Le Bourg-Dun
Le Bourg-Dun est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Dun.
Le Bourg-Dun | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côte d'Albâtre | ||||
Maire Mandat |
Philippe Dufour 2020-2026 |
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Code postal | 76740 | ||||
Code commune | 76133 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourdunais | ||||
Population municipale |
431 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 02″ nord, 0° 53′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 70 m |
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Superficie | 14,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.lebourgdun.com | ||||
Géographie
Localisation
Sotteville-sur-Mer | Saint-Aubin-sur-Mer | Quiberville | ||
La Chapelle-sur-Dun | N | Longueil | ||
O Le Bourg-Dun E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-le-Vieux | Avremesnil |
La commune est située dans le pays de Caux et traversée par le Dun.
Le Bourg-Dun est située à 5 km de Luneray, à 7 km de Fontaine-le-Dun, à 13 km d'Offranville, à 14 km de Saint-Valery-en-Caux et à 19 km de Dieppe.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 58 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Bourg-Dun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,6 %), prairies (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (4,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dunus en 876 et vers 1023[21], Burgo Duni en 1236 et 1244[22].
L'adjonction de l'appellatif toponymique Bourg, issu du nom commun bourg est relativement tardive comme le montrent les formes anciennes. Comme c'est souvent le cas, Dun représente un hydronyme, c'est-à-dire le nom de la rivière qui coule à cet endroit le Dun, qui s'est fixé comme toponyme selon un processus fréquemment observé en Seine-Maritime (ex. : Dieppe, Eu, Fécamp, etc.)[21]. Le Dun est cité dès le VIIIe siècle (en 735 - 743) dans un texte rédigé en latin : super fluvio Duno[21] « sur la rivière Dun ».
Le mot Dun est un thème hydronymique indo-européen, conservé en celtique, et que l'on rencontre par exemple dans le Dun, rivière du Berkshire ; le Don, affluent de l'Orne ; le Don, rivière du Yorkshire et peut-être le Don, fleuve de Russie.
- Le hameau de Flainville, quant à lui, est attesté dans un acte d'Henri II daté de 1155[23] où apparaît pour la première fois sous une forme latinisé le nom de son seigneur Gaudifri de Fleinvilla. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont l'élément Flein- représente l'anthroponyme vieux norrois Fleinn [24],[25].
Les hameaux de Blengre et d'Englesqueville, historiquement dépendants de la commune de Saint-Aubin-Sur-Mer avant d'être rattachés au Bourg-Dun[23].
- La première mention de Blengre apparaît en 1220 sous la forme Blange, mais par la suite, il est régulièrement attesté sous la forme Bellengues jusqu'au XVIIe siècle, sans doute à rapprocher des toponymes en -ingue, -engue, -angue (ex : les Blanques, hameau d'Alvimare, désigné Bernengues en 1267), élément qui semble représenter l'ancien scandinave engi « pré, prairie »[24].
- Englesqueville est une formation toponymique caractéristique de la Normandie, dont il existe de nombreux exemples (voir Englesqueville), les communes du pays de Caux ont cependant vu rectifier leur graphie d'Englesqueville en Anglesqueville. Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural » précédé de l'ancien adjectif engleske, englesche « anglaise », d'où le sens global de « domaine rural anglais »[21]. Il s'agit dans ce cas de colons anglo-scandinaves ou de Scandinaves venus d'Angleterre[21], notamment du Danelaw. Dans le cas de ce hameau, il s'agit vraisemblablement d'un cas fréquent de transfert de toponyme, le nom initial étant vraisemblablement un des Englesqueville ou Anglesqueville du pays de Caux qui sont attestés dès le XIe et XIIe siècle.
Par décret du , Bour-Dun s'est appelée officiellement Le Bourg-Dun [26].
Histoire
Le Haut Moyen Âge
Avant l'an 1000, l'existence du Bourg-Dun n'est pas officiellement attestée, même si les vallées environnantes étaient habitées aux époques gauloises et gallo-romaines[27]. Des fouilles archéologiques ont cependant permis de mettre au jour des preuves de peuplement, comme un vase contenant quelque trois cents médailles à l'effigie des empereurs romains du IIIe siècle qui fut déterré par un berger en 1847[27], ou une nécropole franque dans le hameau de Blengre, mise à jour entre 1908 et 1913, dont les corps étaient tous orientés vers l'est[27].
La Rue d'Enfer, située dans le centre-bourg et parallèle à la route principale, marque l'endroit ou jadis une voie romaine traversait le Dun par un gué[27].
Des raids vikings causèrent la ruine des monastères et de l'abbaye, mais une église sera reconstruite à l'emplacement même de l'ancienne abbaye à la fin du millénaire[27].
