'Allemagne nazie envahit la Lettonie en 1941. Les maquisards lettons sont alors organisés en milices paysannes pour lutter contre les partisans des Soviétiques. Accusés en bloc d'avoir soutenu les Soviétiques, environ 70 000 juifs lettons furent assassinés en Lettonie durant la Seconde Guerre mondiale, par des Einsatzgruppen allemands mais aussi par des unités paramilitaires et les forces de police auxiliaires lettones[15]. D'autres Lettons ont choisi de rejoindre l'Armée rouge (cf. affaire Kononov (en)).
L'Armée rouge a réoccupé à partir de 1944 la Lettonie, que l'URSS annexa sous le statut de république socialiste soviétique. À la fin de la guerre, un grand nombre de familles lettones trouvèrent refuge en Suède puis en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie.
Pendant l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à la mort de Joseph Staline en . Pour priver la résistance lettone de ses approvisionnements, les Soviétiques lancèrent un programme de collectivisation forcée des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations eut lieu : 42 133 personnes furent déportées à Krasnoïarsk, Amur, Irkoutsk, Omsk, Tomsk et Novossibirsk en Sibérie (soit 2 % de la population lettone avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.
À la suite de la répression soviétique, la culture lettone fut plus diffusée après-guerre en dehors de Lettonie qu'en Lettonie-même.
Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant même l'effondrement total de l'Union soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui constitue alors un tiers de la population, selon des lois qui furent examinées par une délégation du Conseil européen[16]. Les conditions de naturalisation sont assez draconiennes et un nombre important de Russes sont privés de la citoyenneté et bénéficient d'un simple titre de séjour permanent. Ainsi, le pourcentage de Russes restant sans droits civiques s'établit à près de 11,23 % de la population totale en 2017[17].
Du fait de la non-reconnaissance internationale de leur annexion par l'URSS (voir plus haut), les trois pays baltes ont pu, contrairement aux douze autres républiques ex-soviétiques, quitter la sphère d'influence russe, opter pour une politique euro-atlantique et finalement adhérer à l'OTAN en , puis à l'Union européenne le .
Le , Raimonds Vējonis, ancien ministre de l'environnement (2002-2011) puis de la défense (2014-2015), est élu président de la Lettonie pour un mandat de quatre ans, faisant de lui le premier chef d'État d’un parti écologiste dans l'Union européenne.
Politique
Organisation des pouvoirs
La Constitution date de 1922 et est restaurée en 1993, instaurant une république parlementaire. Le Parlement letton, la Saeima, est unicaméral et comporte cent sièges : il est élu au suffrage universel direct tous les quatre ans.
Le président de la république est élu par les députés de la Saeima pour un mandat de quatre ans. Le vote se déroule à bulletin secret et à la majorité absolue (soit cinquante et une voix minimum sur cent). Son mandat est renouvelable une fois. Le président nomme le Premier ministre, qui forme avec son cabinet le pouvoir exécutif du gouvernement.
Enfin depuis 1996 une Cour constitutionnelle (en) chargée de contrôler la constitutionnalité des lois a été mise en place.
Relations avec l'Union européenne
La Lettonie compte parmi les États membres de l'Union européenne depuis le . Le pays dépose officiellement sa candidature pour l'adhésion aux Communautés européennes le et les négociations débutent en janvier 2000 à la suite du feu vert donné par le Conseil européen de Helsinki de .
Riga signe à Athènes le le traité d'adhésion aux côtés des autres pays candidats à l'adhésion (Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Slovénie). Le , un référendum sur la ratification par la Lettonie du traité d'adhésion à l'Union européenne donne 67 % de votes favorables contre 32,3 % d'opinions négatives, avec un taux de participation de 72,53 %[18]. Le , la Lettonie entre dans l'Union.
L'entrée de la Lettonie dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de l'importante crise financière de 2008 [réf. nécessaire]. C'est seulement le que le pays y adhère à la suite d'un vote le par la Saeima[19]
Divisions administratives
La Lettonie est divisée en quatre régions historiques qui ont aussi une valeur administrative secondaire :
À compter du , la Lettonie est divisée en 119 municipalités (novads en letton) et neuf villes au statut spécial de la ville républicaine (en letton : republikas pilsētas). Les novadi peuvent être composées de villes et d'une ou plusieurs communes (pagasti[20]).
