Marie Mattingly Meloney

Marie Mattingly Meloney, également appelée Mrs. William B. Meloney dans le cadre professionnel ou social, née le à Bardstown et morte le à Quaker Hill (New York) (en), est « l'une des femmes journalistes les plus éminentes aux États-Unis[1] », éditrice de magazine et mondaine notoire. Dans les années 1920, elle organise une levée de fonds pour acheter du radium pour Marie Curie et mène une campagne pour promouvoir de meilleures conditions de logement. Dans les années 1930, elle est l'amie et la confidente d'Eleanor Roosevelt. On la surnommait « Missy[2],[3] ».

Marie Mattingly Meloney
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Quaker Hill (en)
Sépulture
Surnom
Missy
Nationalité
Activité
Conjoint
William Brown Meloney (en)

Biographie

Vie privée

Marie Mattingly est la fille du médecin Cyprian Peter Mahoney et de Sarah Irwin Mattingly, fondatrice et éditrice du Kentucky Magazine, « une des premières publications littéraire et scientifique à être éditée par une femme[1] ». Sarah Mattingly présida aussi le Washington College for Women ou Washington College for Girls du district de Columbia de 1896 à 1899 et mena des recherches historiques relatives aux ordres religieux. Marie a un frère, le juge Carroll Mattingly, qui meurt « quelques années » avant 1934 « des suites de blessures encourues lors d'un match de football pendant ses études à l’université de Georgetown[4],[5] ».

Marie reçoit une éducation privée à domicile[5] et obtient un diplôme de pianiste de concert, mais un accident de cheval ayant mis fin à ses études musicales, elle se tourne vers le journalisme. Elle a ainsi déclaré « J'ai été boiteuse à 15 ans, j'ai le poumon malade depuis l'âge de 17 ans et j'ai mené trois vies depuis lors ». En 1920, âgée de 42 ans, on la décrit « petite, très frêle, presque invalide ; un accident d'enfance l'a rendue légèrement boiteuse. Elle a une abondante chevelure grise, de beaux yeux noirs au milieu d'un charmant visage pâle ».

En 1904, elle épouse le rédacteur au journal The New York Sun, William Brown Meloney (en), et, plus tard, secrétaire exécutif du maire de New-York William Jay Gaynor. Ils ont un enfant, également nommé William Brown Meloney (en), qui deviendra écrivain et producteur à Broadway. Meloney l'Ancien, qui a participé à la Première Guerre mondiale avec le grade de major et y a été gazé à l'ypérite, meurt à l'âge de cinquante-sept ans, le , dans la maison de campagne familiale de Pawling (New York)[1],[6].

Elle meurt dans la même maison de South Quaker Hill à Pawling le , à la suite d'une grippe qui dure un mois[1]. Le mois de sa mort, le magazine Time la décrit comme « une fine dentelle faite d'un câble métallique[7] ». À l'issue d'un défilé partant de la résidence de son fils au 7 Washington Square North (New York)[8], une messe de requiem est célébrée en son honneur, le , dans la cathédrale Saint-Patrick de New York, par monseigneur John J. Casey. L'ancien président Herbert Hoover est à cette occasion porteur de cercueil honoraire, ainsi que Owen D. Young, ancien dirigeant de la General Electric Cy, James A. Farley, président du New York State Democratic Committee, et David Sarnoff, président de la RCA. Parmi les 500 assistants aux obsèques figurent l’évêque John F. O'Hara, délégué militaire des Forces armées des États-Unis, la première dame Lou Henry Hoover, l'écrivain Channing Pollock et la romancière Fannie Hurst. Elle est inhumée au cimetière de Woodlawn dans le Bronx[9].

Journaliste

Mattingly a juste quinze ans quand elle travaille au Washington Post et, à l'âge de seize ans, elle couvre, en tant qu'assistante, une Convention Nationale Républicaine, pour le compte du New York World[10]. Elle a dix-huit ans quand elle devient correspondante à Washington D.C. du Denver Post. Elle est « une des premières femmes accréditée pour occuper un siège de la galerie de presse du Sénat[11] ». « En elle fait un scoop journalistique quand elle découvre, tout à fait par hasard, le remariage secret avec une catholique du célèbre amiral George Dewey[12] ».

