Les Épées (revue)

Les Épées était une revue royaliste et souverainiste française[1], créée en 2001 et dont l'ancêtre est l'AFU (Action française universitaire). Animées notamment par plusieurs anciens de la revue Réaction, Les Épées défendent un royalisme ouvert et critique, indépendant de tout mouvement politique.

Les Épées
Pays France
Langue Français
Périodicité 5 numéros par an
Genre royaliste
Diffusion non connue ex.
Date de fondation 2001
Ville d’édition Asnières-sur-Seine

Propriétaire ADPR
Directeur de publication David Foubert
Rédacteur en chef Philippe Mesnard
ISSN 1623-5444
Site web www.lesepees.com

De nombreux auteurs y ont collaboré ou ont accordé des entretiens à la revue. Parmi eux, on peut citer Marc Fumaroli, Christophe Bourseiller, Albert Algoud, Arnaud Teyssier, Paul-Marie Coûteaux, Maurice G. Dantec, Jean-François Mattéi, Paul-Loup Sulitzer, Emile Poulat, Laurent Dandrieu, Stéphane Giocanti, Matthieu Baumier, Gérard Leclerc, Gabriel Matzneff, Bertrand Renouvin, Sylvain Tesson, Christian Combaz, Jean Sévillia, Jean Birnbaum ou bien encore Alexandre Poussin ou Christophe de Ponfilly.

Conférences des Épées

Depuis , Les Épées ont entamé un cycle de conférences mensuelles. La première conférence, animée par Bertrand Renouvin et Frédéric Rouvillois, a eu pour thème « Ni droite, ni gauche. Les pièges d'un slogan ». La seconde conférence était une réflexion autour de la récente publication de la correspondance entre Charles Maurras et l'abbé Pénon, avec la présence d'Antoine Clapas et d'Axel Tisserand.

Les conférences sont disponibles en podcast sur le site Internet de la revue.

Manifeste de la revue

« Qu’elle se vérifie par l’abstention, par le primat absolu de l’économie ou par un processus européen à marches forcées, la décomposition du Politique constitue sans conteste l’un des faits majeurs de notre temps. Elle ne trouve pas d’équivalent dans le passé de la France, et paraît accentuée par la tendance des “élites” à “sacrifier la patrie à l’humanité”, une humanité sans couleur ni relief, déracinée et close sur elle-même. Face à cet avenir morne, il s’agit donc de réapprendre le sens du bien commun, de retrouver le goût capétien de l’unité, de sortir des impasses mortelles de la modernité radicale.
Sorties du fourreau en 2001, Les Épées entendent braver ces maux, et croiser le fer. Les sept années qui viennent de s’écouler, l’accueil chaleureux qu’on lui a fait, les collaborations prestigieuses qu’elle s’est assurée, invitent notre revue à préciser son contenu et ses intentions. Nullement retranchées dans un horizon purement contestataire, Les Épées se présentent avant tout comme une revue royaliste, qui se réclame aussi bien de Maurras et de Daniel Halévy que de Bernanos et de Boutang, des non-conformistes de droite, mais aussi de la tradition thomiste ou du libéralisme politique. Sans rabâchage, avec la volonté d’actualiser le matériel critique, de s’enrichir au contact de tous les lieux où vit l’Esprit, cette revue se propose d’analyser les différentes formes de vie et de mort du Politique, les principaux débats (en politique, en philosophie, en sociologie et dans les Lettres ou en Droit), et d’exalter la culture française qui paraît le mériter. Son objet original est de redéfinir et de faire connaître les raisons et les projets du royalisme français à l’orée du XXIe siècle, au fil des articles, des dossiers, et des comptes rendus qui privilégient la confrontation des idées. Pour toutes ces raisons, Les Épées ambitionnent de devenir une référence pour tous les royalistes, mais aussi pour tous ceux qu’intéresse le maintien de la liberté de l’esprit.
Puisqu’elles ne sont l’organe d’aucune organisation, et qu’elles travaillent sur un plan essentiellement intellectuel, Les Épées peuvent, sans rien renier de leurs principes, transcender les appartenances des rédacteurs et de son lectorat. Elles doivent apparaître comme un pôle de réflexion capable d’enrichir les fidélités de tous. »

Référence

Liens externes

Articles connexes

  • Portail de la presse écrite
  • Portail de la monarchie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.