Margès

Margès est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Marg ou Marge.

Margès

Le village de Margès.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Jean-Louis Morin
2020-2026
Code postal 26260
Code commune 26174
Démographie
Gentilé Margessois, Margessoises
Population
municipale
1 116 hab. (2019 )
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 52″ nord, 5° 02′ 11″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 344 m
Superficie 9,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Margès
Géolocalisation sur la carte : France
Margès
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Margès
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Margès
Liens
Site web www.marges-drome.fr

    Géographie

    Localisation

    Margès est située à 35 km au nord-est de Valence et à 12 km au nord de Romans-sur-Isère.

    Relief et géologie

    La commune est située dans la vallée de l'Herbasse[1].

    Sites particuliers :

    • Pied Rousset[2].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    • le Chalon ;
    • l'Herbasse ;
    • Mère d'Eau de Randon.

    Urbanisme

    Typologie

    Margès est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,9 %), forêts (22,7 %), prairies (19,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (6 %), cultures permanentes (5,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Bois de la Vache
    • Champ des Pierres
    • Charbonneux
    • Combe Vache
    • Grand Bois
    • la Teppe
    • Layat
    • le Biaure
    • le Chalon
    • le Château
    • le Fayet
    • les Arbalous
    • les Béraudes (sud-est)
    • les Béraudes (nord-ouest)
    • les Blaches
    • les Doublis et la Balme
    • les Eymards
    • les Fromentaux
    • les Grandes Pièces
    • les Points
    • les Rogeats
    • Pissanet
    • Pourrat
    • Ranconet
    • Saint-Didier
    • Siseranne
    • Tricondet

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales D 121, D 473, D 538 et D 583[2].

    Toponymie

    Margès

    Marjais en provençal[réf. nécessaire].

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1163 : Mariacum (cartulaire de Romans, 332).
    • 1275 : de Marjiaco (choix de documents, 388).
    • 1336 : Marjais (inventaire des dauphins, 90).
    • 1343 : Marjays (choix de documents, 82).
    • 1359 : Margays (cartulaire de Romans, pièces justificatives, 19).
    • 1378 : Margays prope Romanis (cartulaire de Montélimar, 72).
    • 1383 : castrum Marjaysii (choix de documents, 205).
    • XIVe siècle : mention de l'église : capella de Marjeis (pouillé de Vienne).
    • 1453 : Marjaysium (archives de la Drôme, E 1167).
    • 1891 : Margés, commune du canton de Saint-Donat.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Margès.

    Étymologie

    Tournay

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1070 : mention de la paroisse : ecclesia de Turnai (cartulaire de Romans, 330) ;
    • 1080 : villa Turna (Masures de l'Isle-Barbe, 150) ;
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Tornia (pouillé de Vienne) ;
    • 1449 : Tornaias (terrier de Vernaison) ;
    • 1776 : mention de l'église : Notre-Dame de Tournay (archives de la Drôme, E 1231) ;
    • 1891 : Tournay, village, chef-lieu de la commune de Margès.
    Étymologie

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[9] :

    • Au point de vue féodal, Margés était un arrière-fief de la baronnie de Clérieux, comprenant les deux paroisses de Margès et de Tournay.
    • 1250 : la terre (ou seigneurie) est possédée par les Châteauneuf.
    • Peu de temps après : elle passe (par mariage) aux Alleman.
    • 1369 : passe aux Saint-Priest.
    • 1447 : vendue aux Clermont-Chatte.
    • Acquise par les Alleman.
    • 1475 : passe aux Bathernay. La terre de Margès est unie à la seigneurie (puis comté) de Charmes.
    • 1776 : séparée du comté de Charmes, elle passe aux Jacquemet de Saint-Georges, derniers seigneurs.

    Avant 1790, Margès était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
    Elle formait originairement deux paroisses du diocèse de Vienne : Margès et Tournay. L'église de Margès était sous le vocable de Saint-Didier et dépendait du prieur de Saint-Donat. Elle fut église paroissiale jusqu'au XVIIe siècle. Les deux paroisses ayant été réunies, le service paroissial fut transféré dans l'église de Notre-Dame de Tournay qui prit le vocable de Saint-Didier (voir Tournay)[9].

    Antérieurement au XVIIe siècle, Tournay était le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Vienne comprenant une partie de la commune actuelle de Margès et dont l'église Notre-Dame de Tournay dépendait du chapitre de Romans qui y prenait la dîme et présentait à la cure. Au XVIIe siècle, les deux paroisses de Margès et de Tournay ont été réunies en une seule dont le service se fit dès lors dans l'église de Tournay qui prit le vocable de Saint-Didier qui avait été celui de l'église de Margès[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Donat[9].

    Politique et administration

    Ancienne mairie de Margès.

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995 Daniel Dumoulin    
    1995 2001  ?    
    2001 2008  ?    
    2008 2014  ?    
    2014 2020 Jean-Louis Morin   fonctionnaire
    2020 En cours
    (au 23 mai 2022)
    Jean-Louis Morin[11][source insuffisante]   maire sortant

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2019, la commune comptait 1 116 habitants[Note 3], en augmentation de 7,41 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    258233276270308347408421405
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    502505565530586563563581579
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    622591556462440439460449431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    421370373444532723846844925
    2015 2019 - - - - - - -
    1 1131 116-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le 15 août[1].

    Loisirs

    • Randonnées : GR 422 - GRP Drôme des Collines[2].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, polyculture, arbres fruitiers, tabac, caprins[1].

    • Foire : le 16 août[1].

    Industrie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de la Sizeranne[1].
    • Chapelle ruinée de Saint-Didier[1].
    • Église Saint-Didier de Margès (XIXe siècle)[1].

    Patrimoine naturel

    • Plusieurs grottes[2].

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au 1er d'or à une montagne de sinople, au 2e d'azur à deux clés d'argent passées en sautoir, au 3e d'azur au portail du château du lieu d'argent, au 4e d'or à un dauphin d'azur, barbé, oreillé, lorré et peautré de gueules[16].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Margès.
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 207 (Margés).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 392 (Tournay).
    11. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « 26174 Margès (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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