Jusqu'à cette réforme, la Lettonie était divisée en sept villes républicaines et 26 districts (en letton : rajons), lesquels étaient subdivisés en pagasti.
Chaque subdivision a une sphère d'influence sur les différents aspects du service public et perçoit une partie des impôts sur le revenu payés par les personnes enregistrées dans la subdivision.
Démographie
La Lettonie comptait 1 986 096 habitants au , dont environ 60 % de Lettons, une forte minorité russe (25 %) et plusieurs autres minorités (15 %). Comme celle de la plupart des pays de l'Europe du Nord membres de l'ex-Union soviétique[21],[22], la population de la Lettonie est en déclin depuis le début des années 1990[21],[22].
Entre le début des années 2000 et 2021, la population de Lettonie a chuté de 13 %. Il n'est pas rare de trouver dans le pays des villages déserts, des quartiers abandonnés, des écoles vides…[23]
Économie
Les pays baltes, dont l'Estonie, sont réputés être ou avoir été (de 2000 à 2006) le Baltic Tiger (en).
La monnaie officielle du pays est l'euro depuis le . Son ancienne devise, le lats, fut liée à l'euro dans le cadre du mécanisme de taux de change européen (MCE II) à partir du jusqu'à son remplacement au cours de 1 euro pour 0,702 804 LVL.
En 2009, la prévision de récession économique causée par la crise financière de 2008 est de 12 à 15 %. En , l'Union européenne et le FMI lui ont apporté une aide de 7,5 milliards d'euros, répartie sur trois ans et conditionnée à une réduction drastique des dépenses de l'État[24].
L'entrée dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de la crise financière de 2008 et de la trop forte inflation. Un nouvel objectif a été fixé pour 2014. Ce dernier a été atteint : la Lettonie a réussi à remplir les cinq critères du traité de Maastricht pour entrer le dans la zone euro et ainsi devenir son 18e membre[25].
La Lettonie investit tout particulièrement le secteur bancaire pour trouver sa place dans la mondialisation. Le ratio de transactions bancaires et financières est évalué par les banques centrales européennes dans un rapport à 242 000 euros par habitant, un niveau qualifié d’« hallucinant » au regard du salaire moyen des habitants (290 euros par mois). Certaines banques lettonnes, y compris la banque centrale, ont été mêlées à des scandales de blanchiment d'argent[26].
En , date de fin du plan d'aide financière sur trois ans au pays, la Lettonie n'a emprunté que 4,36 milliards d'euros sur les 7,5 prévus[27]. En , Standard & Poor's remonte la note financière de la Lettonie de BB+ à BBB-[28].
Culture
Langues
Les langues couramment utilisées en Lettonie sont le letton (officiel) et le russe.
La langue live a officiellement disparu en 2013.
En , la Saeima a approuvé le projet de loi visant à faire adhérer le pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Seul 1 % de la population maîtrise déjà le français, mais les personnes haut placées (dont l'ancienne présidente, longtemps professeur à l'université de Montréal au Canada, Vaira Vīķe-Freiberga) l'utilisent fréquemment, et une évolution grâce à l'enseignement reste donc prévue. La Lettonie est donc devenue observateur de l'organisme en 2008 lors du sommet qui se tint à Québec (Canada)[29].
En 2012, un référendum a proposé plusieurs amendements à la constitution de la Lettonie pour faire du russe la deuxième langue officielle du pays, mais il a été refusé à 74,8 %[30],[31].
Religion
La Lettonie est un pays de tradition luthérienne (70 % de la population en 1945). Mais par des récents sondages, il semblerait que la majorité de la population lettone ne pratique plus. Cependant, par les registres de naissance, il apparaît qu'à peu près les trois quarts de la population s'affilieraient à part équivalente (entre 20 et 25 %) aux trois religions chrétiennes suivantes : le protestantisme (église luthérienne), le catholicisme et l'orthodoxie[32].
