Salvador
Le Salvador[6], en forme longue la république du Salvador (en espagnol : El Salvador ou República de El Salvador, respectivement), est le plus petit pays d'Amérique centrale[7], avec une superficie totale de 20 742 km2[8], pour une population estimée à 6 328 196 habitants en 2014[9], et possède, à ce titre, la densité de population la plus élevée du continent américain.
Pour les articles homonymes, voir Salvador (homonymie).
République du Salvador
(es) República de El Salvador
Drapeau du Salvador |
Armoiries du Salvador |
Devise | en espagnol : Dios, Unión, Libertad (« Dieu, union, liberté ») |
---|---|
Hymne |
en espagnol : Himno Nacional de El Salvador (« Hymne national du Salvador ») |
Fête nationale | |
· Événement commémoré | Indépendance vis-à-vis de l'Espagne () |
Forme de l'État | République |
---|---|
Président | Nayib Bukele |
Vice-président | Félix Ulloa |
Parlement | Assemblée législative |
Langue officielle | Espagnol[1] |
Capitale |
San Salvador 13°41'56"N, 89°11'29"W |
Plus grande ville | San Salvador |
---|---|
Superficie totale |
20 742 km2 (classé 147e) |
Superficie en eau | 1,5 % |
Fuseau horaire | UTC -6 |
Indépendance | République fédérale d’Amérique centrale |
---|---|
19 novembre 1839 | |
Dictature militaire | 2 décembre 1931 – 15 octobre 1979 |
Guerre de Cent Heures | 14 – 18 juillet 1969 |
Guerre civile | 9 mai 1979 – 16 janvier 1992 |
Gentilé | Salvadorien |
---|---|
Groupes ethniques |
Métis (86 %)[2] Blancs (12 %)[2] Indigènes (1 %)[2] |
Population totale (2020[2]) |
6 481 102 hab. (classé 109e) |
Densité | 312 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
30,720 milliards de $ + 8,45 % (101/193) |
---|---|
PIB (PPA) (2022) |
69,314 milliards de $ + 9,46 % |
PIB nominal par hab. (2022) |
4 689,350 $ + 7,91 %[3] |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
10 580,567 $ + 8,91 % [3] |
Taux de chômage (2022) |
8,2 % de la pop. active - 20,41 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 25,363 milliards de $ + 7,12 % Relative 82,561 % du PIB + 1,22 % |
IDH (2019) | 0,673[4] (moyen ; 124e) |
Monnaie |
Dollar américain Bitcoin[5] ( USD, XBT ) |
Code ISO 3166-1 |
SLV, SV |
---|---|
Domaine Internet | .sv |
Indicatif téléphonique | +503 |
Organisations internationales | OEIG33CD |
Il possède également un climat tropical, et borde le Sud-Ouest du Honduras et le Sud-Est du Guatemala. Enfin, il est le seul pays continental d'Amérique centrale à ne donner que sur le Pacifique, comme pour le Belize avec l'Atlantique.
Son territoire se répartit sur 14 départements et 262 municipalités. San Salvador en est sa capitale, et les villes de Santa Ana et San Miguel en sont les villes les plus importantes.
Toponymie
Produit de l’union des provinces de Sonsonate et de San Salvador, le nom officiel « El Salvador » (ce qui signifie le Sauveur, en référence au Christ) fut donné lors de la première constitution de la république promulguée le . Cependant, l’usage de la contraction pour le premier mot (del, du) impliqua que fût écrit « República del Salvador », et ce jusque dans les cartes générales où était indiqué que l’État serait nommé « Estado del Salvador » (art. 7)[10]. Le , le nom devient officiellement « El Salvador ». Malgré cette directive, les documents officiels internationaux continuaient à omettre la première partie du nom officiel de la République.
En 1958, un second décret fut signé qui interdit d’omettre le mot « El » lorsque le nom du pays était associé avec « République » ou « État ». Plus qu’un problème de typographie, le pays se réservait ainsi le droit de rendre caduc tout traité où son nom était incorrectement orthographié. D’après l’historien Pedro Escalante Arce, le changement de « San Salvador » à « Estado del Salvador » (État du Salvador) fut opéré pour signifier qu’à partir de la formation de l’État, disparaissaient les provinces de San Salvador et de Sonsonate[11].
Histoire
Époque précolombienne
L'origine ethnique des habitants salvadoriens peut être retracée depuis la fondation du pays par les Pipils, un peuple nahuatl. Ils appelaient leur territoire Cuzcatlan, un mot d'origine nahuatl[12] signifiant « l'endroit des pierres précieuses », retranscrit en espagnol sous le terme Cuzcatlán[13],[14]. Durant l'époque précolombienne, le territoire était habité par différentes ethnies amérindiennes dont les cultures étaient influencées par celle des Mayas, dont les Pipils, qui occupaient les régions centre et ouest du pays, et les Lencas, qui se concentraient principalement à l'est du pays. À l'arrivée des conquistadors espagnols, le royaume de Cuzcatlan était la principale entité politique de la région.
Conquête espagnole et époque coloniale
En 1522, cinq navires espagnols naviguent depuis Panama pour explorer les rives de la côte du Pacifique. Le pilote en chef se nommait Andrés Niño, celui qui a nommé le golfe de Fonseca, et une île « Petronila » (Meanguera)[15]. En , Pedro de Alvarado traverse le río Paz accompagné de ses troupes espagnoles dont Sancho de Barahona, ami de Hernán Cortés et ancêtre de Manuel José Arce y Fagoaga, et prépare ses plans pour la conquête du territoire. Les colons s'établissent dans ce que deviendront beaucoup plus tard les plus grandes villes du pays : San Salvador, érigée en 1525 ; San Miguel, dont la première colonie s'est installée en 1530 ; et la ville de Trinidad (Sonsonate), fondée en 1553. La conquête espagnole a aidé au développement progressif du métissage, de l'évangélisation catholique, de l'enseignement de la langue castillane, et à l'arrivée des esclaves africains[16]. La colonisation de l'Amérique centrale a vu paraître une première étape d'exportation des matières premières : la première matière à être exportée est le cacao dont les grandes extractions ont débuté en 1540[17],[18], puis l'indigo au XVIIe siècle[19].
