Douilly
Douilly est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Douilly | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Est de la Somme | ||||
Maire Mandat |
Aline Sprysch 2020-2026 |
||||
Code postal | 80400 | ||||
Code commune | 80252 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
251 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 47′ 39″ nord, 3° 03′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 87 m |
||||
Superficie | 9,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ham | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Géographie
Localisation
Douilly est un village rural picard de plateau, situé à 7 km au nord de Ham et à 22 km au sud de Péronne.
Situé dans le département de la Somme, ce village est limitrophe du département de l'Aisne.
La localité est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 337 (actuelle RD 937) et RN 30 (actuelle RD 930).
Communes limitrophes
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[1].
Hameaux et lieux-dits
Margelles, Montizelle et Forest étaient, en 1888, des dépendances de la commune qui avaient leur propre histoire[2]. Elles semblent ne plus avoir d'existence.
Urbanisme
Typologie
Douilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Daliacum, Doliacum, noms relevés du village, seraient à rapprocher de Douit, Duït venant de la langue romane et évoquant un faible cours d'eau, un petit lac[10].
Margères serait la prononciation picarde de Margelles[2].
Montizelle, Mons Izelli doit sûrement son nom à l'un de ses premiers possesseurs[2].
Histoire
Hector Josse a publié en 1888 une étude historique très documentée et illustrée de nombreux dessins d'Edouard Lévêque consultable sur le site de la Bibliothèque Nationale en cliquant sur le lien ci-après [11]
.
Le lieu-dit les Hautes Bornes est considéré comme « souvenir » de monuments celtiques[2].
Au Xe siècle, Douilly appartenait aux seigneurs de Ham qui descendaient de Charlemagne[2].
Durant la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, en 1411, les villageois se réfugient dans des souterrains[2].
Temps modernes et contemporains
Sur la carte de Cassini ci-jointe datée du milieu du XVIIe siècle, on noté la présence d'un moulin à vent en bois au nord du village, d'un moulin à eau implantée sur le cours de la Germaine, de la ferme de Montizel qui existe encore de nos jours, et, à environ 1 km au sud-ouest, du prieuré de Margère, qui est une ferme aujourd'hui. Margère, autrefois Margelle ou Margères, fut un prieuré conventuel, communauté de femmes de 1093 à 1258. À cette date, à la suite d'un différend entre les sœurs du couvent et la population des villages avoisinants concernant la possession des près, ce prieuré fut incendié [12].
En 1552, les troupes incendiaires du comte de Rœux ravagent le village et Margère[2].
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Margère, et prend, en 1801 le nom de Douilly-Margère avant de reprendre, ultérieurement, celui de Douilly[13].
Lors de la Révolution, le , a lieu le partage des biens communaux. Les 469 lots de prairies entre Margère, Douilly et Montizelle sont partagés par tirage au sort entre les 89 chefs de ménage de la commune[2].
Une sucrerie est édifiée en 1861 à Neuforest. En 1877, elle produit 760 tonnes de sucre en soixante jours de travail[2].
Pendant une grande partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande dès octobre 1914. L'occupant détruit systématiquement le village en 1917 lors de leur retrait sur la ligne Hindenburg et en mars 1918 lors de l'ultime offensive jusqu'aux portes d'Amiens. [14],[15]. La reconstruction par des baraquements commence dès le début de l'année 1918[16].
Pour le Centenaire de la Libération de Douilly par l'armée française, l'Amicale des Anciens Elèves de Douilly a publié un livre (2018) relatant les conditions d'âpreté et de pillages de l'occupation allemande dans le village. Ce livre illustré ( Cicatrices / Douilly 1918-2018) de 123 pages comporte des photos du village détruit, des témoignages poignants de nos jeunes sur le front et des habitants restés au village ou en exode. Le livre est en vente à la mairie. Un circuit pédestre historique avec de larges photos de cette période a été inauguré dans le village.