Musique
Environ la moitié des Lettons soit a suivi les cours d'une école de musique, soit chante dans un chœur, soit sait jouer d'un instrument. L'Opéra national et l'Orchestre symphonique national sont fréquentés par une grande partie de la population[33]. Les premiers opéras ont été organisés à Riga au XVIIIe siècle — la première représentation en letton eut lieu en 1883[34].
Les festivals nationaux lettons du Chant et de la Danse (Latviesu Dziesmu un Deju Svetki) sont d'importants événements dans la vie culturelle de la Lettonie et ont lieu tous les cinq ans depuis 1873. Les célébrations des chants et danses baltes organisés en Lettonie, en Lituanie et en Estonie ont été primés dans la liste des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l'UNESCO. En 2014, Riga sera la capitale européenne de la culture conjointement avec Umeå en Suède et accueillera de nombreuses festivités culturelles.
Littérature
Rainis est un écrivain et poète letton surnommé le « Goethe letton » en raison de l'ampleur de son œuvre.
Vizma Belševica est une poétesse et écrivaine lettone du 20e siècle, les premiers ouvrages lui attirent les remontrances des autorités de l'époque qui lui reprochent de ne pas respecter les thèmes officiels de l'Union soviétique.
La fiction La Fabrique des salauds de l'écrivain allemand Chris Kraus, inspirée par son histoire familiale, dépeint l’univers formé par les minorités allemandes peuplant les pays baltes (le Baltikum) et en particulier la saga d'une famille à Riga dans les années précédant la seconde Guerre Mondiale.
Cinéma, théâtre
Le festival de cinéma Arsenāls s'est déroulé à Riga au mois de septembre de 1986 à 2012[35].
Le festival letton de drame contemporain « Insight », en mars, célèbre les acteurs montants du drame contemporain[36].
Le festival cinématographique bisannuel Lielais Kristaps a été fondé en 1977[37].
Le festival cinématographique bisannuel Riga International Film Festival 2ANNAS (en) a été fondé en 1996[38].
Fêtes et jours fériés
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er de l'an | Jaungada diena | ||
Vendredi saint | Vendredi saint | lielā piektdiena | Vendredi saint se dit lielā piektdiena : « le grand vendredi » |
Lundi de Pâques | Lundi de Pâques | Otrās Lieldienas | Pâques se dit Lieldienas : « les grands jours » |
Fête du travail | Darba svētki | ||
4 mai | Indépendance de 1990 | Neatkarības deklarācijas pasludināšana diena | |
23 juin | Fête de Ligo | Līgo svētki ou Zāļu diena | fête du solstice d'été qui s’enchaîne avec la Saint-Jean |
24 juin | Saint-Jean | Jāņu diena | |
18 novembre | Fête nationale (proclamation de la république) | Latvijas republikas proklamēšana diena | Ou le lendemain en cas de week-end |
25 décembre | Noël | Ziemassvētki : « fête de l'hiver » | |
26 décembre | Lendemain de Noël | Otrie Ziemassvētki | |
31 décembre | Saint-Sylvestre | Vecgada diena |
Les noms de Lieldienas et Ziemassvētki sont originaires de la mythologie lettone et repris par les missionnaires allemands lors de la christianisation.
Autres jours importants :
- 25 mars : Jour de la déportation de 43 000 Lettons vers les camps du goulag de Sibérie
- 14 juin : Génocide soviétique dans la nuit du 13 au
- 17 juin : Journée d'occupation soviétique 1940
- 4 juillet : Journée du massacre juif dans la synagogue de la rue Gogol en 1941
- 11 août : Traité de paix de 1920 avec la Russie bolchevique
- 6 septembre : Jour de la reconnaissance par Moscou de la république de Lettonie en 1991
- 23 août : Journée de commémoration du Pacte germano-soviétique
- 10 novembre : Mārtiņi (Saint-Martin) qui marque le début de l'hiver et la fin de la saison laborieuse.