En 1525, Alvarado retourna à Cuzcatlan et la ville de San Salvador fut fondée au mois d'avril de la même année, dans la même vallée où était située la ville de Cuzcatlan. Mais les Pipils l'attaquèrent en et l'incendièrent, obligeant les Espagnols à s'enfuir. Une nouvelle expédition espagnole, menée par le frère de Pedro de Alvarado - Diego, partit du Guatemala pour refonder la ville de San Salvador (dans la même vallée mais pas à l'endroit exact de la première ville) en 1528 et les Espagnols s'y installèrent définitivement. Une autre expédition partit en 1530 conquérir la principauté de Najochan, à l'est du pays, et la résistance menée par le chef cacique lenca, Lempira, fut vaincue en 1537. Les Espagnols contrôlèrent alors tout ce qui allait devenir le Salvador, mais les attaques sur San Salvador des Pipils de Cuzcatlan, toujours réfugiés dans les montagnes, ne cessèrent qu'en 1539 et la région ne fut entièrement pacifiée qu'en 1540. En 1535, le territoire est intégré à la Nouvelle-Espagne, puis à la Capitainerie générale du Guatemala (ou royaume de Guatemala) en 1540. Il est lui-même divisé entre la municipalité (ou Intendance) de San Salvador et la municipalité de Sonsonate. Comme dans le reste des colonies espagnoles, une politique d'évangélisation des populations amérindiennes est menée. En 1540, le système d'encomiendas est abandonné et l'esclavage des Indiens aboli. C'est Pedro de Alvarado qui nomme ce territoire « San Salvador » (« le Saint Sauveur », en référence à Jésus-Christ).
Indépendance
Le « Premier cri de l'indépendance » d'Amérique centrale est clamé à San Salvador en 1811. La ville connaît plusieurs autres soulèvements les années suivantes mais le royaume de Guatemala déclare définitivement son indépendance le .
En 1814, les différentes municipalités d'Amérique centrale votent l'annexion de la région à l'Empire mexicain à l'exception de San Salvador. Le temps que des troupes mexicaines viennent soumettre San Salvador à la nouvelle domination, l'Empire s'effondre et les Provinces unies d'Amérique centrale proclament leurs indépendances vis-à-vis de toute domination étrangère en 1823. En 1824, la municipalité de Sonsonate et l'Intendance de San Salvador s'unissent pour former l'État du Salvador, membre de la République fédérale d'Amérique centrale. Le Salvador participe alors activement aux différents combats entre conservateurs et libéraux qui mèneront à la fin de la fédération. En 1841, l'assemblée constituante proclame la séparation du Salvador de la République fédérale et la création de la République indépendante et souveraine du Salvador.
Les luttes entre conservateurs et libéraux continuent jusqu'au début du XXe siècle, c'est une période de guerre civile et de guerre contre les autres pays centre-américains quasi permanente. Cependant, le pays s'unit à ses voisins pour défendre l'intégrité de l'Amérique centrale contre William Walker. Avec l'introduction du café dans le pays dans les années 1860, une « république caféière » s'installe au Salvador, favorisant les intérêts des propriétaires terriens et de l'oligarchie des « 14 familles ». Les présidents en sont tous issus : ils favorisent le développement économique du pays en s'appuyant sur la production caféière, ce qui accentue l'exode rural et les inégalités sociales, malgré quelques tentatives réformistes (notamment pendant le court mandat de Manuel Enrique Araujo, assassiné en 1913).
De 1913 à 1927, le pays est soumis à la dictature des Melendez-Quiñones, des barons du café, qui se succèdent à la présidence[20].
Autoritarisme militaire
En 1931, le général Maximiliano Hernández Martínez arrive au pouvoir après un coup d'État. À la suite de la crise de 1929, le prix du café chute et une révolte paysanne éclate dans l'Ouest du Salvador en 1932. Martínez réprime ce soulèvement qu'il considère comme une « révolution bolchevique ». Pendant trois semaines, l’armée et des groupes paramilitaires (« Gardes blancs », organisés par les propriétaires terriens), conduisent une répression meurtrière : plus de 30 000 personnes sont tuées, soit environ 4 % de la population du pays, et des dizaines de milliers d'autres fuient. Le dirigeant communiste Agustín Farabundo Martí compte parmi les tués[21].
Martínez mène d'abord une politique fascisante, il se rapproche de l'Allemagne nazie mais les pressions américaines l'obligent à rompre ses contacts avec Hitler et à libéraliser le pays. Il abandonne le pouvoir en 1944 à la suite d'une grève générale pacifique. S'ensuivent différents régimes militaires anticommunistes. Un bref conflit éclate entre le Salvador et le Honduras en juillet 1969 après que des rencontres de football ont exacerbé les tensions entre ces deux pays (voir guerre de Cent Heures, conflit également appelé « guerre du football »). Cette guerre oblige 100 000 paysans et salariés salvadoriens établis au Honduras à quitter précipitamment le pays.