À la fin de la guerre, la commune est considérée comme totalement détruite[17]. Elle a été décorée avec palme de la Croix de guerre 1914-1918 le [18].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[20].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[21],[22].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 251 habitants[Note 2], en augmentation de 7,73 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
À la rentrée 2017, la commune compte une école maternelle de 26 élèves, située dans l'académie d'Amiens[29].
Le syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (SISCO) regroupe en 2018 les élèves de Croix-Moligneaux, Douilly, Matigny, Offoy, Quivières, Sancourt, Ugny-l'Équipée , Voyennes et Y[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Étienne[31], En 986, un diplôme du Roi Lothaire signale la redevance de l'église de Douilly à l'Abbaye St.Eloi de Noyon. Brûlée de l'intérieur en 1917 lors de la Première Guerre mondiale, elle fut reconstruite en 1929[32]. Le clocher résista, le transept sud est du XVe siècle. De nombreuses inscriptions et graffitis sont gravés de phrases historiques:" 1553, les feux du Vermandois.." et les dates 1234 et 1343 y sont visibles.
- Chapelle funéraire Mortecrette en pierre blanche, proche de l'église avec fronton décoré d'un rameau de laurier[33].
- Chapelle funéraire Demarolle-Cordier, au milieu du village, avec clocheton[33]. La chapelle de "l'enfant-Jésus" est le prolongement de l'oratoire édifié en 1720 par la famille Fouquier. Cette chapelle actuelle, construite vers 1830 par la famille Demarolle fut épargnée en 1914-18.
- L'ancienne gare de Douilly sur la ligne Saint-Quentin - Ham, ouverte au public en décembre1910 jusqu'en 1955. Le trafic de marchandises perdurera jusqu'en 1990 avec Douilly comme terminus. La ligne sera définitivement fermée en 1990 et démantelée.
- Le Prieuré de Margère . Autrefois métairie puis Prieuré. Son origine remonte en l'an 1093. Reconstruite après la première guerre mondiale. Quelques bâtiments ont été épargnés
- Le monument aux morts.
- L'église Saint-Étienne.
- Façade de l'église.
- La Germaine.
Ancienne gare de la ligne Saint-Quentin-Ham près de la ferme de Montizel.
Dessins du village en 1886
Personnalités liées à la commune
- Christophe Delarue, né à Douilly le 16 août 1777. Lieutenant de la 13° Compagnie des Sous-officiers, il fut prisonnier à Dresde lors de la dernière victoire de Napoléon 1° en terre prussienne. Nommé Chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur sous Louis-Philippe le 5 mai 1833 et Grand Chancelier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur sous Napoléon III en 1863.
- Jean Louis Nicolas Demarolle (1747-1811) Sieur de Forest fut élu premier maire de Douilly après la Révolution. Le 15 Frimaire de l'an XI (6 décembre 1802), il est élu Président de l'Assemblée cantonale de Ham. À ce titre, il eut l'honneur d'être invité au sacre de Napoléon 1° à Notre-Dame de Paris en 1804.
- Albert de Roucy, né au château de Douilly en 1814. Élu Président du Tribunal civil de Compiègne. Poète-écrivain, il publia en 1884 "quinze contes picards". Archéologue, il est élu Président de la Société historique de Compiègne. Sous Napoléon III, il mena des fouilles autour de Compiègne. Ses trouvailles antiques sont exposées au musée de Saint-Germain-en-Laye. Chevalier de la Légion d'honneur en 1862 et Chevalier de l'Ordre de Saint-Maurice et de Saint-Lazare (d'Italie) en 1869.
- Jean Louis Joseph Demarolle (né à Douilly en 1780- ) Capitaine dans les chasseurs de la Légion de la Somme. Il a acclimaté les moutons de race Mérinos en Picardie. Le roi Louis XVIII lui octroya la décoration du Lys, le 29 août 1814.