Elle rejoint alors l'équipe du New York Sun, où elle tient la rubrique « Men About Town ». Elle travaille aussi pour le New York World. Elle dirige le Woman's Magazine (en) et co-dirige l’Everybody's Magazine (en)[1],[10].

Au début des années 1920, Meloney, alors mariée, est directrice du magazine The Delineator (en), une publication féminine, propriété de George W. Wilder[13]. En , le magazine fusionne avec une autre publication de la Butterick Publishing Company (en), The Designer, avec Meloney pour reprendre la barre[14].

En 1927, elle est directrice du Sunday magazine (en) du New York Herald Tribune[15]. En débutant l'année 1930 elle est l'organisatrice du forum annuel des Questions d'actualité du Herald Tribune's, qui fournit une tribune aux conférenciers reconnus. En 1935, elle rédige un chapitre du livre pacifiste Why Wars Must Cease publié par la Macmillan Publishers[16].

En 1935 aussi elle collabore au Herald Tribune comme directrice du nouveau magazine This Week, qui remplace le précédent supplément dominical et est éventuellement diffusé d'un bout à l'autre des États-Unis à un total de six millions de lecteurs par le biais du copyright[1]. Le magazine Time note, sept ans plus tard, que « Meloney, 59 ans, minuscule, fragile, grisonnante … dirige le magazine depuis sa suite au Waldorf-Astoria[17],[18]. »

En tant que journaliste, Meloney « voyageait beaucoup à la recherche de nouvelles et elle a interviewé Benito Mussolini quatre fois et, une seule fois, a rejeté une interview, avec Adolf Hitler : le dictateur allemand avait annulé un rendez-vous d'interview avec Mrs. Meloney. Quand un émissaire tenta d'arranger un autre rendez-vous, elle adressa un courrier au führer, précisant qu'elle n'en voyait plus l'intérêt[1]. »

À sa mort, l'éditorial du journal New York Times fit le commentaire suivant :

« Mrs. William Brown Meloney, dont nous avons déploré le décès hier, était une des pionnières dans la réussite des femmes sur le plan journalistique. Vers la fin du siècle passé elle fut reporter à Washington à l'âge de 16 ans…, à cette époque, cela devait être un spectacle inhabituel de voir cette jeune fille observant les actes du Congrès et le délire lors des conventions nationales en vue du choix d'un candidat à la présidence des États-Unis. Elle fut leader autant que précurseur … Au bon sens et au jugement sûr elle ajoutait l'imagination. Un sixième sens lui disant ce que souhaitaient les gens l'habitait[19]. »

Résumé de sa carrière

  • Reporter au Washington Post, 1895[5]
  • bureau de Washington du Denver Post, 1897-99[5]
  • Reporter au New York World, 1900[5]
  • Reporter au New York Sun, 1901-04[5]
  • Directrice au Woman's Magazine, 1914-20[5],[12]
  • Co-directrice au magazine Everybody's, 1917-20[5],[12]
  • Directrice au The Delineator, 1920–26[20] or 1921-26[5],[12]
  • Directrice du magazine dominical du New York Herald Tribune, 1926–1934[20],[21]
  • Directrice du magazine This Week, 1934–1943[20]

Campagne pour le radium

En 1920, alors qu'elle dirige le journal The Delineator, Meloney se voit accorder une rare interview dans son laboratoire à Paris, de Marie Curie, pionnière de la découverte du radium[11]. Meloney écrira plus tard au sujet de sa visite[22] :

« La porte s'ouvrit et je vis une petite femme pâle et timide - Curie - vêtue d'une robe de coton noir, au visage le plus triste que j'ai jamais vu. Son beau visage d'érudite exprimait la patience, la gentillesse et le détachement. Soudain, je me sentis comme intruse. Ma timidité était plus prononcée que la sienne. Pendant vingt ans, j'avais été entraînée à interroger, mais je ne pus poser une seule question à cette douce dame vêtue d'une robe de coton noir. Je tentai de lui expliquer combien les femmes américaines étaient enthousiasmées par son immense travail, et m'excusai même d'avoir rogné son temps précieux. »

La Dr Ann M. Lewicki, qui qualifie Meloney de « femme ouvrant sa tranchée dans le monde masculin du journalisme », écrit dans le magazine Radiology :

