Marc Jean Demarçay

Marc Jean Demarçay, né le à Martaizé (Vienne), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire et parlementaire français sous la Restauration.

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Marc Jean Demarçay
Fonctions
Conseiller général de la Vienne
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Député de la Vienne
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Député de la Seine
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Député de la Vienne
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Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Biographie

Fils de Marc Demarçay et de Louise Richard, il entre fort jeune dans la carrière des armes et est nommé capitaine d'artillerie le . Il fait les principales campagnes de la Révolution française, y compris celle d'Égypte, et donne partout des preuves de courage et de capacité. Devenu colonel, il se distingue à Austerlitz où il est nommé commandeur de la Légion d'honneur.

Napoléon Ier lui confie ensuite la direction de l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il l'envoie en Hollande en 1807 comme major-général et premier inspecteur des corps de l'artillerie et du génie. Il est promu général de brigade le .

Après avoir servi deux ans en Espagne, il demande sa retraite à cause de ses nombreuses blessures. Il rentre alors dans ses foyers et s'occupe de travaux agricoles. Il ne reparait sur la scène politique pendant les Cent-Jours, comme colonel de la garde nationale de Poitiers.

Le département de la Vienne l'envoie à la Chambre en 1819. Il siège à l'extrême gauche et s'oppose avec énergie à l'exclusion prononcée contre l'abbé Grégoire et contre Manuel en 1823. M. Demarçay est, jusqu'à sa mort, arrivée le à Paris[2], l'un des plus fougueux défenseurs de la cause démocratique.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (45e division)[3].

Postérité

Il épouse Delphine Raguideau de La Fosse, fille du notaire parisien Maurice-Jean Raguideau de La Fosse et de Marie Antoinette Sophie Lagrenée.

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron Delacroix et de l'Empire

Écartelé : au I, d'argent, à une piramide de sable ; au II du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, d'azur, à une tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable; au IV, d'or, à un bélier militaire de sable, posé en fasce, avec sa chaîne du même[4]

Livrées : les couleurs de l'écu[4].

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Selon le Dictionnaires des Parlementaires français de 1789 à 1889 la date est le 21 mai
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 128
  4. PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).

Articles connexes

Source

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