En 1972, l'Union nationale d'opposition (constituée par la Démocratie chrétienne, le Parti communiste et le Mouvement national révolutionnaire) remporte les élections mais l’armée opère un coup d’État afin de l'évincer. Dans les années 1970, les inégalités sociales (0,5 % des propriétaires possèdent 40 % des terres et 60 % des paysans n'en possèdent aucune), la pauvreté (45 % d’analphabétisme et la consommation de calories la plus faible de l’Amérique continentale selon les statistiques de l'ONU) et l’impossibilité d'un changement démocratique en raison des ingérences de l’armée conduisent à la formation de guérillas. Une minorité dissidente du PC fonde les Forces populaires de libération. Apparaît ensuite l’Armée révolutionnaire du peuple, d'orientation socialiste et chrétienne. Une scission de cette organisation entraîne la création des Forces armées de la résistance nationale. En 1979, le Parti communiste, jusqu’alors opposé à la lutte armée, constitue les Forces armées de libération nationale. Le , avec l'apport du Parti révolutionnaire des travailleurs centraméricains (communiste et souhaitant l'unification de l’Amérique centrale) les groupes armés de gauche s'unissent sous le nom de Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN) tout en conservant leur autonomie[21].
Guerre civile
Pendant douze ans, de 1980 à 1992, le Salvador fut le théâtre d'une guerre civile sanglante (plus de 100 000 morts, entraînant un déficit de croissance démographique d'environ 1 million de personnes) qui opposait l'extrême droite représentée par l'Alianza Republicana Nacionalista (ARENA), et la guérilla marxiste des Forces populaires de libération Farabundo Marti. L'archevêque Óscar Romero, qui s'était opposé aux violences de l'armée et des forces de sécurité[22], ainsi que d'autres hautes personnalités, sont assassinés par des groupes paramilitaires. Les assassinats sont imputés pour 85 % à l’armée et aux escadrons de la mort, et pour 5 % à la guérilla, selon la commission de vérité supervisée par les Nations unies[23].
Pour soutenir la junte militaire en place, les États-Unis se sont engagés aux côtés de l'armée salvadorienne, plus particulièrement après l'arrivée de Ronald Reagan à la Maison Blanche. Washington forme, arme, finance l’armée salvadorienne, dont le bataillon Atlacatl, une unité d’élite entraînée à la contre-insurrection par les soldats américains[24]. En 1989, les jésuites de l'Universidad Centroamericana José Simeón Cañas sont massacrés par l'armée. Ce nouveau massacre conduit à mettre la pression sur le gouvernement pour engager les négociations. En 1992, les différents protagonistes de la guerre civile signent les accords de paix de Chapultepec qui mettent effectivement fin à la guerre. En , un tribunal de Miami reconnait coupables José Guillermo García et Carlos Eugenio Vides Casanova (en), deux anciens ministres de la Défense responsables des tortures des escadrons de la mort durant les années 1980. Les victimes avaient en effet fait usage d'une loi américaine qui permettait de telles poursuites. Les deux anciens dirigeants furent condamnés à payer 54,6 millions de dollars américains aux victimes, en particulier les familles des missionnaires assassinées Maura Clarke, Dorothy Kazel, Ita Ford et Jean Donovan.
Le président Armando Calderón Sol adopte en 1995 un plan de réformes économiques qui prévoit la levée du contrôle des changes, l'instauration d'une monnaie convertible, la réduction des tarifs douaniers et la cession de certaines entreprises publiques. L'année suivante, la peine de mort est rétablie et les peines de prison alourdies afin de combattre la délinquance. Francisco Flores, le candidat du parti au pouvoir ARENA (Alliance républicaine nationaliste, droite) remporte l'élection présidentielle en 1999 et poursuit une politique de rigueur dont les conséquences sur les franges les plus pauvres de la population provoquent de nombreuses manifestations. Le pays est frappé en 2001 par deux séismes qui font un millier de morts (accusé d’avoir détourné 15 millions de dollars d'aides internationales, Francisco Flores décédera en 2016 avant la tenue de son procès). La dollarisation de l'économie, engagée en 2001, s'étend en 2003 à la totalité de la monnaie et des avoirs financiers du pays. Sur les questions de politique internationales, le Salvador est aligné sur les États-Unis et envoie en 2003 quelques centaines de soldats participer à l'occupation de l'Irak. Antonio Saca, également membre de l'ARENA, est élu président en 2004 et poursuit la politique économique de ses prédécesseurs. L'accord de libre-échange entre les pays d'Amérique centrale et les États-Unis (CAFTA) entre en vigueur en 2006[25].
Politique
Le pouvoir exécutif est représenté par le président de la République, le vice-président et son cabinet. Le président et le vice-président sont élus pour un mandat non renouvelable de 5 ans à la majorité absolue. Un deuxième tour est organisé lorsque aucun candidat n'a recueilli plus de 50 % des voix. Le pouvoir législatif est détenu par le parlement monocaméral, l'Assemblée législative du Salvador composée de 84 députés élus à la proportionnelle pour un mandat de 3 ans. Le pouvoir judiciaire est contrôlé par la Cour suprême de justice constituée de 15 magistrats. Son indépendance est assurée par la constitution. Les accords de paix de 1992 ont créé la Police nationale civile, la procuratie pour la défense des droits de l'homme et le tribunal suprême électoral et supprimé les « corps de sécurité » formés pour combattre les guérillas pendant la guerre, comme la Garde Nationale. Ils ont autorisé la formation en parti politique légal l'ex-opposition armée de gauche, dont le FMLN. Le rôle de l'armée a été redéfini pour la défense de la souveraineté et de l'intégrité du territoire national. Le débat politique tourne autour du parti conservateur Alianza Republicana Nacionalista (ARENA) et du parti de gauche Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN, divisé entre socialistes révolutionnaires et social-démocrates). Les deux autres partis historiques sont le conservateur Parti de la concertation nationale (PCN) et le démocrate-chrétien Partido Demócrata Cristiano (PDC) mais ne jouent plus aujourd'hui[Quand ?] qu'un rôle marginal.