« Lors de cette première rencontre, Mrs Meloney apprend que ce que Marie souhaite à ce moment de sa vie, c'est de disposer d'un peu de radium pour poursuivre sa recherche en laboratoire. Elle qui avait découvert le radium, qui avait gratuitement dévoilé l'information relative au processus d'extraction, et qui avait cédé du radium pour soigner des patients atteints d'un cancer, était elle-même dépourvue de moyens financiers pour acquérir ce coûteux élément. Mrs Meloney fit à Marie la promesse … de réparer cette injustice et de lui donner le gramme de radium qu'elle convoite. »

En 1920, le prix d'un gramme de radium s'élève à 100 000$, et Meloney mène au niveau national une campagne destinée à réunir les fonds, « d'abord au moyen de petites donations, aidée en cela par beaucoup de femmes dans tout le pays ». Meloney persuade aussi Marie Curie « de pérégriner aux États-Unis pour recevoir le don[11] ». Mais avant de marquer son accord, il est convenu que Meloney arrache aux rédacteurs de journaux dans tout le pays la promesse de supprimer toute couverture médiatique de la fameuse liaison qu'elle aurait eue, après la mort de son mari, avec le célèbre physicien français Paul Langevin[23]. Les Curie font le voyage au printemps 1921, elle et ses deux filles sont accueillies au bassin de débarquement new-yorkais par une délégation de journalistes comptant vingt-six photographes[11].

Après une kyrielle d'apparitions publiques, Meloney et Curie se rendent ensemble à Washington, D.C., pour y recevoir le radium, des mains du président Warren G. Harding. Le soir de la présentation, cependant, Curie recule quand elle découvre que le don lui a été fait personnellement : elle insiste pour que le don du peuple des États-Unis « appartienne à la science … Je désire en faire cadeau à mon laboratoire ». Elle demande à Meloney : « Pouvons-nous appeler un notaire ? » ; et « un homme de loi, contacté avec peine à une heure si tardive, rédige avec Marie un avenant à l'acte de donation. Elle le signe tout de suite ». Le radium lui est présenté par le président Harding, en présence de Meloney, dans une boite en acajou blindée de plomb, le [24].

En , Curie repart en tournée aux États-Unis et, accompagnée de Meloney, reste quelques jours à la Maison-Blanche à l'invitation du président Herbert Hoover[25]. Elle séjourne chez Meloney quand elle tombe malade à New York pendant une partie de la tournée. Curie fête son soixante-deuxième anniversaire avec Meloney, parcourt avec elle Central Park en voiture et visite ensuite les librairie & musée J.P. Morgan[26].

Meloney « s'arrange aussi pour que Curie rédige un ouvrage autobiographique qui serait publié chez un éditeur américain. Le livre devait être une source de royalties au fil des ans[27] ». La chercheuse Lewicki estime que Curie plutôt réservée et Meloney plutôt extravertie « avaient des tempéraments passablement différents. Pourtant, elles ont pu établir un lien dès leur première rencontre et développer une solide amitié pour la vie….(Meloney's) débordante d'énergie et désintéressée, désire apporter une aide personnifiée aux Curie (Marie et ses filles), le meilleur de l'esprit américain[11] ».

Campagne pour un meilleur logement

En 1922, Meloney est responsable du lancement du mouvement Better Homes in America (en), qui se propose de promouvoir l'accès à la propriété, l'usage d'équipements ménagers, l'entretien, l'amélioration et la décoration du home, les comportements responsables de consommation, la mise en valeur de la vie de famille. Dès cette année-la, elle dirige la campagne financée par le magazine "The Delineator". En 1923 et 1924, la campagne prend une ampleur nationale, avec le vice-président Herbert Hoover comme président et Meloney comme vice-présidente ou secrétaire[13],[28].

En 1930, elle finance l'attribution annuelle de trois médailles d'or, par le biais de l'American Institute of Architects, « à des architectes réputés d'avoir conçu les meilleures petites maisons construites à n'importe quel endroit des États-Unis pendant l'année précédente[29] ».

En tant que présidente en 1934 du comité « Better Home » de New York, Meloney contribue à la construction d'une maison modèle de style géorgien, sur un terrain vacant à la jonction de Park Avenue et de la 39e rue à Manhattan, « pour servir d'exemple, pour la famille américaine moyenne, d'un logement beau et agréable pouvant être construit en dehors de la ville pour un prix situé dans la fourchette 6 000-8 000$[30],[31] ». Eleanor Roosevelt et Meloney commentèrent sur la radio nationale l'inauguration le de ce qui fut appelé "la petite maison de l'Amérique"[32].

