Léopold II (empereur du Saint-Empire)
Pierre-Léopold de Habsbourg-Lorraine, né au château de Schönbrunn (près de Vienne) le , et mort à Vienne le , grand-duc Léopold Ier de Toscane (1765 – 1790) puis empereur des Romains sous le nom de Léopold II, roi apostolique de Hongrie, roi de Bohême, archiduc d'Autriche (1790 – 1792), était le troisième fils de François Ier, empereur des Romains, grand-duc François II de Toscane, ex-duc François III de Lorraine et de Bar, et de son épouse Marie-Thérèse, reine de Hongrie et de Bohême, archiduchesse d'Autriche.
Pour les articles homonymes, voir Léopold Ier, Léopold II et Léopold d'Autriche.
Léopold est d'abord destiné à l'état ecclésiastique, et on pense que ce sont justement les études théologiques auxquelles on le contraignit qui l'influencèrent défavorablement envers l'Église. À la mort de son frère aîné Charles, en 1761, il est décidé qu'il succède à son père comme grand-duc de Toscane, grand-duché qui est érigé en « secundogéniture », c'est-à-dire en apanage pour le deuxième fils. Cette disposition est la condition de son mariage, le , avec Marie-Louise, fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe. Son père, l'empereur François Ier, meurt à Innsbruck pendant les festivités qui accompagnent ses noces, le , et il lui succède en tant que grand-duc de Toscane tandis que son frère aîné devient empereur.
Biographie
Grand-duc de Toscane
En tant que prince souverain du grand-duché de Toscane, Pierre-Léopold figure parmi les principaux despotes éclairés de son temps. D'ailleurs, il est admiré par les physiocrates, partisans du despotisme légal.
Un prince ambitieux
Tout juste marié, âgé de 18 ans, le grand-duc n'exerça guère qu'une autorité nominale, sous la surveillance qui dura cinq ans de conseillers nommés par sa mère, tout en fondant une très nombreuse famille. En 1770, il se rendit à Vienne pour obtenir qu'on mît fin à cette tutelle qu'il supportait mal, puis retourna à Florence avec cette assurance. Pendant les vingt ans qui s'écoulèrent entre son retour à Florence et la mort de son frère aîné Joseph II en 1790, il se consacra à réformer l'administration de ses États. Il supprima ainsi les limitations ruineuses qui pesaient sur l'industrie et la liberté personnelle, que ses prédécesseurs, les Médicis, avaient imposées et auxquelles son père n'avait pas touché pendant sa vie. Il institua ainsi un système d'imposition rationnel et fit exécuter des travaux publics utiles, comme le drainage du val di Chiana.
Dans la mesure où il n'avait pas d'armée à entretenir et qu'il avait supprimé la petite flotte de guerre qu'entretenaient les Médicis, tout son revenu restait disponible pour en faire profiter ses États. Pourtant Léopold ne fut jamais populaire auprès de ses sujets toscans. Il était d'un naturel froid et réservé. Ses manières étaient simples et touchaient presque à l'avarice, quoiqu'il sût à l'occasion faire preuve de magnificence. Sa rigueur offensait ceux de ses sujets qui avaient profité des abus sous le régime des Médicis. Mais son administration stable, cohérente et intelligente, qui savait progresser pas à pas, mena le grand-duché à un niveau élevé de prospérité. Dans son œuvre réformatrice, il s'appuya sur des fonctionnaires de grande valeur comme Giulio Rucellai (it), Pompeo Neri (it), Francesco Maria Gianni (it), et Angelo Tavanti (it).
Un prince physiocrate
Le grand-duc mena une politique conforme aux idées de la physiocratie et libérale en approuvant la proclamation de Sallustio Antonio Bandini dont il fit publier le Discours sur la Maremme, resté inédit, et en faisant procéder à la bonification des marécages de la Maremme et du val di Chiana. Dans le cadre de sa vaste réforme sanitaire, il promeut le thermalisme en s'appuyant notamment sur le traité consacré aux propriétés des eaux de Montecatini Terme commandé à son médecin personnel et professeur à l'hôpital Santa Maria Nuova, Alessandro Bicchierai.
