Longeaux
Longeaux est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Longeaux | |
Mairie-école. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Bar-le-Duc - Sud Meuse |
Maire Mandat |
Loup Knavié 2020-2026 |
Code postal | 55500 |
Code commune | 55300 |
Démographie | |
Gentilé | Longovicien [1] |
Population municipale |
224 hab. (2019 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 51″ nord, 5° 20′ 28″ est |
Altitude | Min. 228 m Max. 347 m |
Superficie | 7,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Pour les articles homonymes, voir Longeaux (homonymie).
Ses habitants sont appelés les Longoviciens.
Géographie
Localisation
Le village se situe au cœur du Barrois. La commune est établie sur les coteaux de la vallée de l'Ornain.
Située à 5 km au sud-est de Ligny-en-Barrois, la commune est traversée par le canal de la Marne au Rhin.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
- Carte de la commune.
- Entrée de l'agglomération.
- Rue du village.
- Canal de la Marne au Rhin, écluse Longeaux.
Urbanisme
Typologie
Longeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), forêts (29,2 %), prairies (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le village est mentionné dès le VIIIe siècle.
Cependant, le site est habité depuis l’époque gallo-romaine en raison de sa proximité géographique avec la ville gallo-romaine de Nasium, établie à la fin du Ier siècle av. J.-C. Par ailleurs, les vestiges d'un aqueduc gallo-romain ont été découverts sur le territoire de Longeaux.
Au début du XVIIe siècle, la famille de Cholet s'installe à Longeaux, héritant d'un manoir jusque-là propriété de la famille Hurault de Gondrecourt. La construction de cette bâtisse remonterait au XVe siècle, période à laquelle René Ier, duc d'Anjou, époux de Isabelle Ire de Lorraine, fille de Charles II de Lorraine, duc de Lorraine, hérita du duché de Bar et de Lorraine à la suite de la mort de son beau-père.
Cette maison forte, ceinturée de remparts et entourée de fossés de protection, abrita les descendants de la famille de Cholet jusqu'au XIXe siècle.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 224 habitants[Note 3], en diminution de 2,18 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église fortifiée Saint-Gengoult : édifiée initialement au XIIIe siècle, l'église a été fortifiée en deux phases, la première au XVe siècle et la seconde à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle. Elle a conservé ses fenêtres de tir munies de corbeaux pour mantelets, ses meurtrières et ses archères.
- Monument aux morts avec sa statue du Sacré-Cœur.
- Fontaine de Saint-Gengoult : l'eau de cette fontaine aurait la propriété de soigner les maladies oculaires ainsi que les maladies de peau.
- Fontaine-abreuvoir, MDCCCCXXXVIII.
- Restes d'aqueduc souterrain gallo-romain.
- Église Saint-Gengoult
- Monuiment aux morts.
- Croix de chemin.
- Fontaine-abreuvoir, MDCCCCXXXVIII.
Héraldique
Blason | D'argent au chevron d'azur chargé d'une étoile d'or, accompagné de trois hures de sanglier de sable défendus d'argent, celles du chef affrontées ; au chef d'azur chargé d'une levrette courant d'argent colletée de sable. |
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Détails | La municipalité a adopté, fin 1990, ces armoiries composées et présentées par Monsieur Jackie FONROQUES, maire. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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