Bas Moyen-Âge et temps modernes
Au XIe siècle, la nef de l'église fut entièrement refaite[27]. Ceci marque possiblement la preuve de la générosité de Guillaume Le Conquérant. Les plus anciennes parties du monument datent en effet de cette époque[27].
En 1418, la région entière tombe aux mains des Anglais, qui la réorganisent à leur manière[27]. Les campagnes sont alors sujettes au brigandage, ce qui poussera les Anglais à lever des troupes, ce qui nuira au travail de la terre et engendrera une misère grandissante.
Au XVIe siècle, la prospérité semble s'établir de nouveau dans la paroisse, comme l'atteste l'abbé Anatole Loth en ces mots : « un degré de richesse et de prospérité qu'elle [la Paroisse] n'a jamais revu »[27]. De grands travaux sont entrepris, aux frais seuls des paroissiens, et l'église s'enrichit de son architecture Renaissance.
En 1562, les protestants de Dieppe causent pillages et dévastations sur toute la côte, du Tréport au Havre, y compris au Bourg-Dun qui sera pillé et dont l'église sera dévastée après un rude combat dans les environs de Veules[27].
Le , la région est balayée par un ouragan qui causera des dégâts considérables au Bourg-Dun : toits de chaume envolés, cheminées détruites et arbres soufflés[27].
En 1739, une requête adressée à l'intendant de la Généralité de Rouen fait état de nombreuses inondations dans la vallée du Dun, qui y est décrit comme « un cloaque et marais inaccessible » d'où « les fermiers fuient »[27]. À la suite de cette demande d'assainissement, un nouveau lit est creusé afin de canaliser les eaux, lit qui figure sur le plan dressé en 1741[27].
Les temps révolutionnaires et le XIXe siècle
En , lors du renouvellement de la municipalité, le titre de maire est créé, ce qui remplace le syndic[27]. Les dix années de révolution transformeront en profondeur les structures de la société et modifieront l'organisation politique et administrative du pays.
C'est 1791 que le hameau de Blengre est réuni au Bourg-Dun[23].
En 1793, la paroisse de Saint-Denis-du-Val fusionne avec celle de Flainville.
Le , le hameau de Flainville est rattaché à la commune du Bourg-Dun par Ordonnance royale[23].
En 1833, le hameau d'Englesqueville est lui aussi rattaché au Bourg-Dun[23].
En 1870, plus précisément le , l'armée prussienne arrive au Bourg-Dun mais n'y séjourne que deux jours avant d'y revenir pendant tout le mois de [27].
Le XXe siècle
Quatre longues année de peine marqueront la vie du village de 1914 à 1918, en raison du départ des mobilisés qui modifiera le travail dans les fermes, et de la grippe espagnole qui causera 41 décès uniquement au village en 1918[27].
La guerre de 1939-1945 mobilisera 33 villageois, fera 25 prisonniers et une centaine de réfugiés néerlandais, belges et du Nord de la France seront accueillis en 1939[27]. La libération a lieu le , et quatre noms supplémentaires sont gravés sur le monument aux morts au sortir de la guerre[27].
Le village reçut le la visite du général de Gaulle, alors président de la République, alors qu'il se rendait de Dieppe au Havre[27].
En 1978, le Festival du lin fut inauguré en la commune du Bourg-Dun avec l'exposition "Le lin, fleuron du Pays de Caux"[27]. Depuis, le Festival du lin a lieu chaque année dans toute la vallée du Dun et jouit d'une forte popularité.
Histoire illustrée
Le Centre-Bourg avant-guerre
À l'endroit où sont désormais implantés l'épicerie, le bar-brasserie et la boutique de lin existait jadis un bâtiment doté de commerces au rez-de-chaussée.
Le , soit trois jours avant la libération du Bourg-Dun, le dynamitage du pont réduisit à néant cette bâtisse et ravagea le centre historique du Bourg-Dun[27], laissant de ce fait un espace vide dans le centre-bourg.
Le Centre-Bourg après-guerre
Sur cette photographie aérienne d'après-guerre, l'on peut voir à gauche de l'église les nouveaux commerces venus remplacer ceux qui existaient autrefois avant le dynamitage.
L'ancien presbytère
Aujourd'hui devenu une propriété privée, le presbytère fut le lieu de résidence des curés du Bourg-Dun jusqu'en 1987[28]. C'est André Hallégoët qui en fut le dernier résident[28].
L'ancien presbytère possédait autrefois un toit en chaume qui fut sévèrement endommagé par une tempête en 1833[27]. Par la suite, le bâtiment fut rehaussé et la toiture refaite.