Le grand-duc et ses ministres lisent attentivement les ouvrages des physiocrates et s'inspirent de leurs idées dans la conduite de leurs réformes[1]. Le marquis de Mirabeau, grand représentant du mouvement, se lie alors aux élites et dirigeants toscans et œuvre à la diffusion des théories physiocratiques dans le pays. En 1769, le marquis dédie officiellement son nouveau livre, Les Économiques, au grand-duc, consacrant publiquement sa relation privilégiée avec la Toscane[2]. D'ailleurs, en s'inspirant directement des propositions des physiocrates, le grand-duc introduit la liberté du commerce des grains en abolissant les entraves qui gênaient les cultures céréalières. De même, après tant de siècles, il abolit les corporations de métiers qui remontaient au Moyen Âge et qui étaient le principal obstacle au progrès économique et social. Il introduit ensuite un nouveau tarif douanier en 1781, sur la base duquel furent abolies toutes les interdictions absolues, auquel on substitua des tarifs douaniers, à un niveau beaucoup plus bas que ceux qui étaient alors en vigueur.
La transformation du système fiscal fut entreprise par Léopold Ier dès les premières années de son règne en se fondant encore une fois sur les idées des physiocrates. En 1769, il supprime le système de la ferme générale pour laisser place au recouvrement direct des impôts. Il soutient aussi la politique de Tavanti qui, à la fin de 1781, souhaitait grâce au cadastre rendre la propriété foncière comme base de mesure pour l'imposition fiscale. Tavanti mourut en 1781, et après lui Francesco Maria Gianni, son principal collaborateur à ce moment, qui avait conçu un plan pour éliminer la dette publique en vendant les droits fiscaux que l'État possédait sur les terres de ses sujets ; on serait passé ensuite à un système fondé exclusivement sur la fiscalité indirecte ; cette opération, entamée en 1788, n'était pas achevée en 1790 lorsque Léopold devint empereur.
Un prince réformateur
Il réforma certains aspects de la législation toscane mais son projet le plus important aurait dû être la rédaction d'un nouveau code, que Pompeo Neri (it) aurait dû réaliser, mais que la mort de ce dernier empêcha de mener à son terme ; les projets de constitution n'eurent pas de suite non plus à cause du départ pour Vienne du souverain.
Il promut une législation ecclésiastique de type juridictionnel, en réorganisant les biens de l'Église selon des critères d'utilité sociale et de convenance économique pour les intérêts de l'État ; le souverain se montra ouvert, en outre, aux tendances jansénistes d'une partie du clergé toscan. Pierre-Léopold s'inspira des principes du juridictionnalisme, en supprimant les couvents et en abolissant les liens de mainmorte. Sur le terrain religieux proprement dit, la Toscane s'orienta vers le jansénisme, que représentait l'évêque de Pistoia Scipione de' Ricci, au point que le grand-duc lui fit organiser un synode dans sa ville en 1786 pour réformer l'organisation ecclésiastique toscane suivant les principes jansénistes. Le programme en 57 points issu de ce synode, en accord avec Pierre-Léopold, touchait aux aspects patrimoniaux et culturels et affirmait l'autonomie des Églises locales par rapport au pape ainsi que la supériorité du concile, mais les fortes oppositions du clergé et du peuple le convainquirent de renoncer à cette réforme. Sa politique ecclésiastique qui heurtait les convictions profondément enracinées de ses sujets, le conduisit à s'opposer au pape et en définitive fut un échec. Il ne réussit pas à séculariser les propriétés des ordres religieux ni à placer entièrement le clergé sous le contrôle du pouvoir civil.
Dans la période 1779-1782, Pierre-Léopold entama un projet de constitution qui se continua après 1790 pour fonder les pouvoirs du souverain sur une relation contractuelle. Là encore cette politique suscita de vives oppositions, et le grand-duc, qui cette année-là monta sur le trône impérial, fut contraint de renoncer.
L'abolition de la peine capitale par Léopold fut la première abolition permanente de l'époque moderne. Le , après un moratoire de fait sur les exécutions (dont la dernière remontait à 1769), Léopold promulgua la réforme du code pénal qui abolit la peine de mort et ordonna la destruction de tous les instruments destinés aux exécutions sur son territoire. La torture fut aussi bannie. En 2000, les autorités régionales de Toscane ont institué un jour férié pour célébrer l'événement, qui est aussi commémoré le même jour par 770 villes dans le monde à l'occasion de la « Journée des villes pour la vie » organisée par la Communauté de Sant'Egidio.
