Lerné

Lerné est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Lerné

L'église.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
Maire
Mandat
Maurice Lesourd
2020-2026
Code postal 37500
Code commune 37126
Démographie
Gentilé Lernéens et Lernéennes
Population
municipale
325 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 10″ nord, 0° 07′ 24″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 117 m
Superficie 16,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chinon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lerné
Géolocalisation sur la carte : France
Lerné
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Lerné
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Lerné

    Géographie


    Sarthe

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Lerné.

    Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 1,89 km, comprend quatre petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Lerné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), terres arables (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (4,7 %), cultures permanentes (1,5 %), prairies (1,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lerné est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Fontevraud, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[12].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lerné.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[13]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 235 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[15].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[10].

    Risques technologiques

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession [16].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Ernest Laux    
    mars 2008 mars 2014 Patricia Kiener Gander    
    mars 2014 En cours Maurice Lesourd SE Retraité Fonction publique

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2019, la commune comptait 325 habitants[Note 3], en augmentation de 2,52 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    757787834765742734763752712
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    719686644628593574562549560
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    567597585549531509497454455
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    444429370338330312330336319
    2015 2019 - - - - - - -
    298325-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Maulévrier : parmi les 6 fiefs existants au Moyen-âge à Lerné, Maulévrier compte parmi les plus anciens. Dans sa construction primitive, il s'agissait certainement d'un "hébergement", construction mi-bois, mi-pierres, édifiée au moment de l'arrivée des premiers peuplements à l'origine de cette paroisse, vers le Xe siècle. Placé sur une motte dominant le village, le château est construit au centre d'un ovale et protégé une double enceinte: des murs en partie détruits et des fossés comblés depuis fort longtemps. Percé d'un porche à arc brisé daté du XIVe siècle, avec galerie et tourelles au-dessus, le mur d'enceinte était renforcée au nord par une tour carrée, le Petit Maulévrier, dont il subsiste quelques vestiges, Les basses-cours occupaient l'espace entre le mur d'enceinte et les fossés secs entourant le château et délimitant sur la façade ouest une cour d'honneur rectangulaire pavée. La partie du château, à droite de la tour d'escalier, correspond à la construction la plus ancienne, à vocation défensive, avec une entrée en saillie desservie par un pont-levis (aucun vestige n'en subsiste) en parfait alignement avec le porche . L'observation des plus profonds murs de fondation de cette partie du château montre qu'ils sont appuyés sur le rocher grossièrement taillé et laisse apparaître des signes de reprise et un appareillage moins fin (moellons et taille grossière). Ceci contraste avec le reste de la construction de cette partie du bâtiment, datée du XIe / XIIe siècle et maçonnée en pierre de taille. Si la date exacte de ces premières constructions n'est pas connue, une charte de 1269 permet de savoir que des constructions primitives existaient antérieurement. Le propriétaire des lieux était en cette année-là un écuyer, originaire du Poitou, Messire Aimery Sanglier. Par cet acte, il reçoit des terres en récompense de services rendus et "en agrandissement de sa terre de Maulévrier". On ne sait rien d'autre sur la famille Sanglier qui occupe le château jusqu'en 1440, date à laquelle il devint la propriété de la famille De Ballan[21].
    Le château sur une gravure du milieu du XVIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • Les fouaciers cités dans Gargantua de Rabelais, dans l'épisode de la guerre picrocholine.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liste des communes d'Indre-et-Loire

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Lerné », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Les risques près de chez moi - commune de Lerné », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    13. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    15. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. Rédaction en cours. Source des données : connaissances de l'auteur, combinées avec des extraits d'une notice publiée par A Desmé de Chavigny en 1943 dans le Bulletin des Amis du Vieux Chinon, intitulée "Le vieux Lerné : le fief et château de Maulévrier")
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