Le , le candidat du FMLN Mauricio Funes (ancien correspondant de CNN en espagnol) est élu président du Salvador avec 51 % des voix, mettant ainsi un terme à vingt ans d'hégémonie de l'ARENA[26]. ARENA détient le plus grand nombre de députés (34), devant le FMLN (32) et le PCN (10). Il y a eu de nouvelles élections début 2009, dans la nouvelle chambre qui siègera en , le FMLN a le plus grand nombre de députés mais pas la majorité absolue. Le FMLN détient le plus grand nombre de députés (35), devant ARENA (32), le PCN (10), le PDC (5) et le CD (1) (Tribunal suprême électoral). Le Salvador envoie 20 députés au Parlement centraméricain (Parlacen) et des députés au Parlement latino-américain (Parlatino). À noter que l'ancienne Première dame de la république du Salvador, Anna Ligia Mixco Sol de Saca, a reçu le en France la distinction du Grand Prix humanitaire de France par Albert de Smet, délégué du Grand Prix humanitaire de France pour la Belgique, son parrain et de Jean Polles, président, étant secrétaire national de la famille pour ses œuvres humanitaires. Le , immédiatement après l'élection du président Mauricio Funes, le Salvador renoue ses relations internationales avec Cuba. Le Salvador est le dernier pays d'Amérique centrale à reprendre le dialogue avec Cuba[réf. nécessaire].
Le marque la victoire de Nayib Bukele à l'élection présidentielle (54 % des suffrages). Sa prise de poste intervient le [27]. Décrit comme « antisystème » et âgé de 38 ans, il n'est ni lié au parti du FMLN, ni à l'ARENA, une première depuis la fin de la guerre civile (en 1992). Très populaire, Bukele est parvenu à réduire le nombre d'homicides de manière non négligeable en 2019[28]. Bukele continue à faire face aux gangs, les maras, incarnés par exemple par le MS-13, qui gangrènent le pays.
Ordres et décorations
- Ordre national de José Matias Delgado ;
- Ordre de Jose Simeon Canias.
Subdivisions
Zone occidentale | Zone centrale | Zone paracentrale La Paz | Zone orientale |
Le pays est divisé en quatre zones géographiques (occidentale, centrale, paracentrale et orientale) (en espagnol : Zona Occidental, Zona Central, Zona Paracentral et Zona Oriental) où sont répartis 14 départements, 39 districts et 262 municipalités.
Chaque département est dirigé par un gouverneur représentant le pouvoir exécutif et nommé par le Président de la République.
Les municipalités sont dirigées par un conseil municipal élu pour trois ans par les électeurs inscrits sur les listes électorales de la circonscription.
Géographie
Selon les données gouvernementales du Salvador, le pays recouvre une superficie totale de 20 742 km2[29], ce qui en fait le plus petit pays d'Amérique centrale[2]. Le , la Cour internationale de justice met fin à un différend frontalier entre le Salvador et le Honduras, les deux pays se disputant une parcelle de 440 km2 ; le Salvador obtient 150 km2 et le Honduras 290 km2[30]. Les deux pays ont clos cette dispute en 2006, conformément à la décision de la Cour[31]. Indépendamment de cette décision, les citoyens résidant sur ces terres disputées entre les deux pays ont obtenu la double nationalité[32] et ceux-ci utilisent la proximité des institutions salvadoriennes[33].
Relief
Le territoire peut être découpé en quatre grandes parties (du nord au sud) :
- la Sierra Madre de Chiapas: chaîne de montagne longeant la frontière du Honduras, elle abrite le point culminant du pays (El Pital à 2 730 m).
- la Meseta central : ce plateau central large d'une cinquantaine de kilomètres accueille une grande partie de la population, et les plus grandes villes du pays.
- une chaîne volcanique : 20 volcans divisés en cinq groupes sont situés sur le territoire salvadorien. Le plus haut, le Santa Ana (ou Ilamatepec), culmine à 2 381 m. L'Izalco, formé en 1770, est l'un des plus récents du continent américain.
- la plaine côtière : coincée entre les versants des volcans et le Pacifique, elle mesure au maximum 22 kilomètres de large.
Lacs et rivières
Le Salvador abrite trois grands lacs naturels : le plus grand est le lac Ilopango, suivi du lac de Coatepeque, chacun occupant une immense caldeira, tandis que le troisième du pays, le lac de Güija, est partagé avec le Guatemala.
Le Barrage hydroélectrique de Cerrón Grande, aménagé sur le fleuve Lempa, a créé le lac Cerrón Grande qui est le plus grand lac artificiel d'eau douce du Salvador.
Le pays possède aussi une multitude de petits lacs d'origine volcanique, qui occupent le fond des cratères, dont le plus grand est la laguna de Olomega (en).
Le Lempa est le plus long fleuve du Salvador et l'un des plus longs cours d'Amérique centrale, cependant loin derrière le Río Coco qui est deux fois plus long et qui est le plus grand d'Amérique centrale. Après avoir traversé le Guatemala et le Honduras, il vient se jeter sur la côte Pacifique du Salvador après un parcours de 320 km (dont 260 au Salvador).
Le Río Paz est un petit fleuve frontalier, tributaire de l'océan Pacifique, séparant le Salvador du Guatemala dans son cours inférieur jusqu'à son embouchure dans l'océan.
Il existe plus de 400 autres cours d'eau sur le territoire.
La question de l'accès à l'eau est de plus en plus prégnante d'années en d'années. Entre 1996 et 2021, les rivières les plus importantes du pays ont perdu entre 30 % et 70 % de leur débit. Les aquifères les plus importants diminuent d'un mètre par an et 80 % de l'eau est contaminée[34].