Pendant les toutes dernières années où il régit la Toscane, Léopold avait commencé à s'effrayer devant les désordres qui augmentaient dans les possessions allemandes et hongroises de sa famille et qui étaient le résultat direct de la politique trop peu réfléchie de son frère. Pourtant, Joseph II et lui étaient très attachés l'un à l'autre et se rencontraient souvent, aussi bien avant la mort de leur mère que par la suite. Le portrait dû à Pompeo Batoni où ils apparaissent ensemble montre qu'ils se ressemblaient fortement. Mais on peut dire de Léopold ce qu'on a dit de Fontenelle, que son cœur était fait d'intelligence. Il savait qu'il devait succéder en Autriche à son frère aîné qui n'avait pas d'enfants et il ne voulait pas hériter de son impopularité. C'est pourquoi quand, en 1789, Joseph qui se sentait mourir, lui demanda de venir à Vienne pour devenir corégent, Léopold préféra froidement ignorer cette requête. Il était toujours à Florence quand Joseph II mourut à Vienne le et il ne quitta pas sa capitale toscane avant le 3 mars.
Empereur des Romains
À l'époque où il gouvernait la Toscane, Léopold avait eu envie d'accorder une constitution à ses sujets. Quand il succéda à Joseph II, il commença par faire de larges concessions à ceux dont les innovations de son frère avaient lésé les intérêts. Il reconnut les États de ses différents territoires comme « les piliers de la monarchie », apaisa les Hongrois et réussit à diviser par des concessions les Belges en révolte. Comme ces mesures n'arrivaient pas à rétablir l'ordre, il fit entrer des troupes dans le pays et rétablit à la fois son autorité et les franchises historiques des Flamands. Pourtant il ne renonça à rien de ce qu'avaient fait Marie-Thérèse et Joseph pour renforcer l'autorité de l'État. Par exemple il tint lui aussi à ce qu'aucune bulle pontificale ne pût être publiée dans ses domaines sans son autorisation (placetum regium).
Si le règne de Léopold comme empereur du Saint-Empire romain germanique et comme roi de Hongrie et de Bohême avait duré suffisamment, il aurait renouvelé sur une plus grande échelle les réussites qu'avait obtenues sa politique de réformes dans la Toscane lointaine. Mais il régna à peine deux années, et deux années très difficiles avec des dangers à l'Ouest et à l'Est. Les bouleversements révolutionnaires qui grandissaient en France mettaient en danger la vie de sa sœur, la reine Marie-Antoinette, et de Louis XVI, en même temps qu'ils menaçaient ses propres domaines en y semant une agitation subversive. Sa sœur lui envoyait des appels au secours éperdus et il était harcelé par les émigrés royalistes qui intriguaient pour provoquer une intervention armée en France.
À l'Est, il était menacé par les ambitions agressives de Catherine II de Russie et par la politique sans scrupules de la Prusse. Catherine aurait vivement souhaité voir l'Autriche et la Prusse s'engager dans une croisade pour défendre les rois contre la Révolution française : elle aurait pu alors profiter du fait qu'ils étaient occupés au-delà du Rhin, pour annexer ce qui restait de la Pologne et faire des conquêtes en Turquie. Mais il n'était pas difficile à Léopold II de comprendre la ruse, assez transparente, de l'impératrice russe, et il refusa de s'y laisser tromper.
À sa sœur, il donna de bons conseils et lui promit de l'aider si elle et son mari arrivaient à s'échapper de Paris. Il fit éconduire les émigrés qui s'obstinaient à vouloir être reçus ou, quand ils forçaient sa porte, refusait catégoriquement de les aider. Léopold était trop fin politicien pour ne pas être secrètement heureux en voyant les désordres intérieurs de la France détruire sa puissance et son influence en Europe. Dans les six semaines qui suivirent son accession au trône, il montra son mépris pour la faiblesse de sa mère en déchirant pratiquement le traité d'alliance qu'elle avait signé en 1756 et en engageant des négociations avec la Grande-Bretagne pour surveiller la Russie et la Prusse.
Il réussit à faire pression sur l'Angleterre en menaçant de céder à la France les Pays-Bas autrichiens. Assuré de l'appui anglais, il se trouva en mesure de déjouer les intrigues de la Prusse. Un appel personnel à Frédéric-Guillaume II aboutit à une conférence entre les deux souverains à Reichenbach en et à une entente qui était en fait une défaite pour la Prusse : le couronnement de Léopold comme roi de Hongrie, le , fut précédé par un accord avec la Diète où il reconnaissait la place prépondérante des Magyars. En septembre il avait déjà signé avec les Turcs une trêve de huit mois, qui ouvrait la voie à la fin de la guerre qu'avait commencée Joseph II, la paix de Sistova étant signée en . La pacification de ses domaines orientaux laissa à Léopold les moyens de rétablir l'ordre en Belgique et de s'assurer des relations amicales avec l'Angleterre et la Hollande.