Sports
- En football, l'équipe nationale lettonne a réussi un exploit lors de sa qualification pour la phase finale de l'Euro 2004 où elle élimina en barrages la Turquie qui était largement favorite et qui restait sur une troisième place lors de la Coupe du monde 2002. Lors de la phase finale, la Lettonie s'est inclinée face aux Pays-Bas et la République tchèque et a tenu en échec l'Allemagne (0-0). Toutefois, la Lettonie n'a depuis pas confirmé les espoirs entrevus. La Lettonie compte dans ses rangs, Igors Stepanovs (Esbjerg fB) qui est passé du côté d'Arsenal, Vitālijs Astafjevs (Skonto Riga) qui détient le record de sélections dans son pays (142), Marians Pahars (Skonto Riga) qui a passé 7 ans en Angleterre à Southampton ou encore Māris Verpakovskis (HNK Hajduk Split), meilleur buteur de l'histoire du pays avec 23 buts et qui a notamment évolué au Dynamo Kiev et au club espagnol de Getafe. En Ligue 2 française, le milieu Jānis Ikaunieks, ancien joueur du FK Liepāja, évolue depuis 2015 au club du FC Metz.
- Depuis l'indépendance du pays en 1990, la Lettonie a connu deux cyclistes de haut niveau, avec tout d'abord au milieu des années 1990, Piotr Ugrumov qui termina deuxième du Tour de France 1994 avec 2 étapes remportées, mais surtout, Romāns Vainšteins au début des années 2000, qui fut champion du monde sur route en 2000 à Plouay et qui termina sur le podium de nombreuses grandes classiques tels Milan - San Remo, Paris - Roubaix, le Tour des Flandres, la Classique de Saint-Sébastien ou encore l'EuroEyes Cyclassics. Aujourd'hui, le cyclisme letton est représenté au haut niveau par Raivis Belohvoščiks, excellent rouleur qui termina notamment quatrième du championnat du monde du contre-la-montre en 1999 et est sept fois champion national de la discipline.
- Le pays est fier de la performance de Māris Štrombergs aux jeux olympiques de Pékin en 2008 où il a décroché une médaille d'or en bicycle motocross ou BMX. Il a réussi à conserver son titre olympique à Londres en 2012.
- La Lettonie possède en hockey sur glace une équipe nationale de bon niveau qui est classé 12e au classement IIFH en 2010 et qui a pour meilleur résultat en championnat du monde un quart de finale en 2000 et 2004. Les joueurs vedettes de l'équipe sont notamment Georgijs Pujacs (HK Lada Togliatti) et Herberts Vasiļjevs (Krefeld Pinguine), qui a évolué dans la LNH.
- Les athlètes les mieux placés au niveau mondial sont Ainārs Kovals (javelot), vice-champion olympique à Pékin et Staņislavs Olijars sur 110 m haies (5e de la finale des JO d'Athènes en 2004 et champion d'Europe à Göteborg en 2006).
- Le tennis est quant à lui devenu en un an un sport populaire en Lettonie grâce au jeune prodige Ernests Gulbis. Ce dernier a réussi sa première grosse performance en se qualifiant pour les 8e de finale de l'US Open 2007, avant de récidiver quelques mois plus tard lors de Roland-Garros 2008 en atteignant cette fois-ci les quarts de finale, où il a été battu par Novak Djokovic, tête de série no 3. En , il atteint le 10e rang mondial. Chez les femmes, Jelena Ostapenko crée la surprise en remportant le tournoi de Roland-Garros en 2017 et atteint le 5e rang mondial en 2018. Elle devient la première joueuse de tennis lettone à remporter un tournoi du grand chelem en simple.
Galerie de sportifs lettons
- Mikhaïl Tal en 1960.
- Staņislavs Olijars en 2007.
- Ernests Gulbis en 2008.
- Jeļena Ostapenko à Roland Garros en 2017.
Codes
La Lettonie a pour codes :
- LAT, selon la liste des codes pays du CIO
- LG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-2
- LV, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2
- LV, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques
- .lv, selon la liste des TLD Internet (domaine de premier niveau)
- LVA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3
- LVA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3
- YL, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs
Notes et références
- Selon l'orthographe du féminin donnée par Le Petit Robert, édition 2001.