Climat
El Salvador Salvador se trouve dans la zone climatique tropicale et connaît des variations de température faibles. Le mois de décembre est le plus froid (23,8 °C), et le mois d'avril le plus chaud (32 °C) pour une température moyenne de 24 °C. La saison humide débute en mai pour se terminer en octobre. Le pays est régulièrement touché par des ouragans venant des Caraïbes entre juin et novembre. Cependant, dans les régions montagneuses, le climat est plus doux, et les différences de température sont le plus souvent importantes.
Infrastructures
La route panaméricaine traverse le pays d'ouest en est et connecte la capitale avec le Guatemala et le Honduras. Le second axe routier longe le littoral et le troisième joint la capitale à la frontière nord (par le département de Chalatenango) et à la côte caraïbe du Honduras. Il n'existe plus de transport ferroviaire pour voyageurs mais il existe un réseau ferroviaire pour les marchandises connectant les zones de productions aux ports salvadoriens et au port guatémaltèque de Puerto Barrios sur la côte caraïbe.
Les ports d'Acajutla et de La Unión sont les deux plus grands ports de commerce du pays. Depuis peu le port d'Acajutla accueille des bateaux de croisière. Le pays est desservi par l'aéroport international du Salvador, (code IATA : SAL • code OACI : MSLP), situé à 50 km au sud de la capitale.
Géré par les Ferrocarriles Nacionales de El Salvador, le service des trains est suspendu en 2002, en raison des dommages causés par la guerre civile et des problèmes financiers. L'exploitation est cependant reprise du au , entre la station de FENADESAL, à l'est de San Salvador, et la municipalité d'Apopa[35]. L'entreprise prévoit de la reprendre à l'échelle nationale dans un délai non précisé[36],[37].
Religion
Religion | Pourcentage |
---|---|
Catholicisme | 50 % |
Protestantisme | 36 % |
Sans religion | 12 % |
Autres confessions | 3 % |
L'église a joué un grand rôle dans l'histoire du Salvador. Elle a été un médiateur instrumental lors des négociations pour mettre fin à la voie civile des années 1980. L'archevêque Oscar Romero est l'un des héros et des fils les plus célèbres du Salvador. Le gouvernement l'a assassiné alors qu'il disait la messe en 1980 pour avoir dénoncé la répression. De nombreuses familles, peu importe à quel point elles sont catholiques dévotes, ont une photo de l'archevêque Romero sur un mur quelque part dans leurs maisons[39].
Éducation
L'enseignement primaire est obligatoire et dure 9 ans[40]. La majorité des enfants âgés de 16 et 17 ans n'ont pas accès à l'enseignement secondaire[41]. Il y a plusieurs universités.
Langues
L'espagnol est la langue officielle du Salvador[42], parlé par la quasi-totalité de la population. Il subsiste trois langues indigènes : le pipil, le q'eqchi' et le lenca.
Santé
En 2015, l'espérance de vie est d'environ 69 ans pour les hommes et de 78 pour les femmes; l'espérance de vie en bonne santé est inférieure de 10 ans à l'espérance de vie générale, et ce pour les deux sexes[43].
Sous la pression de l’Église catholique, les lois sur l’avortement au Salvador font partie, depuis 1997, des plus restrictives au monde. Même les viols ou autres complications médicales ne sont plus valables aux yeux de la loi : les femmes dans cette position sont, dans tous les cas, déclarées coupables d'homicide volontaire[44]. Depuis un projet de légalisation partielle de l’avortement est à l'étude (en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère[45]) mais est bloqué par les partis de droite[46].
Le Salvador détient le record de féminicides en Amérique latine en 2011, avec 13,9 femmes assassinées pour 100 000 habitants ; en 2016, ce taux est tombé à 5,8[47].
Économie
Étant donné qu'il possède peu de ressources naturelles, le pays importe beaucoup de matières premières, de combustibles et plusieurs autres denrées. L'économie du pays est principalement axée sur les services et les communications. L'industrie manufacturière est la plus importante d'Amérique centrale. Selon l'encyclopédie Larousse en ligne, 58 % de la population travaille dans le secteur des services. Au niveau de l'agriculture, le Salvador produit un café arabica (dit « lavé »), de première qualité, essentiellement exporté vers l'Europe et les États-Unis. Il fait partie des quinze plus grands producteurs mondiaux de café, malgré une récolte caféicole en baisse de plus d'un tiers entre 2011 et 2016, ce qui en fait toujours le quatrième cultivateur de café d'Amérique centrale derrière le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica. Dans le secteur des industries, le pays se spécialise dans l'agroalimentaire, la chimie, le pétrole, le textile, le plastique, l'aluminium et les produits pharmaceutiques. L'économie du Salvador comporte plusieurs faiblesses, dont un taux de chômage élevé, des fortes inégalités, de la violence et de la criminalité. Selon le site du CIA World Factbook, le PIB du pays s'élevait à 21,8 milliards de dollars américains en 2010 avec un taux de croissance de 1,2 %.
Commerce international
L’économie salvadorienne est peu diversifiée et dépendante. Le pays exporte principalement des produits issus de l’industrie textile des zones franches (maquiladoras) — représentant plus de 30 % de l'ensemble de ses exportations —, à destination principalement des États-Unis – qui concentrent 45 % des exportations (et 38 % des importations). Le Salvador reproduit de la sorte une division internationale du travail de type coloniale, en « offrant », au sein d’une économie orientée vers l’exportation, une main d’œuvre et des ressources naturelles bon marché, et important des biens intermédiaires (autour de 50% des importations). Cette « spécialisation » est entretenue et renforcée par l’Accord de libre-échange avec les États-Unis – CAFTA (Dominican Republic-Central America Free Trade Agreement) – et l’Accord d’association avec l’Union européenne[48].