En 1791, les affaires de la France préoccupèrent de plus en plus l'empereur. En janvier, il dut éconduire de façon très brutale le comte d'Artois (le futur Charles X) : son bon sens se révoltait devant l'extravagance des émigrés français et il faisait tout son possible pour éviter de s'empêtrer dans les affaires de leur pays. Cependant, les humiliations infligées à Louis XVI et Marie-Antoinette au moment de leur fuite à Varennes en juin excitèrent son indignation et il lança un appel à tous les souverains d'Europe pour qu'ils prissent des mesures en commun devant ces événements qui « ont directement atteint l'honneur de tous les souverains et la sécurité de tous les gouvernements ». Mais à cette époque-là, il s'occupait surtout de la conférence de Sistova qui, en juin, conduisit à une paix durable avec la Turquie.
Le , il rencontra le roi de Prusse à Pillnitz, près de Dresde et ils rédigèrent une déclaration montrant qu'ils étaient prêts à intervenir en France s'ils en étaient priés par les autres puissances. La déclaration n'était qu'une pure formalité puisque (Léopold le savait bien) ni la Russie ni l'Angleterre n'étaient prêtes à agir et il essaya de se prémunir contre l'utilisation que, selon ses prévisions, les émigrés pourraient en faire. Malgré l'agitation causée en France par la déclaration de Pillnitz, les intrigues des émigrants et les attaques des révolutionnaires français contre les droits des princes allemands en Alsace, Léopold continuait d'espérer qu'une intervention ne serait pas nécessaire.
Quand Louis XVI eut juré d'observer la constitution de septembre 1791, l'empereur voulut croire qu'on avait en France abouti à un règlement. Les attaques contre les droits des princes allemands sur la rive gauche du Rhin et la violence croissante des factions qui, à Paris, menaient campagne pour provoquer la guerre, montrèrent bientôt, cependant, que cet espoir était vain. Léopold affronta le langage menaçant des révolutionnaires avec dignité et caractère. Sa mort soudaine fut pour l'Autriche une perte irréparable.
Léopold avait seize enfants, l'aîné de ses huit fils fut son successeur, l'empereur François II du Saint-Empire. Certains de ses autres fils jouèrent de leur temps un rôle considérable. Parmi eux :
- Ferdinand III, grand-duc de Toscane ;
- l'archiduc Charles-Louis d'Autriche, homme de guerre célèbre ;
- l'archiduc Jean-Baptiste, lui aussi homme de guerre ;
- l'archiduc Joseph, palatin de Hongrie ;
- l'archiduc Rainier, vice-roi de Lombardie-Vénétie.
Léopold II fut couronné empereur des Romains à Francfort-sur-le-Main le . Lors des cérémonies, la tradition rapporte qu'on joua le Concerto du Couronnement de Mozart (concerto pour piano no 26 en ré majeur K. 537), composé pour l'occasion. Ce qui n’est cependant pas tout à fait juste, car la prestation de Mozart ne faisait pas partie des festivités officielles autour du couronnement le , au grand dam du compositeur du reste, mais eut lieu une semaine plus tard, le , au Stadttheater de Francfort. Si cette exécution « off » remporta du succès sur le plan du prestige, selon ce que Mozart écrivit à sa femme la même journée, elle fut néanmoins un échec complet sur le plan financier[3],[4].
Léopold II fut couronné roi de Hongrie à Bratislava le .
Il fut couronné roi de Bohême à Prague le . Mozart composa pour l'occasion son opéra La Clémence de Titus.