- (en) « Population number, its changes and density », sur stat.gov.lv (consulté le ).
- PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).
- Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2022.
- (en) « 2019 Human Development Index Ranking » (consulté le ).
- Depuis 2014, date à laquelle l'euro a remplacé le lats.
- (en) Ferdinand Feldbrugge, Gerard Pieter van den Berg et William B. Simons, Encyclopedia of Soviet law, Dordrecht/Boston/Lancaster, BRILL, , 964 p. (ISBN 90-247-3075-9, lire en ligne), p. 461 — « On March 26, 1949, the US Department of State issued a circular letter stating that the Baltic countries were still independent nations with their own diplomatic representatives and consuls. ».
- (en) Motion for a resolution on the Situation in Estonia par le Parlement européen, B6-0215/2007, 21.05.2007; passée le . (consulté le ).
- (en) Renaud Dehousse, « The International Practice of the European Communities: Current Survey », European Journal of International Law (en), vol. 4, no 1, , p. 141 (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- (en) European Parliament, « Resolution on the situation in Estonia, Latvia, Lithuania », Official Journal of the European Communities, vol. 42/78, (lire en ligne).
- (en) « Seventh session Agenda item 9 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), United Nations, Human Rights Council, Mission to Estonia, (consulté le ) — « The Molotov–Ribbentrop Pact in 1939 assigned Estonia to the Soviet sphere of influence, prompting the beginning of the first Soviet occupation in 1940. After the German defeat in 1944, the second Soviet occupation started and Estonia became a Soviet republic. ».
- (en) David James Smith, Estonia: independence and European integration, Routledge, 2001, (ISBN 0-415-26728-5), p. XIX.
- (en) Bruce Parrott, State building and military power in Russia and the new states of Eurasia, M. E. Sharpe (en), (ISBN 1-56324-360-1, lire en ligne), « Reversing Soviet Military Occupation », p. 112–115.
- (en) Peter Van Elsuwege, Russian-speaking minorities in Estonian and Latvia : Problems of integration at the threshold of the European Union, Flensburg Germany, European Centre for Minority Issues, (lire en ligne), p. 2 — « The forcible incorporation of the Baltic states into the Soviet Union in 1940, on the basis of secret protocols to the Molotov-Ribbentrop Pact, is considered to be null and void. Even though the Soviet Union occupied these countries for a period of fifty years, Estonia, Latvia and Lithuania continued to exist as subjects of international law. ».
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- Roger Caratini, Dictionnaire des nationalités et des minorités de l'URSS, Larousse « Essentiels », 1990, (ISBN 2-03-740067-5).
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- Lettonie : Démographie peau de chagrin ARTE Reportage, 28 juin 2021
- Olivier Truc, « La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à 40 % », Le Monde, , p. 9.
- La Lettonie deviendra le 18e membre de la zone euro, Les Échos, (consulté le ).
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- Ambassade de France en Lettonie, « Aux prémices des Journées de la Francophonie, le ministre letton des Affaires étrangères adresse ses vœux à l'Organisation internationale de la Francophonie pour son 40e anniversaire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
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Voir aussi
Lien connexe
Bibliographie
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Dictionnaire historique de la Lettonie, Crozon, Éditions Armeline (br), 2001 (ISBN 2-910878-25-2).
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Estoniens, Lettons, Lituaniens — Histoire et destins, Crozon, Éditions Armeline, 2004 (ISBN 2-910878-26-0).
- Jean-Paul Kauffmann, Courlande, Fayard, 2009 (ISBN 978-2-2136-2992-6). Rééd. le Livre de Poche, 2011 (ISBN 978-2-2531-3343-8).
- Jean Meuvret, Histoire des pays baltiques, Paris, Armand Colin, 1934.
- Yves Plasseraud, Les États baltiques — Des sociétés gigognes — La dialectique majorités-minorités, 2e éd., Brest, Éditions Armeline, 2006 (ISBN 2-910878-23-6).
Liens externes
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