La valeur totale des exportations est de 3,797 milliards de dollars US et celle des importations sont de 7,255 (données de 2009). Les principales exportations sont : le café, la canne à sucre, les textiles (incluant les vêtements), l’or, l’éthanol, les produits chimiques, les crevettes, l’électricité, le fer, l’acier et les exportations de montage à l’étranger. Leur principaux pays partenaires à l’exportation sont (dans l'ordre) les États-Unis, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua. Pour ce qui est des principales importations, il s’agit : des matières premières, des biens de consommation, des biens d’équipement, de carburant, d’électricité et de certains produits alimentaires. Ses principaux pays partenaires à l’importation sont les États-Unis, le Mexique, le Guatemala, la Chine et le Honduras.
Pauvreté et inégalités
La pauvreté affecte 41,6% de la population – 49,3% en milieu rural –. Près de 2 millions de Salvadoriens vivent, illégalement ou non, aux États-Unis, soit près d'un tiers de la population du pays. Les remesas (argent que les émigrés envoient à leur famille) représentent 17,1% du PIB en 2016. 7 % du territoire est sous concession minière[48].
Le Salvador compte en 2015 quelque 160 multimillionnaires, dont la fortune cumulée représente 21 milliards de dollars, soit l'équivalent de 87 % du PIB du pays. D'après Oxfam, un niveau aussi élevé d'inégalités ralentit le développement du pays et perpétue la pauvreté[49].
Monnaie
Le Salvador a adopté le dollar américain comme monnaie en 2001 à la place du colón.
Le , le président Nayib Bukele annonce qu’il va proposer un projet de loi à l’assemblée pour adopter le Bitcoin comme monnaie légale avec le dollar américain[50],[51],[52]. Le , le texte est approuvé par l'Assemblée législative. C'est la première fois qu'un pays reconnaît une crypto-monnaie comme une méthode de paiement appropriée pour toute sorte de dette monétaire. Cette loi prévoit notamment d'obliger toute entreprise — que ce soit pour l'acquisition d'un bien ou d'un service — à accepter les paiements en Bitcoin, et de permettre aux Salvadoriens de payer leurs impôts en Bitcoin. En outre, elle exclut les bitcoins de l'impôt sur les plus-values[5],[53],[54]. Le , le Bitcoin devient officiellement une monnaie légale au Salvador[55]. Le Fonds monétaire international (FMI) a cependant mis en garde le gouvernement salvadorien contre les risques du Bitcoin : « Compte tenu de la haute volatilité du Bitcoin, son utilisation en tant que monnaie officielle génère des risques importants pour la protection du consommateur, pour l’intégrité du système financier et pour la stabilité financière[56]. » Le gouvernement de Bukele annonce en novembre 2021 la création à venir d'une Bitcoin City, qui constituerait une zone économique spéciale avec des avantages fiscaux pour les investisseurs[57].
Démographie
En 2014, la population du Salvador est estimée à 6 328 196 habitants. En 2007, le pays comptait 86 % de personnes métis, 12 % de Blancs, et 0,23 % d'indigènes[58]. Il s'agit du pays le plus densément peuplé en Amérique latine[59]. Concernant la population noire, sa présence dans la région remonte au début de la colonisation espagnole, mais elle reste très infime à cause du métissage aux dix-neuvième et vingtième siècles[60].
La religion catholique romaine est la principale religion (86 %) même si la religion protestante progresse très vite (environ un million de protestants en 1992). La religion dominante est le catholicisme, qui représente 57,1 % de la population. Les protestants représentent 21,2 %, les Témoins de Jéhovah 1,9 % et les mormons 0,7 %. Les autres religions diverses représentent 2,3 %, et environ 16,8 % de la population n’a aucune croyance. La langue espagnole est parlée par tous les habitants, cependant certains amérindiens continuent encore à parler leurs langues natales que sont le nahuatl, le q'eqchi' et le lenca. Le q'eqchi' est une langue maya. En 2008, l'espérance de vie était de 71,4 ans (66,7 pour les hommes et 76,02 pour les femmes). Le taux de fertilité est de 3,16 enfants par femme (2005). Le taux d'émigration est de 4,02 sur 1 000 habitants (2000).
Une étude importante de Latinobarómetro fait apparaître en 2013 environ 54 % de catholiques, 30 % de protestants, 4 % d'autres et 12 % de sans religion[61].
Les données du tableau suivant présentent l'évolution de la proportion de personnes se déclarant d'un groupe religieux, selon Latinobarómetro[61].
Religion | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2013 |
Catholicisme | 67 % | 57 % | 67 % | 60 % | 56 % | 53 % | 53 % | 53 % | 54 % | 56 % | 46 % | 48 % | 51 % | 52 % | 46 % | 55 % | 54 % |
Protestantisme | 15 % | 22 % | 18 % | 19 % | 23 % | 27 % | 28 % | 29 % | 29 % | 25 % | 29 % | 33 % | 27 % | 32 % | 29 % | 26 % | 30 % |
Sans religion | 10 % | 10 % | 5 % | 9 % | 17 % | 13 % | 14 % | 16 % | 11 % | 14 % | 18 % | 15 % | 20 % | 15 % | 24 % | 15 % | 12 % |
Autres religions | 8 % | 11 % | 10 % | 12 % | 4 % | 7 % | 5 % | 2 % | 6 % | 5 % | 7 % | 4 % | 2 % | 1 % | 1 % | 4 % | 4 % |
Le Salvador est l'un des pays les plus dangereux au monde, avec plus de 16 000 homicides depuis . Selon la justice, plus de la moitié de ces meurtres seraient dus aux gangs particulièrement violents qui y sévissent, les maras[62]. D'après les estimations disponibles, le taux de meurtres par 100 000 habitants se situerait entre 64 et 68 en 2007 et serait de 55,3 en 2008. Selon un article du journal français Le Point en , le Salvador serait devenu le pays le plus dangereux de la planète avec un taux d'homicides de 104 pour 100 000 habitants[63]. Avec 1,7 % de la population adulte emprisonné, le Salvador est devenu en 2022 le pays au plus fort taux d’incarcération au monde, devant les États-Unis[64].