Ascendance
Mariage et descendance
Léopold II épousa le à Innsbruck l'infante d'Espagne Marie-Louise de Bourbon (1745-1792) (cinquième fille de Charles III d'Espagne), dont il eut seize enfants :
- Marie-Thérèse ( - ), épouse en 1787, Antoine de Saxe (1755-1836) (roi en 1827) ;
- François II (1768-1835), empereur des Romains, roi de Hongrie et de roi de Bohême, archiduc d'Autriche épouse en 1788 Élisabeth de Wurtemberg (1767-1790) puis en 1790 Marie-Thérèse de Naples (1772-1807) puis en 1808 Marie-Louise de Modène (1787-1816) puis en 1818 Caroline-Auguste de Bavière (1792-1873) ;
- Ferdinand III (1769-1824), grand-duc de Toscane, épouse en 1790 Louise de Bourbon-Siciles (1773-1802), puis en 1821 Marie-Ferdinande de Saxe (1796-1865) ;
- Marie-Anne ( - ), abbesse du Chapitre noble de Sainte-Thérèse à Prague ;
- Charles-Louis ( - ), duc de Teschen, épouse en 1815 Henriette de Nassau-Weilbourg ;
- Alexandre Léopold Jean Joseph ( - ) ;
- Albert Jean Joseph ( - ) ;
- Maximilien ( - ) ;
- Joseph Antoine, palatin de Hongrie ( - ), épouse en 1799 Alexandra Pavlovna de Russie (1783-1801), puis en 1815 Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym (1797-1817), et en 1819 Dorothée de Wurtemberg (1797-1855) ;
- Marie-Clémentine (1777-1801), épouse en 1797 le duc de Calabre, futur François Ier des Deux-Siciles ;
- Antoine (1779-1835), grand maître des Chevaliers Teutoniques ;
- Marie-Amélie d'Autriche (1780-1798) ;
- Jean-Baptiste (1782-1859), comte de Méran, épouse en 1827 Anne-Marie Plochl (Anne Plochl) (1804-1885) ;
- Rainier ( - ), épouse en 1820 Élisabeth de Savoie-Carignan (1800-1856) sœur de Charles-Albert de Sardaigne ;
- Louis ( - ), épouse Adelaïde de Gueroust ;
- Rodolphe ( - ), cardinal prince-archevêque d'Olmütz.
Notes et références
- Thérence Carvalho, La physiocratie dans l'Europe des Lumières. Circulation et réception d'un modèle de réforme de l'ordre juridique et social, Paris, Mare & Martin, , 808 p., p. 123 et s.
- Thérence Carvalho, « "L’ami des hommes et le prince pasteur". Le rôle du marquis de Mirabeau dans la diffusion et l’application des théories physiocratiques en Toscane », Annales historiques de la Révolution française, no 394, , p. 3–24 (ISSN 0003-4436, lire en ligne)
- (en) The New Grove Dictionary of Music and Musicians", article "Mozart, (3) Wolfgang Amadeus, § 21: Last years, 1789-91, vol. 12, , p. 715
- (en) John Irving, Mozart's Piano Concertos,
- (en) « Léopold II (empereur du Saint-Empire) », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [II (empereur du Saint-Empire) (en) Lire en ligne sur Wikisource].
Voir aussi
Bibliographie
- V. Baldacci, Le riforme di Pietro Leopoldo e la nascita della Toscana moderna, ed. Regione Toscana, Firenze, 2000.
- F. Beccatini, Vita pubblica e privata di Pietro Leopoldo d'Austria, Granduca di Toscana, poi Imperatore Leopoldo II, Siena, 1797.
- L. Bellatalla, Pietro Leopoldo di Toscana granduca-educatore: teoria e pratica di un despota illuminato, ed. M. Pacini Fazzi, 1984.
- T. Carvalho, La physiocratie dans l'Europe des Lumières. Circulation et réception d'un modèle de réforme de l'ordre juridique et social, Paris, Mare & Martin, 2020.
- G. Cucentrentoli, Pietro Leopoldo I, Granduca e Imperatore, rinnovamento della Toscana in I granduchi di Toscana della casa Asburgo-Lorena, 1973
- F. Diaz, Il Granducato di Toscana: I Lorena dalla Reggenza agli anni rivoluzionar, UTET, Torino, 1976.
- G. La Rosa, Il sigillo delle riforme: la 'Costituzione' di Pietro Leopoldo di Toscana, 1997.
- G. M. Manetti, La costituzione inattuata. Pietro Leopoldo Granduca di Toscana: dalla riforma comunitativa al progetto di costituzione, Prefazione di A. Wandruszka, Centro Editoriale Toscano, Firenze, 1991.
- M. Mattolini, Il principe illuminato, Pietro Leopoldo: la Toscana dei Lorena in Storia della Toscana moderna, ed. Medicea, Firenze, 1981.
Liens externes
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