Louis-Athanase Dubois

Louis-Athanase Dubois (Audierne, -Angers, ), est un officier de marine français.

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 Louis-Athanase Dubois
Naissance
Audierne
Décès  80 ans)
Angers
Origine Français
Allégeance France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1894 – 1936
Commandement Aspirant-Herber
Carabinier
2e escadre de torpilleurs
Waldeck-Rousseau
Escadre de Méditerranée
1re escadre
Conflits Guerre des Boxers
Première Guerre mondiale
Guerre gréco-turque
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Major-général de Toulon
Préfet maritime de Brest

Biographie

Il entre à l'École navale en et devient aspirant de 1re classe en . Il sert alors à la division d'Extrême-Orient sur le croiseur Isly puis passe en sur le navire de défense côtière Bouvines en escadre du Nord.

Enseigne de vaisseau () sur le Dupuy-de-Lôme en escadre du Nord, il sert ensuite, en 1899, sur le croiseur D'Entrecasteaux à la division des mers de Chine. De juin à , il participe à une campagne au Tonkin et à Kouang-Tchéou-Wan qui lui permet d'être cité à l'Ordre de l'armée.

Très actif durant la guerre des Boxers, il prend part à la colonne Seymour partit à Pékin pour y secourir les légations européennes et se fait remarquer pendant la défense de Tien-Tsin (mai-).

Lieutenant de vaisseau () sur le vaisseau-école de canonnage Couronne, il en sort breveté et embarque comme officier canonnier sur la Tempête en Tunisie (1903-1904) puis en escadre de Méditerranée sur le croiseur Du Chayla (1905-1906).

Il séjourne en 1907 à l’École des torpilleurs de Toulon puis part sur l'Ernest Renan comme officier torpilleur et électricien et obtient un témoignage de satisfaction en pour sa participation à l'établissement du réseau radioélectrique du littoral sud.

Officier torpilleur sur le croiseur Gueydon en escadre du Nord (1909), il devient commandant d'un petit torpilleur de la 2e flottille à Lorient et président de la commission de réglage du port.

Élève de l’École supérieure de marine dont il est breveté en avec un témoignage de satisfaction, il est envoyé sur le Saint-Louis (3e escadre) comme aide de camp de l'amiral de Marolles et passe en 1913 sur la Patrie dans la 2e escadre.

En , il commande le torpilleur Aspirant-Herber en armée navale et prend part aux opérations en Adriatique du début de la Première Guerre mondiale. Il se distingue alors pendant les attaques de septembre à contre le littoral ennemi. En , il est de nouveau cité pour sa participation très active à la destruction du sous-marin U-3 (en) en Adriatique.

Promu capitaine de Frégate en , sous-chef d'état-major de la 3e escadre sur le cuirassé Vérité, il commande en le Carabinier ainsi que la 2e escadrille de torpilleurs de Méditerranée orientale avec laquelle il assure avec succès le convoyage de la ligne Milo-Salonique. En , il reçoit un nouveau témoignage de satisfaction.

Chef d'état-major adjoint de l'armée navale sur la Provence () et second sur ce bâtiment de l'amiral Merveilleux du Vignaux, il est nommé capitaine de vaisseau en et commande en le croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau en tant que capitaine de pavillon de l'amiral Dumesnil en Méditerranée du sud, participant aux opérations humanitaires conséquences de la guerre gréco-turque.

Chef d'état-major de Dumesnil, commandant en chef de l'escadre de Méditerranée sur la Provence (1923), il devient chef d'état-major de l'inspecteur général des forces maritimes en et est nommé contre-amiral en ainsi que commandant du secteur de défense de Toulon.

Major général à Toulon (), il commande en septembre la 1re escadre légère sur le croiseur Lamotte-Picquet et devient en , vice-amiral et premier sous-chef d'état-major général.

Préfet maritime de Brest (), il commande en chef la 1re escadre en et y travailla à la mise au point des nouveaux croiseurs et contre-torpilleurs en service.

Inspecteur général des forces maritimes du Nord (), président de la Commission de refonte du système de signalisation, il prend sa retraite en .

Distinctions

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 144-145

Liens externes

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