Culture
La culture du Salvador comprend les traditions et les coutumes ancestrales des cultures pré-hispaniques ayant fusionnées avec les coutumes espagnoles[65].
Musique
L'instrument national du Salvador est la Marimba et le sport national le football.
Date | Nom |
---|---|
Jour de l'an | |
Signature des Accords de Paix | |
Jour de la Femme | |
Mars/avril | Pâques |
Fête du Travail | |
Fête de la Croix | |
Fête des Mères | |
Fête des Pères | |
Fêtes des professeurs | |
4, 5 et | Fêtes d'août |
Jour de l'indépendance | |
Jour national de l'enfant | |
Jour de la Race | |
Toussaint | |
Noël |
Peinture
Plusieurs artistes salvadoriens ont acquis une réputation internationale : Antonio Bonilla (es), Benjamin Canas, Carlos Cañas, Bernabé (Bernardo) Crespin, Dagoberto Nolasco, Francisco Reyes et Rolando Reyes.
Environnement
Le Salvador est confronté à une situation écologique alarmante. Selon un rapport du Bureau du procurateur pour la défense des droits humains de 2016, 89 % des cours d’eau sont pollués, 600 000 familles en milieu rural n’ont pas accès à l’eau potable, et dans 80 ans la disponibilité d’eau par habitant pourrait se réduire de 83 %, rendant le pays invivable. La déforestation, combinée à la passivité des milieux politiques devant le développement d'un système économique non viable pour l’environnement, constituerait la cause principale de cette situation[67].
L'arrivée au pouvoir du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) en 2009 favorisa certains progrès environnementaux. La répression du mouvement écologiste, en vertu d'une législation antiterroriste adoptée en 2004, cessa. Le nouveau ministre de l’environnement et des ressources naturelles présenta un projet de loi inspiré des diverses propositions des organisations écologistes. En 2012, l’Assemblée approuve un projet de loi pour réformer la constitution, afin de reconnaître la nourriture et l’eau comme des droits humains[68].
Le , le Salvador devient le premier pays au monde à interdire les mines de métaux sur son territoire, pour des raisons d’environnement et de santé publique[69]. Cette évolution est rendue possible par l'arrivée au pouvoir du FMLN (toutefois minoritaire au Parlement), de la mobilisation des organisations sociales (dont plusieurs meneurs ont été assassinés) et de l’Église catholique[67]. Plusieurs pays, en particulier les Philippines et le Nicaragua, envisagent de s'inspirer de ce choix.
Divers
Le Salvador a pour codes :
- .sv, selon la liste des Internet TLD (Top level domain) ;
- SV, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- ES, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- ESA, selon la liste des codes pays du CIO ;
- MS, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
- SV, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- SLV, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- SLV, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- YS, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs.
Galerie de sites
- Cathédrale métropolitaine.
- Monument à la Révolution.
Notes et références
- Article 62 de la Constitution de 1983.
- (en) « Central America :: El Salvador », sur cia.gov (consulté le ).
- (en) « WEO April 2022 », sur FMI (consulté le ).
- (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le ).
- (en) « El Salvador, primer país del mundo en reconocer al Bitcoin como moneda de curso legal / Asamblea Legislativa de El Salvador », sur gob.sv (consulté le ).
- Selon son nom officiel, en français, auprès de l'ONU.
- (es) « Constitución de la Republica de el Salvador », art. 83.
- (es) OHCHR, « El Salvador: Versión actualizada del documento base que forma parte integrante de los informes de los estados parte » (consulté le ).
- (es) Digestyc: « Proyecciones_Nacionales », sur igestyc.gob.sv (consulté le ), p. 81.
- Departamento de Relaciones Públicas Casa Presidencial : El Salvador 1974-1975, p. 12-13.
- (es) Pedro Escalante Arce, « Entrevista en línea de La Prensa Gráfica », El Salvador, LPG, (consulté le ).
- (es) Juan Luna Cárdenas, Tratado de etimologías de la lengua aztekatl: para uso de profesores y estudiantes de historias de América y de México, de ciencias naturales y ciencias sociales de las escuela secundarias, normales y preparatorias, U. Tl. I. Aztekatl, (lire en ligne), p. 27.
- (es) María de Baratta, Cuzcatlán típico: ensayo sobre etnofonía de El Savator, folklore, folkwisa y folkway, Ministerio de Cultura, 1951* (lire en ligne), p. 15.
- (es) Juan Luna Cárdenas, Aztequismos en el español de México, Secretaría de Educación Pública, (lire en ligne), p. 47.
- (es) CEPA, « El Golfo de Fonseca » (consulté le ).
- (es) Academia Salvadoreña de Historia, « Los esclavos negros, presencia y resistencia » (consulté le ).
- (es) FISDL, « Sonsonate » (consulté le ).
- (es) Salvador Orlando Alfaro, Jorge Arias Gómez, Gregorio Bello Suazo, Raymundo Calderón, El Salvador Historia General, Nuevo Enfoque, 2002 (ISBN 99923-800-55).
- (es) « Guía Técnica: Procesamiento del Añil en El Salvador (pp. 17-18) » (consulté le ).
- https://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/pdf/pdf_chronologie_lamerique_centrale.pdf
- Oscar Martinez Penate, Le soldat et la guérillera. Une histoire orale de la guerre civile au Salvador, Sylepse, , p. 12-14.
- Université de Sherbrooke.
- « El Salvador : des guérilleros au pouvoir », .
- « Au Salvador, les fantômes du massacre impuni d’El Mozote », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Les Essentiels d'Universalis volume 23, Le Monde, pages 542-545, 2009
- Maurice Lemoine, « El Salvador : des guérilleros au pouvoir », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le ).
