Márk Vedres

Márk Vedres, né le à Ungvár (aujourd’hui Oujhorod en Ukraine) et mort le à Budapest, est un sculpteur hongrois. Il faisait partie du groupe des Huit.

Dans le nom hongrois Vedres Márk, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français Márk Vedres, où le prénom précède le nom.

Márk Vedres
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Weinberger Majer
Nationalité
Activité
Mouvement
Influencé par
Distinctions
Prix Kossuth ( et )

Biographie

Il étudie d'abord la céramique et travaille à l'usine de céramique d'Ungvár (Oujhorod), puis s'oriente vers l'art et part étudier à l'étranger, d'abord à Dresde, puis à Munich auprès de Simon Hollósy en 1895. Après un passage à Lille dans une usine de céramique, il étudie à l'académie Julian à Paris[1],[2].

À ses débuts, il est sous l'influence de l’œuvre d’Auguste Rodin[3], et expose dès 1899 en Hongrie. Après un court intermède parisien en 1902, il s'installe à Florence, où il est profondément influencé par le langage formel classique d'Adolf von Hildebrand, et crée de petits bronzes représentant des scènes de genre. En 1911, il participe avec trois de ses œuvres à l'exposition organisée par le groupe des Huit. Il revient en Hongrie en 1914[1], et il est le premier avec Fülöp Beck à faire connaître dans le pays les principes artistiques nouveaux de Hildebrand[3]. Lors de la République des conseils de Hongrie, il est quelque temps professeur à l'École des Beaux-Arts de Budapest. Après la chute de la République, il rentre à Florence, où en plus de la sculpture il a recours à d'autres moyens de subsistance, comme un magasin d'antiquités ou une exploitation agricole. Il fait un nouveau séjour à Paris dans les années 1920[1]. Dans l'entre-deux-guerres il est influencé par le cubisme et le constructivisme. Il quitte Florence pour la Hongrie en 1933[3]. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est obligé de se cacher. Après la guerre, il revient à des petits bronzes classiques, avec des formes fermées qui restent caractéristiques de son œuvre tardive influencée par le réalisme socialiste. Il reçoit à deux reprises le prix Kossuth, en 1948 et en 1960[1].

En 1962 ses œuvres font l'objet d'une exposition commémorative à la Galerie nationale hongroise[4].

Notes et références

  1. (hu) Kata Balázs, « Vedres Márk Firenzében », Artmagazin, Budapest, no 6, , p. 50-57 (ISSN 1785-3060, lire en ligne, consulté le ) : biographie « Vedres Márk (Ungvár, 1870 – Budapest, 1961) » en fin d'article
  2. (hu) Péter Ujvári (dir.), Magyar zsidó lexikon Encyclopédie juive hongroise »], Budapest, , 1028 p. (lire en ligne), p. 943
  3. (it) Enciclopedia Italiana, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne), « VEDRES Márk »
  4. (hu) « VEDRES Márk », sur Képzőművészet Magyarországon — traduction partielle : (en) « VEDRES, Márk », sur Fine Arts in Hungary. Voir aussi en lien la liste des œuvres en Hongrie avec images et descriptions.
  5. Vue Google Street View montrant la localisation.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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