Arthémonay

Arthémonay est située à 12 km au nord de Romans-sur-Isère.

	Margès Crépol	Crépol Le Chalon	Le Chalon
	Margès	N	Le Chalon Geyssans
		O    Arthémonay    E
		S
	Margès Peyrins	Peyrins	Geyssans Peyrins

Sites particuliers[1] :

• Combe d'Alicante ;
• Combe des Biards ;
• Mont Rond (322 m).

La commune est arrosée par le Chalon[1].

Arthémonay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1]^,[2]^,[3]^,[4].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5]^,[6].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (37,4 %), forêts (9,3 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (4,1 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII^e siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

La commune est desservie par les routes départementales D 155, D 517 et D 583[1].

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8].

• 940 : villa Artemonaicum (cartulaire de Romans, 36).
• 949 : Artemoniacum (cartulaire de Romans, 98).
• XI^e siècle : mention de la paroisse : parrochia Sancti Marcellini in villa Artemonii (cartulaire de Romans, 219).
• 1116 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Marcellini de Artemonniaco (cartulaire de Romans, 239).
• 1343 : Artemoniacum (archives de la Drôme, E 3584).
• 1380 : Artemonay (choix de documents, 196).
• XIV^e siècle : mention de la paroisse : capella de Altomonai (pouillé de Vienne).
• 1578 : Artamonay (délib. consul. de Romans).
• 1790 : Artemonay-et-Reculais (état des municip.).
• 1891 : Artemonay, commune du canton de Saint-Donat.

Non daté^{[réf. nécessaire]} : Arthémonay.

Arthémonay rappellerait un propriétaire d'origine germanique, Arthmond, dont le nom serait formé du celtique art- « ours », et du francique mund « protecteur ». Le sens de l'anthroponyme serait « Ours protecteur »[9]^{[source insuffisante]}.

La seigneurie :

• XI^e siècle : au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est une possession des comtes de Vienne[10].
• 1570 : le fief appartient aux Bartelier[8].
• 1616 : il passe aux Fay-Solignac[8].
• Vers 1662 : il passe aux Langon[8].
• Il passe aux Rochechinard[8].
• 1688 : il est vendu aux Loulle, derniers seigneurs[8].

1516 : le prieuré de Saint-Donat (représenté par le collège de Tournon) est uni à la paroisse[8].

Avant 1790, Arthemonay était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, formant une paroisse du diocèse de Vienne. Son église était sous le vocable de saint Marcellin, et les dîmes appartenaient au collège de Tournera représentant le prieuré de Saint-Donat[8].

La commune dispose de deux stations d'épuration des eaux[1].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

En 2019, la commune comptait 594 habitants[Note 3], en augmentation de 6,45 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Histogramme de l'évolution démographique

• Fêtes : le dimanche précédent le 24 juin et le deuxième lundi de septembre[10].

En 1992 : riche vallonnement cultivé, céréales, tabac, élevage caprin[10].

• Église Saint-Marcellin d'Arthémonay, romane du XI^e siècle avec un clocher massif aux baies géminées. On trouve des boiseries dans le chœur[10]. Elle a été inscrite monument historique (MH) par arrêté du 13 juillet 1926[16].
• Maison forte quadrangulaire à tours d'angle.
• Maison du XVIII^e siècle[10].

• Nombreuses grottes.

• 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 11.
• 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.

• Liste des communes de la Drôme

• Ressources relatives à la géographie :
  • Insee (communes)
  • Ldh/EHESS/Cassini

• Notes

• Cartes

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