Louis Bon de Montaut

Louis Marie Bon de Montaut dit « Maribon de Montaut », né le à Montréal[1] et mort, le à Montaut, est une personnalité politique française de la Révolution française.

Louis Bon de Montaut
Fonctions
Député de la Convention nationale
Gers
-
Député de l'Assemblée nationale législative
Gers
-
Président du conseil d'administration
Club des jacobins
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Montaut
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Armes
Grade militaire

Biographie

Après avoir donné sa démission du corps des Mousquetaires en 1789, Louis de Montaut adopte les positions révolutionnaires alors que tous les autres membres de sa famille restent fidèles à la monarchie.

Il devient en 1790 administrateur du district de Condom et lieutenant colonel de la garde nationale. Élu député à l'Assemblée législative puis à la Convention par le département du Gers, il se fait le défenseur des massacreurs d’Avignon, prend souvent la parole au club des Jacobins dont il assure la présidence pendant quelque temps, siège à la Convention à côté de Jean-Paul Marat dont il fera décréter l'apothéose.

Membre du Comité de sûreté générale d' à , il vote la mort pour le roi sans appel ni sursis. Il est à l'armée du Rhin et à celle de la Moselle au moment de la chute des Girondins le .

De retour à Paris à l'automne 1793, il dénonce au club des Jacobins François Chabot, Georges Jacques Danton et plusieurs autres, comme modérés. Son zèle épurateur semble suspect et on lui demande de s'expliquer sur ses origines. Obligé d'avouer que ses deux frères sont émigrés, il échappe à l'exclusion du club des Jacobins, mais Maximilien de Robespierre ne cache pas son mépris pour cet énergumène. Les Thermidoriens sont moins cléments et l'envoient en prison, jusqu'à l'amnistie. Il se fait alors oublier. La loi de 1816 sur les régicides le force à s'exiler en Suisse.

Rentré en France à l'occasion de la Révolution de 1830, il meurt en son château de Montaut en 1842. Il était, comme les autres conventionnels du Gers Barbeau du Barran, Perez du Gief et Jean Moysset et la plupart des administrateurs du département, franc-maçon[2].

Notes et références

  1. Convention nationale. Conseil exécutif provisoire, Recueil des actes du Comité de salut public : avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, t. 3, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 213.
  2. Comité des travaux historiques et scientifiques, Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques : section d’histoire et de philologie, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 159.

Bibliographie

Liens externes

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