Marcel Guaffi

Biographie

Marcel Guaffi naît au Puy, en Haute-Loire, le . Son père est maçon[1].

Mousse puis matelot ; début de la Seconde Guerre mondiale

Il veut devenir mousse et entre à 15 ans à l'École des mousses de Brest. Il devient matelot, avec le brevet d'électricien, et navigue en Mer du nord et dans la Manche[1].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est affecté sur un navire participant à des opérations de dragage de mines, et qui effectue aussi des escortes de convois. Il est sur son dragueur de mines en route vers Portsmouth lors de l'Appel du 18 Juin par le général de Gaulle[1].

Volontaire dans la France libre

Il choisit alors de rester en Angleterre, voulant continuer la lutte. Il rejoint le les Forces françaises libres, dans le camp de Collingwood. Affecté aux Forces navales françaises libres en cours de formation, il est nommé parmi les premiers membres du 1er bataillon de fusiliers marins (1er BFM) et contribue à son organisation[1].

Avec le 1er BFM, Marcel Guaffi participe en à l'opération de Dakar, puis il prend part aux combats pour le ralliement du Gabon à la France libre en . Il participe ensuite à la campagne de Syrie en [1].

Campagne de Libye, El Alamein

Lors de la campagne de Libye, il se fait remarquer par son courage et son sang-froid[1] à la bataille de Bir Hakeim en mai et , comme pointeur d'une pièce de DCA[1].

Après la deuxième bataille d'El Alamein en , Guaffi participe à la campagne de Tripolitaine et à celle de Tunisie[1].

À la fin des opérations en Afrique du Nord, son bataillon devient en le 1er régiment de fusiliers marins (1er RFM), qui forme le régiment de reconnaissance de la 1re division française libre (1re DFL). Il débarque avec son unité en en Italie[1].

Campagne d'Italie, libération de la France

Pendant la campagne d'Italie, Guaffi se distingue pendant bataille du Garigliano[1]. Le , son char étant atteint, il doit l'évacuer et lutte contre les ennemis jusqu'à l'épuisement de ses cartouches. Blessé, fait prisonnier, il s'évade le lendemain en capturant et ramenant deux prisonniers allemands[1].

Il participe au débarquement de Provence en , promu second maître fusilier. Il se fait de nouveau remarquer par ses actes de courage et son esprit d'initiative lors de la campagne de la Libération, après la libération de la Provence et de la vallée du Rhône, il est un des principaux acteurs de la prise de Frédéric-Fontaine, dans la Haute-Saône, et fait 140 prisonniers[1].

Lors de la bataille d'Alsace, Guaffi se distingue encore les 9 et dans les bois de Benfeld, en participant au succès contre les retranchements allemands[1].

Il termine la guerre avec le grade de maître fusilier marin.

Après-guerre

Guaffi est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1].

Il démissionne de l'armée en 1946 et devient représentant de commerce[1]. Après avoir servi en 1956-1957 en Algérie, il entre dans une agence de publicité où il devient cadre. Il est ensuite inspecteur de fabrication en entreprise, jusqu'à sa retraite en 1981[1].

Marcel Guaffi meurt le dans le 15e arrondissement de Paris[1],[2]. Ses obsèques se déroulent en la cathédrale d'Agen le .

Distinctions

Notes et références

  1. Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  2. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Marcel Jules Guaffi », sur MatchID
  3. « Marcel GUAFFI », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  4. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

  • « Marcel Guaffi », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).

Voir aussi

Articles connexes

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