Santé et alimentation

Meloney est l'instigatrice d'un colloque sur les habitudes alimentaires, sponsorisé par le Département de l'Agriculture des États-Unis qui s'est tenu à Washington, D.C., en et auquel assistaient vingt-cinq nutritionnistes et diététiciens[33].

Elle interroge les experts après que son magazine, The Delineator, eut découvert l'absence de standards officiels pour évaluer le poids moyen des adultes aux États-Unis, « excepté quelques tableaux de la U.S. Army dressés après la guerre de Sécession et corrigés après la Guerre hispano-américaine »[34].

« Plus de 20 000 femmes écrivent alors au magazine "The Delineator", demandant un avis sur les questions de poids, de nombreuses enquêtes résultant de tentatives malheureuses d'entrer dans le moule à la mode, de la silhouette mince. Elles montrent que les femmes ne font presque rien pour mincir, sans tenir compte des suites que ces efforts peuvent avoir sur leur santé … Le Dr Wendell C. Phillips et le Dr Samuel Brown, President de l'Académie de médecine de New York, conviennent de demander ainsi au colloque d'inventer une table semblable à celle pour les enfants, liant le poids, la taille et l'âge, de soumettre à discussion le danger d'une réduction de poids irraisonnée, et enfin de définir si possible les méthodes sûres pour accroître ou réduire le poids[34]. »

Meloney devient membre du comité organisateur d'un colloque à la Maison Blanche, sur la santé et la protection de l'enfance, qui se tient en [35], et en 1931, en tant que directrice du magazine dominical du "New York Herald Tribune", elle crée un Institut pour femmes avec un Institut culinaire, à propos duquel elle écrit :

« Dans aucune maison, ce n'est chose simple. L'Amérique dépense quotidiennement des millions en alimentation. C'est un des postes les plus coûteux de la vie et, en agissant imprudemment, une des plus grandes fuites dans le budget familial, non seulement en argent, mais aussi sur les plans sanitaire et de la paix domestique. Raison pour laquelle nous avons non seulement mis en place une cuisine modèle pour simplifier les opérations culinaires familiales, mais nous avons aussi suscité le plaisir d'y travailler[36]. »

Société et communauté

En , Meloney est membre du comité de fondation de l’hôpital Knickerbocker (en), qui devait être érigé à l'angle de la 130e rue et de la Convent Avenue[37],[38]. En 1929, elle prononce un discours à l'inauguration du buste du regretté Dr Virgil Pendleton Gibney dans un hôpital spécialisé dans la réduction des fractures et l'orthopédie (en), à l'angle de la 42e rue et de Lexington Avenue, à New York : en gage de remerciement pour y avoir bénéficié de soins[39],[40]

Autodafé nazi en 1933.

Durant de nombreuses années, elle est membre – et siège au conseil d'administration – du Carroll Club, « une organisation de 1 400 jeunes entrepreneures de New York et environs »[8],[41],[42]. Meloney est aussi membre de la branche américaine des PEN Club, et en 1933, elle participe à un symposium radiophonique Liberté littéraire et nationalisme, avec le Dr Henry Goddard Leach (en), directeur du magazine Forum, William Henry Irwin (en), président du PEN Club américain et Alfred Dashiell, rédacteur en chef du Scribner's Magazine. Le symposium dénonce les actions commises récemment par le parti nazi au pouvoir en Allemagne, « à savoir la persécution de certains auteurs allemands, l'autodafé de leurs livres et des livres d'autres auteurs[43] ». « Affirmant que le sectarisme n'a pas sa place au sein d'une nation civilisée, elle dit que la seule arme avec laquelle il faut lutter… est « le courage de fonder avant un monde civilisé un socle de liberté de pensée et de droit à la vie, et ensuite de défendre obstinément ce standard » ».

Margherita Sarfati.

En , Meloney donne une réception en l'honneur de Donna Margherita Sarfatti, écrivaine italienne et critique d'art[44], dans le studio de l'artiste Leonebel Jacobs, One West 67th street à New York. Figurent parmi les convives les Fiorello LaGuardia, Condé Nast, les Sinclair Lewis, les Norman Bel Geddes, les Roy W. Howard, le Dr John Huston Finley (en), les Ogden Reid, l'éducateur John Erskine, les Bartlett Arkell (en), le diplomate Nicholas Roosevelt (en), Mr. et Mme Geoffrey Parsons (journaliste), les Gutzon Borglum, le Dr et Mme Harry Woodburn Chase, les John O'Hara, les Brock Pemberton (en), les Joseph Auslander (en), Mr. et Mme Robert Moses, Mrs Helen Levitt, Roy Chapman Andrews, Fannie Hurst et Louis Seibold[45].