- Louis Joseph Romain Demarolle, (né à Douilly en 1811-1901) , fut élu maire du 25 août 1840 jusqu'en 1902, soit pendant plus de 62 ans. Cette longévité en fait le doyen des maires de France. Décoré Chevalier du Lys.
- Etienne Marcel Vambairgue, né à Douilly le 03 août 1898. Mutilé de guerre le 16 octobre 1918 en Belgique. Chevalier de la Légion d'honneur.
- Jules Mohr (1858-1916). Marié en l'église de Douilly en 1883, agent d'assurances. Fusillé par les allemands pour espionnage le 19 avril 1916 en Belgique. Il reçut à titre posthume la Victoria Cross, la Croix de Guerre et fût fait Chevalier de la Légion d'honneur.
- Jules Arthur Mohr, né à Douilly le 6 juillet 1885. Adjudant, mort au Champ d'honneur le 26 juin 1916. Décoré de la médaille militaire et de la Croix de Guerre.
- Roger Charlet, enfant du pays, mort au Champ d'honneur le 15 septembre 1916 à quelques kilomètres de Douilly. Décoré de la médaille militaire et de la Croix de Guerre.
Bibliographie
- Hector Josse, de la société des antiquaires de Picardie, Notice historique sur le village de Douilly..., illustrations d'Édouard Lévêque, édit. Laforest, Amiens, 1888. Lire en ligne sur Gallica.
- Catherine GRU et l'association familiale rurale de Douilly, "Mille ans d'une église rurale" livre-album de 1987 pour le millénaire de l'église. En vente en mairie. (ISBN index 17628)
- Xavier GRU et l'amicale des anciens élèves de Douilly, "Cicatrices / Douilly 1918-2018" livre illustré de Douilly sous l'occupation allemande dès octobre 1914 jusqu'à sa libération par l'armée française le 6 septembre 1918. En vente en mairie (ISBN 978-2-9564862-0-6)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Hector Josse de la société des antiquaires de Picardie, Notice historique sur le village de Douilly..., édit. Laforest, Amiens, 1888.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Abbé Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne, p. 298, tome 2.
- « Notice historique sur le village de Douilly et ses dépendances : Margères, ancien prieuré obédiencier d'Arrouaise, puis de Corbie ; Forest et Montizelle , par Hector Josse,... », sur Gallica, (consulté le ).
- « Notice historique sur le village de Douilly et ses dépendances : Margères, ancien prieuré obédiencier d'Arrouaise, puis de Corbie ; Forest et Montizelle , par Hector Josse,... », sur Gallica, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section photographique de l'armée, « Photo : Douilly. Destructions systématiques par les Allemands ; maison de madame Baude détruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Douilly. Destructions systématiques par les Allemands ; maison Dufrénoy détruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Douilly. Dans le village détruit. Baraquement servant d'habitation provisoire », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, janvier 1918 livre "cicatrices / douilly 1918-2018" sur la vie du village sous l'occupation écrit par l'aaep de douilly pour le centenaire de la libération de douilly le 6 septembre 1918 cicatrices (isbn 978-2-9564862-0-6) (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
- V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
- « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
- Christèle Dufourg, « Douilly-Matigny : La guerre pour du vent : Rarement un projet éolien aura autant exacerbé les passions. L'enquête publique qui commence le 13 juin va permettre à chacun de s'exprimer sur la Voie Corette », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Ludovic Lascombe, « Feu vert du préfet pour les éoliennes de Douilly et Matigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le vent de la colère s’est déplacé : Si Vent de colère a gagné l’an dernier son combat contre le projet de huit éoliennes à Villers-Saint-Christophe, elle se mobilise contre celui, voisin, de Douilly et Matigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
- « Syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (N° SIREN : 200039402) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Douilly, d'après nature, 10 mai 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Douilly. Destructions systématiques par les Allemands ; l'église détruite », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 275 (ASIN B000WR15W8).
- Portail de la Somme
- Portail des communes de France