- Poutchie Gonzales, « Le Salvador a fêté son premier jour sans homicide depuis plus deux ans » , sur franceinter.fr, (consulté le ).
- « Salvador : forte chute du nombre des homicides en 2019 », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
- (es) Ministerio de Turismo, « Sobre El Salvador » (consulté le ).
- (es) MELVIN CAMILO LANDAVERDE ORTIZ, « EFECTOS JURÍDICO-POLÍTICOS DEL FALLO DE LA CORTE INTERNACIONAL DE JUSTICIA, DE LA HAYA, PARA EL SALVADOR » (consulté le ).
- (es) SICA, « Finaliza Demarcación de fronteras de El Salvador y Honduras. Comunicado de Prensa CP-029/06 » (consulté le ).
- (es) « Literal olvido en territorios de ex bolsones fronterizos », sur El Heraldo (consulté le ).
- (es) « Sufren 20 años de olvido en disputados exbolsones hondureños », sur La Prensa (consulté le ).
- « Pénurie. Riche en eau douce, l’Amérique latine a pourtant de plus en plus soif », sur Courrier international,
- (es) « Desde hoy circula nuevamente el tren », sur Diario CoLatino
- (es) « CEPA pretende que el servicio del tren sea a nivel nacional », sur El Diario de Hoy.
- (es) « Ruta de ferrocarril Apopa-San Salvador suspendida temporalmente por CEPA », sur El Diario de Hoy.
- (en) Religion in Latin America: Widespread Change in a Historically Catholic Region, Pew Research Center, , 14, 162, 164, PDF (lire en ligne).
- (en-US) « Culture Of El Salvador - www.centralamerica.com », sur Central America (consulté le )
- (en) « The Education System in El Salvador », sur SpainExchange Country Guide (consulté le ).
- « UNICEF El Salvador », sur Unicef.org (consulté le ).
- (es) Constitution du Salvador, 1983 (révisée en 2000), Article 62 La langue officielle du Salvador est le castillan. Le gouvernement est obligé de veiller à sa conservation et son enseignement. Les langues autochtones en usage sur le territoire national font partie du patrimoine culturel et font l'objet de préservation, de diffusion et de respect..
- (en) « El Salvador », sur World Health Organization, World Health Organization (consulté le ).
- Ariane Hermelin, « Quand faire une fausse couche peut mener les femmes en prison », Terrafemina, (lire en ligne, consulté le ).
- Manon Gauthier-Faure, « Salvador : une ado enceinte après un viol prend 30 ans de prison », Marianne, (lire en ligne).
- « Salvador : 30 ans de prison pour une ado violée ayant perdu son bébé », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne).
- Lamia Oualalou, « En Amérique latine, élections et déceptions », article par initialement en décembre 2011 sous le titre « Ce qui change pour les femmes », Manière de voir no 150, décembre 2016-janvier 2017, p. 26-28.
- L’interdiction de l’exploitation minière métallique au Salvador : une première mondiale, Frédéric Thomas, Cetri, 22 mai 2017
- « 160 millonarios en El Salvador acumulan riqueza equivalente al 87% de la producción nacional / Oxfam International », sur Oxfam International, (consulté le ).
- (en) MacKenzie Sigalos, « El Salvador looks to become the world’s first country to adopt bitcoin as legal tender », sur cnbc.com, (consulté le ).
- (en) Anthony Esposito, « El Salvador's president says will send bill to make bitcoin legal tender » , sur reuters.com, (consulté le ).
- AFP, « Salvador – Le président Bukele veut légaliser le bitcoin », La Tribune de Genève, (lire en ligne , consulté le ).
- (en) Nelson Renteria,Tom Wilson,Karin Strohecker, « In a world first, El Salvador makes bitcoin legal tender » , sur reuters.com, (consulté le ).
- Le Figaro avec AFP, « Le cours du bitcoin légalisé au Salvador », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le ).
- Le Monde avec AFP, « Le bitcoin devient une monnaie légale au Salvador », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- « Le Salvador annonce la construction d’une « Bitcoin City » », sur www.20minutes.fr,
- « À la Une: fin de campagne minée par la violence au Honduras », sur RFI,
- (es) DYGESTIC: « Censo de Población y Vivienda 2007 (Publicaciones). Tomo I: Características Generales de Población, p. XLVIII »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- (es) Dirección General de Estadísticas y Censos de El Salvador, Proyecciones de población « Copie archivée » (version du 10 juin 2008 sur l'Internet Archive), consultado el 30 de marzo de 2007.
- (es) Bicentenario: « "Afrodescendientes y pueblos originarios en El Salvador" Conferencia del Dr. Ramón Rivas, director nacional de Patrimonio Cultural Secretaría de Cultura de la Presidencia, El Salvador »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- (es)Las religiones en el tiempo del Papa Francisco.
- Jean-Michel Caroit, « Le Salvador gangréné par la violence des gangs de jeunes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « El Salvador : information sur la criminalité et sur l'efficacité du gouvernement et de la police, y compris sur la protection des victimes et des témoins (2007-juin 2009) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), unhcr.org, 15 juillet 2009.
- « Au Salvador, les zones d’ombre de la « guerre contre les gangs » », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- (es) « Folklor de El Salvador » (consulté le ).
- (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S. Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1, (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3)
- « L’interdiction de l’exploitation minière métallique au Salvador : une première mondiale », sur www.medelu.org.
- Pedro Cabezas, « Au Salvador, montée en puissance d’un nouveau mouvement social contre la privatisation de l’eau », sur medelu.org,
- « Le Salvador devient le premier pays au monde à interdire les mines de métaux », Le Monde, (lire en ligne).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Portail du Salvador
- Portail de l’Amérique
- Portail de la géographie