Adresses durant ses séjours à Manhattan, New York :

  •  : 31 ou 33 West 12th Street[46],[47], entre la 5e avenue et la 6e avenue (Manhattan) sur le bas West Side[48]
  • Decembre 1925 : 26 West 9th Street[1] entre la 5e et la 6e avenue sur le Lower West Side[49]
  •  : 1 5e avenue[50] entre East Eighth Street et Washington Mews, au nord de Washington Square Park[49]
  •  : Hôtel Waldorf-Astoria[17] 301 Park Avenue[51]

Eleanor Roosevelt

Eleanor Roosevelt.

Meloney est l'amie et la confidente d'Eleanor Roosevelt, épouse du président Franklin D. Roosevelt. Dans sa chronique « Ma journée » du , Eleanor Roosevelt écrit :

« Nous sommes arrivés à New York hier après-midi et j'ai immédiatement rendu visite à Mme William Brown Meloney. Voici une femme qui, malgré des mois de maladie, est arrivée à conserver la ligne d'un magazine hebdomadaire, a consacré sa réflexion aux préparatifs des forums les plus réputés dans la région, a travaillé sur un livre et parlé à un nombre considérable de gens. Son esprit est demeuré partant, en dépit de toutes les limitations imposées par la douleur et la faiblesse. Il y a quelque chose de très stimulant à converser avec cette brave femme[52]. »

Après la mort de Meloney, la rubrique d’Eleanor Roosevelt du donne à lire en partie :

« Personne ne revient découragé d'avoir vu "Missy" Meloney… si je suis parfois lasse et pense que parfois il est inutile de lutter pour des choses auxquelles je crois contre l'avis de tous, la pensée de ce qu'elle dirait me garde d'être une flemmarde. Elle pensait que les femmes joueraient un rôle important à l'avenir. Non seulement elle a aidé des femmes telle Marie Curie, qui furent des femmes d'envergure, mais elle a aidé nombre de gens ordinaires comme moi-même à sentir que nous devions apporter notre contribution et avions l'obligation de nous dépasser[53]. »

Récompenses et honneurs

Belgique
France
  • Officier de la légion d'Honneur[1] (demande de Marie Curie au gouvernement français)[54].
  • Médaille d'honneur des Assurances sociales[1].
  • Médaille d'or pour service à l'État[1], proposée en 1924 par le président du Conseil Édouard Herriot « en reconnaissance de son action pionnière de promotion d'un meilleur habitat aux États-Unis et à l'impulsion qu'elle a donnée à de telles actions à l'étranger[55] ».
Pologne
United States

Correspondance

Le fonds "correspondance de Marie Mattingly Meloney" dans les collections d'archives de la bibliothèque de l'Université Columbia comprend des lettres de Sherwood Anderson, Irving Bacheller (en), J. M. Barrie, Max Beerbohm, Arnold Bennett, Gutzon Borglum, Willa Cather, Jo Davidson, Walter de la Mare, Alfred Douglas, Lord Dunsany, Robert Frost, John Galsworthy, Rudyard Kipling, D. H. Lawrence, Sinclair Lewis, Wyndham Lewis, Walter Lippmann, Somerset Maugham, Alan Alexander Milne, Charles Gilman Norris (en) et Kathleen Norris, Alfred Noyes, Frances Perkins, Edwin Arlington Robinson, Bertrand Russell, Eleanor Roosevelt, Carlo Sforza, Booth Tarkington, Ernst Toller, H. M. Tomlinson (en) et H. G. Wells. En plus des manuscrits de Mrs.Meloney, la collection contient des manuscrits de Louis Bromfield, G. K. Chesterton, Walter de la Mare, John Drinkwater, Havelock Ellis, Richard Le Gallienne, Marie Belloc Lowndes et Léon Tolstoï[20].

