Méreau (Cher)
Méreau est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour l’article homonyme, voir Méreau.
Méreau | |||||
Chateau d'Autry. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Berry | ||||
Maire Mandat |
Alain Mornay 2020-2026 |
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Code postal | 18120 | ||||
Code commune | 18148 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 606 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 140 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 50″ nord, 2° 03′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 136 m |
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Superficie | 18,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vierzon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mehun-sur-Yèvre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Méreau se trouve à 7 km de Vierzon, à 30 km de la ville de Bourges et à 78 km d'Orléans. Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.
Localisation
Saint-Hilaire-de-Court | Vierzon | |||
Massay | N | Brinay | ||
O Méreau E | ||||
S | ||||
Lury-sur-Arnon |
Urbanisme
Typologie
Méreau est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vierzon, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 29 108 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (11,5 %), prairies (10,8 %), forêts (7,9 %)[9].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Méreau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2008 et 2016[12],[10].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[13]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 138 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1138 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1997, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[10].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Transport
Bus
Méreau est desservie par la ligne U du Réseau de mobilité interurbaine[16].
Histoire
Les habitants de Méreau s'appellent les Marologiens. D'après monsieur Fontaine, la commune se composait de Gaulois, « Maros » qui signifie « grand » et « ialo » qui signifie « champs, clairière ». En 600, la commune s'appelait MEREENSIS. Puis, en 843, elle se nommait MAROLOGIUM. Ensuite en 1213, elle portait le nom MAROLIUM. En 1348, elle se prénommait MEREHO.
Le village est occupé dans l'antiquité romaine[17]. La région subit des invasions de Vikings remontant l'Arnon et reproduisant les rives de Mottes comme en témoignent les lieux-dits Moray-Mouret, Terres-Mottes, La Motte d'Assy, La Motte d'Aubry, La Motte d'Autry et enfin la Motte d'Essy.
La communauté de Méreau est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 110 feux en 1709 à 82 en 1726[18]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[19].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 2 606 habitants[Note 3], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin du XIIe siècle et XVe siècle.
- Château de Chevilly XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle. Les façade, côtés et toitures du château de Chevilly et de ses communs, y compris le pigeonnier et le moulin du XVIIe s., sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par l'arrêté du [29].
- Château d'Autry XVe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle. Les façade, côtés et toitures du château d’Autry, à l’intérieur du château : 4 dessus de porte en camaïeu de la salle à manger située au rez-de-chaussée du corps central, représentant les 4 éléments, la chapelle, les 2 bassins situés de part et d’autre de l’allée d’accès au château et marquant la séparation entre la cour d’honneur et l’avant-cour ou cour d’exploitation, ainsi que la grille en fer forgé qui réunit ces 2 bassins, au centre, dans l’avant-cour : façade, côtés et toiture de la laiterie, façade, côtés et toitures des 2 bâtiments d’habitation qui se font face de part et d’autre de l’allée d’accès au château, le pigeonnier en totalité, sont inscrits sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques : arrêté du [30].
Cadre de vie
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[31].
Personnalités liées à la commune
Une séquence pingouin a été tournée à Méreau en 2012.
Héraldique
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Les armoiries de Méreau se blasonnent ainsi :
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vierzon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Méreau », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- Le patrimoine des communes du Cher, Flohic, , p. 665.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- [PDF] « Les maires de Méreau depuis 1793 », sur ville-mereau.fr, , p. 2.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2037584/f448.image
- « Les nouvelles vicissitudes du métier de maire », Le Monde, (lire en ligne).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château de Chevilly », notice no PA00096847, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château d'Autry », notice no PA00096846, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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