Le Boulay-Morin

Le Boulay-Morin est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Boulay et Morin.

Le Boulay-Morin

L'église Saint-André.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
Maire
Mandat
Olivier Rigal-Roy
2020-2026
Code postal 27930
Code commune 27099
Démographie
Gentilé Boulay-Morinois
Population
municipale
798 hab. (2019 )
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 09″ nord, 1° 10′ 46″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 147 m
Superficie 5,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évreux-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Boulay-Morin
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Le Boulay-Morin
Géolocalisation sur la carte : Eure
Le Boulay-Morin
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Le Boulay-Morin
Liens
Site web www.leboulaymorin.fr

    Ses habitants sont appelés les Boulay-Morinois.

    Géographie

    Le Boulay-Morin est située à 7 km au nord d'Évreux, sur la RD 155 (Évreux - Louviers).

    Elle est divisée en trois parties : le Bourg au centre du village, les Prévostes et le bois du Boulay, le hameau du Mesnil Doucerain. La quasi-totalité des résidences est constituée de pavillons individuels.

    Carte de la commune.
    Distances et position relative des communes alentour.
    Le Boulay-Morin
    Normanville (1,9km)
    Dardez (2,0km)
    Irreville (2,2km)
    Émalleville (2,4km)
    Reuilly (3,1km)
    Gravigny (3,8km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 685 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Boulay-Morin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), terres arables (38,8 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (2,8 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bueleio en 1184, Booleyum au XIIIe siècle[19], Boulley Morin en 1469[20], Le Boulay Morin en 1793[21], Bouley-Morin en 1801[21], Le Boulei Morin en 1828 (L. Dubois)[20].

    De l'oïl beoloi (ensemble de bouleau)[19] et Morin du nom de son seigneur Morin du Pin, sénéchal de Robert Ier, comte de Meulan[22].

    Histoire

    Plusieurs membres de la famille Maillet-du-Boulay, seigneurs du Boulay, se sont illustrés en Normandie.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent au chevron de gueules chargé de trois besants d’or, accompagné en chef de deux maillets du même et en pointe d’un bouleau de sinople.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Jacques Lemarié    
    mars 2008 2020 Moïse Eudier SE Agriculteur retraité
    2020 En cours Olivier Rigal-Roy    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2019, la commune comptait 798 habitants[Note 7], en augmentation de 7,84 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230272274251286316320314289
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    238197214255220206232212196
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    197200176157147143155184175
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    188151400457516558641664740
    2018 2019 - - - - - - -
    784798-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population est jeune : 26 % a moins de 30 ans.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • À ses débuts, le chanteur Bernard Lavilliers y demeurait, allant s’essayer à la MJC d'Évreux.

    Annexes

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Évreux-Huest - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Boulay-Morin et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : volume 1, Genève, Droz, 1990-1998, p. 263
    20. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 31
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, Evreux, 1869, p. 120.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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