Le logis donnait par ailleurs sur un potager qui fournissait fruits et légumes. Au-delà de l'aspect purement pratique, le potager servait également de lieu d'initiation aux techniques de maraîchage pour les enfants du village.
Les anciennes écoles
Édifié en 1868, le bâtiment visible sur cette photographie d'époque abritait déjà la mairie et l'école des garçons[23]. L'école fut ensuite transférée dans l'école des filles à la suite de la généralisation de la mixité et l'ancienne école des garçons devint la bibliothèque intercommunale Anatole-Loth.
Depuis la fermeture en 2016 de l'unique salle de classe du Bourg-Dun, une reconversion eut lieu pour y créer un centre d'activités culturelles diverses.
L'ancienne gendarmerie
Implantée dans le bourg en 1817[28], la gendarmerie était située le long de la route royale entre Dieppe et Saint-Valéry-en-Caux. Une brigade de cinq gendarmes à cheval était installée dans cette maison louée par le département[27]. Elle y demeura une cinquantaine d'années jusqu'à son transfert à Ouville en 1864[27].
La gendarmerie fut ensuite reconvertie en boulangerie, et ce jusqu'en 1934[28]. Le four fut aménagé à l'intérieur même de l'ancienne prison.
L'espace Bernard-Quesnel (office de tourisme)
Autrefois l'atelier et la maison du cordonnier, ce bâtiment de grande taille situé dans le centre-bourg fut récemment restauré et reconverti en office de tourisme.
L'on y trouve un bureau de poste, une salle d'exposition et une salle des associations. Un des intérêts de ce bâtiment est incontestablement sa cheminée en raison de ses splendides ornements.
La Rue d'Enfer
Ancienne voie romaine[27], la rue d'Enfer se situe dans le centre-bourg et passe derrière les bâtiments communaux comme l'office de tourisme et l'ancienne école, mais aussi la boulangerie. Sur cette photographie d'époque, l'on peut voir la rue d'Enfer telle qu'elle était au début du XIXe siècle.
La rue d'Enfer a la particularité de passer au-dessus du Dun. Jadis existait un pont sur le gué qui fut réaménagé en 2001 car il représentait un obstacle à la bonne circulation du fleuve, surtout en période de crue.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 431 habitants[Note 7], en augmentation de 2,86 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Monuments classés
La commune abrite deux monuments historiques :
- l'église Notre-Dame classée par liste de 1862[36], dont la rosace a été remplacée en 1997 par l'association Les Campagn'Arts du Bourg-Dun[37].
- la chapelle Saint-Julien avec fresques (XIVe siècle). Le sol de la parcelle a été inscrit par arrêté du , la chapelle elle-même a été classée par arrêté du et le sol de l'ancien manoir a été inscrit par arrêté du [38] ;
- La chapelle Saint-Julien de Flainville.
Autre monument :
- Four à pain du XVIIIe siècle dans le hameau de Flainville.
Héraldique
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Les armes de la commune de Le Bourg-Dun se blasonnent ainsi :
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Pour approfondir
Bibliographie
- Nicolas Boileau, Le petit patrimoine, étude de la commune du Bourg-Dun, 2005-2006.
- Anatole Loth, Chronologie et notions historiques concernant la paroisse et l'église de Notre-Dame du Bourg-Dun au diocèse de Rouen, 1877.
- Bernard Qesnel, Bourg-Dun, histoire d'un village du pays de caux, 1980.
- Didier Le Scour et Pascal Bouchard, Bourg-Dun, village normand, 1977.
- Pierre Molkhou, Le Bourg-Dun, un terroir au temps des campagnes, 2010.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 51.
- 1er pouillé du diocèse de Rouen, folio. 81.
- Pierre Molkhou, Le Bourg-Dun : Un terroir au temps des campagnes, Page 3.
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1).
- Site de Nordic Names : origine de Fleinn (anglais)
- https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000360989&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000000006980
- Bernard Quesnel, Bourg-Dun, Histoire d'un village du pays de Caux.
- Nicolas Boileau, Le petit patrimoine, étude de la commune du Bourg-Dun, 2005-2006.
- Anne-Sophie Groué, « Législatives : Philippe Dufour en marche pour la 6e de Seine-Maritime : Jamais encarté, bien implanté, issu de la société civile : Philippe Dufour, maire du Bourd-Dun depuis dix-huit ans, représentera la République en marche aux législatives sur la 6e circonscription », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Philippe Dufour : « Techniquement et intellectuellement ça fait bouger mon approche des choses » : Agriculteur, polyculture-élevage », Témoignages et résultats, sur https://www.sobac.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00100580, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Remplacement de la Rosace », sur http://www.campagnarts-bourg-dun.fr.
- Notice no PA00100579, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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