Évaux-et-Ménil
Évaux-et-Ménil est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Évaux-et-Ménil | |
L'église Saint-Césaire. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Danielle Izzillo 2020-2026 |
Code postal | 88450 |
Code commune | 88166 |
Démographie | |
Gentilé | Valménilois, Valméniloises |
Population municipale |
356 hab. (2019 ) |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 31″ nord, 6° 17′ 58″ est |
Altitude | 320 m Min. 293 m Max. 437 m |
Superficie | 5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charmes |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Valménilois.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Colme[1],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Évaux-et-Ménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), forêts (20,3 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (8,4 %), cultures permanentes (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Évaux-et-Ménil était autrefois composé de trois hameaux, le Val-d’en-Bas, le Val-du-Milieu et le Val-d’en-Haut. Les trois hameaux ont été réunis en un seul et même village du fait de l’évolution démographique et des nouvelles constructions.
Évaux-et-Ménil dépendait en 1594 du bailliage de Charmes, prévôté de Dompaire et de Valfroicourt. Au XVIIIe siècle, la seigneurie appartenait au sieur de Tilly et au chapitre de Remiremont.
En 1790, la commune relève du district de Mirecourt et du canton de Charmes.
Avant 1807, époque de son érection en succursale, il n’y avait qu’une chapelle dite de Saint-Césaire, fondée le .
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :
- total des produits de fonctionnement : 256 000 €, soit 719 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 206 000 €, soit 579 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 37 000 €, soit 105 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 105 000 €, soit 296 € par habitant ;
- endettement : 83 000 €, soit 232 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 19,83 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,77 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,36 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 22,97 %.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 356 habitants[Note 4], en augmentation de 2,01 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Césaire. Le saint patron de la ville est Saint Césaire diacre et martyr de Terracina.
- La croix-calvaire du XVIe siècle[15], située au village d'Évaux et classée au titre des monuments historiques par arrêté du [16].
- Monument aux morts et plaque commémorative 1914-1918 dans l'église[17],[18].
Personnalités liées à la commune
- Jacques Fruminet, tueur en série, né en 1959 dans la commune.
Héraldique
Blasonnement :
Parti : D’argent à trois chevrons renversés de gueules accompagnés en chef d’une faux et d’un râteau à foin passés en sautoir et en pointe de deux grappes de raisin de pourpre feuillées de sinople.
Commentaires : Les trois chevrons renversés symbolisent le Val-d’en-Bas, le Val-du-Milieu et le Val-d’en-Haut. La faux et le râteau symbolisent la ruralité ; les raisins indiquent la richesse du pays à la fin du XIXe siècle. Les couleurs du blason sont celles des chanoinesses de Remiremont et de la famille de Bassompierre, toutes deux seigneurs du lieu. Le blason des Bassompierre est même très proche de celui-ci, car il est d’argent à trois chevrons de gueules[19]. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de l'administration publique française, « Évaux-et-Ménil sur le site Service Public », sur Service public.fr (consulté le ).
- INSEE, « Évaux-et-Ménil : chiffres clés publiés par l'INSEE. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- IGN, « Évaux-et-Ménil sur le site de l'Institut géographique national », sur IGN (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
- Site de la Direction régionale de l’environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est.
- « Évaux-et-Ménil : Église vitrail représentant Pierre Fourier (XIXe siècle)) », sur Banque d'images Wayback Machine (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Évaux-et-Ménil » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Fiche communale d'Évaux-et-Ménil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 19 avril 2019 sur l'Internet Archive).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Croix-calvaire.
- « Croix de chemin », notice no PA00107166, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monument aux Morts et plaque commémorative 1914-1918 dans l'église.
- Monument aux morts.
- Site des généalogistes lorrains.
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