Notes et références

  1. "Mrs. W.B. Meloney, Noted Editor, Dies", The New York Times, 24 juin 1943
  2. "Knapp's Week", Time, February 25, 1935
  3. "Knapp's Week", Time, February 25, 1935, sur SpoonerCentral.com
  4. "Mrs. Mattingly, 82, Educator, Is Dead," The New York Times, January 7, 1934
  5. Dictionary of Women Worldwide:25,000 Women Through the Ages, January 1, 2007
  6. "Major W.B. Meloney Dies; Victim of War", The New York Times, December 8, 1925
  7. "The Press: This Week's Spirit", Time, June 14, 1943
  8. Funeral notice, The New York Times, June 25, 1943
  9. "Prominent Persons Attend Meloney Rites", Poughkeepsie New Yorker, June 27, 1943, page 1 Enregistrement requis pour accéder à ce site
  10. "The Press: Herald-Tribune's Lady", Time, October 8, 1934
  11. Ann M. Lewicki, "Marie Sklodowska Curie in America, 1921", Radiology, May 2002
  12. "Marie Mattingly Meloney," Encyclopedia Britannica
  13. Blanche Halbert, editor, The Better Homes Manual, posted at chestofbooks.com
  14. "Butterick Magazines to Merge", The New York Times, June 17, 1926
  15. "Meloney-Symons", The New York Times, March 6, 1927
  16. Florence Finch Kelly "A Women's Symposium Against War", The New York Times, January 20, 1935.
  17. "Different This Week", Time, January 5, 1942
  18. Édition=Time1942.01.05>"Different This Week", Time, January 5, 1942
  19. "Mrs. William Brown Meloney", The New York Times, June 25, 1943
  20. Columbia University archival collections
  21. La source dit actuellement "1926–1943"
  22. Dans l'introduction du livre Pierre Curie, publié en 1923, cité par Ann M. Lewicki dans l'article de son magazine
  23. (en) Marie Curie and the Science of Radioactivity, American Institute of Physics.
  24. Ces événements sont également décrits dans l'avant-propos que Meloney rédigea pour le livre de Marie Curie, Pierre Curie, (1923), New York: Macmillan
  25. "Madam Curie at White House", The New York Times, October 30, 1929
  26. "Hail Mme. Curie at 62", The New York Times, November 8, 1929
  27. "Marie Curie and the Science of Radioactivity," American Institute of Physics
  28. "Broad Campaign for Better Homes", The New York Times, June 4, 1923
  29. "Small House Plans to Receive Awards", The New York Times, October 5, 1930
  30. "$6,000 Rural Home to Grace Park Av.," The New York Times, July 29, 1934
  31. Bing map
  32. "Opens 'Little House'". The New York Times, September 26, 1934
  33. "Coolidge Approves Food Conference", The New York Times, April 18, 1926
  34. "'Boyish Figure' Aim Brings Health Test", The New York Times, February 22, 1926
  35. "Will Hear Reports on Child Protection", The New York Times, November 4, 1930
  36. Blanche Halbert, "A Demonstration Kitchen", The Better Homes Manual (1931), chestofbooks.com
  37. "Mr. and Mrs. Oscar J. Wile Sail", The New York Times, February 22, 1925
  38. Bing map
  39. "Gibney Bust Is Unveiled", The New York Times, January 31, 1929
  40. Bing map
  41. "Carroll Club's Circus," The New York Times, April 23, 1927
  42. "Liner to Be Scene of Revue", The New York Times, May 21, 1933
  43. "Nazi Ban Derided by Writers Here", The New York Times, May 17, 1933
  44. Elle fut aussi la maîtresse juive de Benito Mussolini, qualité non mentionnée dans l'article du Times.
  45. "Italian Writer Greeted", The New York Times, April 9, 1934
  46. "Hardings Help Cure Fund", The New York Times, April 20, 1921
  47. "Mme. Curie Likes Gift Plan", The New York Times, February 28, 1921
  48. Bing map
  49. Bing map
  50. "Madame Curie has a cold", The New York Times, October 28, 1929
  51. Bing map
  52. George Washington University website
  53. George Washington University website
  54. Eve Curie, Madame Curie, translated by Vincent Sheean (1938), chapter 23
  55. "Dawes Plan Works, Young Declares", The New York Times, November 21, 1924
  56. "Mrs. W.B. Meloney Honored in Capital", The New York Times, November 7, 1935
  57. "Education:Kudos," Time, June 8, 1936
  58. "To Honor Woman Editor", The New York Times, August 29, 1943

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