Marches (Drôme)
Marches est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Marches | |||||
l'ecole | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Philippe Hourdou 2020-2026 |
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Code postal | 26300 | ||||
Code commune | 26173 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
876 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 58′ 37″ nord, 5° 06′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 412 m |
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Superficie | 11,09 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont dénommés les Marchois.
Géographie
Localisation
Marches est situé au sud de Romans-sur-Isère, au pied du Vercors.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Urbanisme
Typologie
Marches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,7 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Village de plaine[7].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[8] :
- Beaulieu
- Bouchillon
- Champey
- Conton
- Ferme de Château Gaillard
- Grange Neuve
- la Banne
- la Bayanne
- la Bergère
- la Gare
- la Maillette
- la Monnaie
- Lardents
- le Bois des Vignes
- le Cheylard
- le Gué
- le Pré Brun
- les Badots
- les Beauriants
- les Benezets
- les Chauvettes
- les Côtes
- les Étangs
- les Jolits
- les Lattards
- les Lilas
- les Marciaux
- les Metroux
- les Peyres
- les Pivats
- les Rames
- les Ravets
- les Toines
- Mason
- Mistral
- Pommet
- Ravage
- Tarel
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
Toponymie
La commune est dénommée Marchas en provençal[réf. nécessaire].
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 924 : villa Marcha (cartulaire de Romans, 130).
- 1195 : apud Marchis (cartulaire de Léoncel, 58).
- 1204 : Marcas (cartulaire de Léoncel, 68).
- 1220 : mention de la paroisse : ecclesia de Marchis (cartulaire de Léoncel, 86).
- 1225 : mention du mandement : mandamentum de Marchiis (cartulaire de Léoncel, 94).
- XVe siècle : mention de la paroisse : ecclesia Marchiarum (pouillé de Valence).
- 1442 : castrum Marchiarum et Marchia (choix de documents, 272).
- 1891 : Marches, commune du canton de Bourg-de-Péage.
Étymologie
Le toponyme dériverait du germanique Marka (« frontière »), traduit en latin médiéval en marca ou marcha[réf. nécessaire].
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[11] :
- Au point de vue féodal, Marches était une terre des comtes de Valentinois.
- 1360 : elle est donnée aux Taulignan.
- 1532 : cédée aux Sauvaing du Cheylard.
- 1582 : vendue aux Broé.
- 1612 : vendue aux Lattier.
- 1615 : passe (par mariage) aux Clermont-Chatte.
- Passe (par héritage) aux Caillebot de la Salle, derniers seigneurs.
Démographie :
Avant 1790, Marches était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était dédiée à saint Barthélemy et dont les dîmes appartenaient au prieur de Bésayes qui présentait à la cure[11].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montélier. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Bourg-de-Péage[11].
L'origine de la statuaire des Vierges du vœu, visible dans plusieurs communes de la Drôme, est double. Le 9 juillet 1944, à Die, l'abbé Jean Bossan pousse ses paroissiens à implorer la protection de la Vierge et à faire le vœu d'ériger une statue en son honneur si la ville est protégée. Marches élève une de ces Vierges du vœu.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 876 habitants[Note 3], en augmentation de 12,02 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le 24 août[7].
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, fruits, élevage, volailles[7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de l'enceinte et d'une porte médiévale au sommet d'une colline[réf. nécessaire].
- Ferme forte[7].
- Église Saint-Barthélemy de Marches du XIXe siècle[7].
- La Vierge du vœu (après 1944).
Héraldique, logotype et devise
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Marches (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Marches sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Marches.
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Allier).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Alloix).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 206 (Marches).
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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